La cause tibétaine
En 1982, il abandonne ses racines méthodistes et se convertit au bouddhisme tibétain. Ami du 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, depuis 1983, Gere considère ce dernier comme un leader spirituel et un mentor autant qu’un professeur, un père et un frère.
Qui est l’acteur qui incarne le personnage de Richard ?
Dans Ici tout commence, une grande partie de l’intrigue tourne en ce moment autour de Richard. Il a donné une lettre à Axel, lui faisant savoir qu’Auguste Armand lui aurait légué un restaurant, ce que la famille du chef peine à croire. L’occasion de se pencher davantage sur son interprète, Eric Savin.
L’intrigue se concentre énormément sur Axel (Thomas da Costa) dans Ici tout commence. Après le violent accident de train survenu lors de l’épreuve finale des examens, le jeune garçon était persuadé d’avoir été sauvé par Auguste Armand, son père biologique. Mais alors que le double mariage de Greg (Mikaël Mittelstadt), Eliott (Nicolas Anselmo), Mehdi (Marvin Pellegrino) et Hortense (Catherine Davydzenka) avait lieu, son sauveur lui a envoyé un texto pour lui donner rendez-vous. Il rencontre alors Richard. Et ce dernier n’est pas venu les mains vides.
En effet, il va lui révéler que son père, Auguste Armand était bel et bien au courant de son existence et pour lui prouver, il lui a légué un restaurant, Le Lucie.
Quelle est la base de la religion ?
La vérité est son « idéal régulateur » (Kant, et K. Popper, de nouveau), on y tend, on l’approche par la recherche constante, mais on ne prétend généralement pas la détenir une fois pour toutes (même si les découvreurs s’attachent à leurs conclusions). Par souci de vérité, et comme le dit Claude Bernard, « En un mot il faut modifier la théorie pour l’adapter à la nature, et non la nature pour l’adapter à la théorie. »19
31La foi (du latin fides, confiance) est une croyance profonde. La religion s’appuie sur des croyances – la croyance est l’attitude de l’esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner de preuves- ; la religion est par nature dogmatique. La vérité peut y être décrétée et/ou « révélée ».
- 20 Voir créationnisme versus évolutionnisme.
32Science et religion sont ainsi deux mondes distincts ; l’une est ouverte au changement, elle est avancée constante et vit de la recherche ; l’autre est « fixiste » (aux différents sens du terme20). En religion, il n’est pas question de remettre en cause le cœur paradigmatique : les points nodaux dogmatiques, « durs », fondamentaux, en d’autres termes : les prémisses de base (par ex., la foi en Dieu, Père, fils et esprit est un des dogmes auxquels la spécificité du christianisme est liée). La structure archétypale, fondamentale, est immuable. Ce qui est susceptible de changement pour survivre tient alors davantage à ce qui peut être négociable dans les couches supérieures, en « surface », et non véritablement dangereux pour le fond, la matrice. Toute grande « réforme » religieuse tend d’ailleurs à revenir aux sources quant à ces points fondamentaux (le système réagit à la possible déliquescence).
33Il est cependant, et pour nécessairement nuancer les considérations précédentes, entre les esprits, qu’ils soient religieux ou scientifiques, quelque forte similitude « anthropologique » (nécessité de prémisses fondamentales, de points nodaux paradigmatiques ; attachement à ces bases, adhésion de l’esprit aux thèses défendues…). L’esprit y est à la fois semblable et nettement différent ; identique : le fonctionnement intellectuel, l’intelligence logique, les prémisses fondamentales, la cohérence déductive ; différent : sans doute peut-on notamment pointer la question de la dimension affective et celle du rapport à la vérité. Qu’est-ce qui détermine la conviction profonde, l’intime perception du vrai ? Quel(s) rapport(s) à la réalité entretenons-nous ? (le pluriel se justifiant par l’idée qu’en la même personne, croyance mystique et esprit scientifique peuvent alterner selon les circonstances.)
- 21 S. Freud, L’avenir d’une illusion, Paris, puf, Quadrige, 1999.
34Pour S. Freud, religion rime avec illusion : « Ainsi nous appelons illusion une croyance quand, dans la motivation de celle-ci, la réalisation d’un désir est prévalent, et nous ne tenons pas compte, ce faisant, des rapports de cette croyance à la réalité, tout comme l’illusion elle-même renonce à être confirmée par le réel.
Quelle est la religion du bouddhisme ?
Le professeur Ph. Cornu (RSCS/TECO) était l’invité de la RTBF, Et Dieu dans tout ça ?, en mai 2019, pour évoquer la figure du Bouddhisme.
« Pour Philippe Cornu, le bouddhisme est une religion avec une prédominance de l’aspect ‘voie spirituelle’, qui privilégie le chemin individuel. Il ne concerne pas l’aspect institutionnel, social. Ce n’est donc pas une religion qui a une emprise directe sur la société.
C’est une religion non-théiste mais qui n’est pas pour autant athée : les dieux sont tolérés, mais pas vénérés. Elle met en avant l’esprit pour présenter le monde, agir avec le monde. Elle insiste sur l’intériorité, sur l’observation de soi-même et de ses réactions, plutôt que sur l’instauration de règles et de commandements extérieurs. Elle établira plutôt des recommandations.
La transcendance du bouddhisme est à trouver à l’intérieur de nous-mêmes. Mais nous sommes tributaires de toutes nos croyances et illusions fabriquées à partir d’une incompréhension fondamentale de notre existence. (…) » (extrait de l’interview sur le
site de la RTBF
).
Philippe Cornu a publié récemment un Manuel de Bouddhisme en trois volumes, avec Louise Bressolette (2019)
Quel est la religion du monde ?
Selon Pew, plus de 8 habitants sur 10 (84 %) de la planète sont affiliés à un groupe religieux, soit 5,8 milliards des 6,9 milliards d’habitants en 2010.
Sur l’ensemble, 2,2 milliards sont chrétiens (32 % de la population mondiale), 1,6 milliard musulmans (23 %), 1 milliard hindous (15 %), près de 500 millions bouddhistes (7 %) et 14 millions juifs (0,2 %). Plus de 400 millions pratiquent d’autres religions – Indiens d’Amérique, Aborigènes d’Australie, minorités chinoises, etc. Cinquante huit millions de personnes, soit moins de 1 % de la population, embrassent des religions comme le bahaïsme, le sikhisme ou le taoïsme. Une personne sur six, soit 1,1 milliard (16 % de la population) n’a pas d’affiliation religieuse, même si ces areligieux sont nombreux à se reconnaître une forme de croyance spirituelle.
LES CHRÉTIENS SONT LES PLUS DISPERSÉS
La distribution géographique varie énormément. La quasi-totalité des hindous et des bouddhistes résident dans la région Asie-Pacifique, comme les trois quarts des personnes sans affiliation religieuse.