Pour liquider le transfert il faudrait que le patient soit en mesure d’identifier son idéal et de le distinguer de l’analyste. Cela aura lieu par insatisfaction de l’attente ainsi formulée par le psychanalysant.
Comment se débarrasser d’un transfert ?
Il s’agit d’exprimer au plus près nos besoins, aspirations, émotions… et prendre l’initiative de faire ce qu’il faut pour les combler (s’exprimer, agir comme nous le souhaitons) tout en risquant un refus de l’autre qui reste libre devant notre besoin. Mais au moins, ce dernier est exprimé, et nous en prenons la responsabilité. Et s’il ne peut/veut répondre à notre besoin, nous pouvons nous tourner vers nous-même, vers d’autres, pour mieux le combler. Cela permet de sortir de la dépendance à l’autre. Nous pouvons nous questionner finalement sur ce que nous recherchons au fond à travers nos relations, à quoi sert la relation amoureuse, amicale que nous vivons, ce que notre partenaire ou ami(e) représente pour nous ?
Sortir des transferts, c’est devenir plus mature, plus adulte, c’est gagner en autonomie vis à vis de nos relations, c’est gagner aussi en liberté, enlever le poids et la responsabilité de notre bonheur que nous chargeons souvent sur les autres. Les autres peuvent contribuer à notre bonheur, mais n’en sont pas responsables.
Source : Le défi des relations (comment résoudre nos transferts affectifs) – Michelle Larivey
Comment sortir d’un transfert psychologique ?
Ce travail permet de nommer les ressentis afin de mieux se débarrasser de ses automatismes.
Le transfert a ainsi plusieurs rôles qui dépendent de ce que la personne vit :
- Un rôle existentiel : il reflète la capacité d’accueil de ses propres émotions et de ses besoins.
- Un rôle dans l’acceptation de soi : il aide à assumer ses idées et ses opinions aux yeux des autres.
- Un rôle dans la sexualité : il permet d’assumer entièrement sa sexualité.
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l’inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l’aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
Résolution du transfert en psychologie
Le transfert qu’effectue le patient envers le thérapeute est involontaire et s’impose à lui de façon inconsciente. Il lui permet de comprendre ce qui se passe en lui-même à travers ce qu’il renvoie au thérapeute. La résolution du transfert est possible lorsque le patient sera convaincu qu’il peut trouver de façon autonome ses propres réponses aux questions qu’il se pose.
Cette étape n’est pas toujours facile pour le patient. Les habitudes, la familiarité, les automatismes, les réflexes et la répétition de schémas relationnels appris dans l’enfance sont autant de résistances pour la résolution du transfert.
Comment se manifeste le contre-transfert ?
Dans toute autre relation, des actions telles que prêter attention ou faire preuve d’empathie peuvent être perçues comme un intérêt romantique; cependant, c’est vraiment le travail du thérapeute.
Donc, pour répondre à la question « »Est-ce que mon thérapeute est attiré par moi? » » – le contexte de leurs actions est crucial. Les actions peuvent inclure un changement de limites, comme permettre aux sessions de se prolonger ou prendre vos appels entre les sessions, ou s’ils semblent chercher des occasions de vous toucher délibérément.
Que signifient contre-transfert et transfert ?
Le transfert se produit lorsque les sentiments du client pour quelqu’un d’autre sont redirigés vers le thérapeute. En revanche, le contre-transfert se produit lorsque le thérapeute projette ses sentiments et ses expériences personnelles sur le client.
Le transfert , c’est quand le client devient obsédé par le thérapeute. Le plus souvent, cette fixation est sexuelle. Cela implique plus que de simplement reconnaître l’attrait du client pour le thérapeute et peut conduire à un comportement inapproprié de la part du client qui viole les limites thérapeutiques. Le transfert est considéré comme une étape essentielle de la psychanalyse.
Le contre- transfert se produit lorsque le thérapeute réagit au client et peut résulter du transfert du client. Les thérapeutes ont souvent des pensées et des sentiments basés sur leurs propres besoins psychologiques non exprimés et des conflits qui se révèlent lorsque leurs clients partagent certaines caractéristiques avec quelqu’un d’une relation formative dans leur vie.
Les relations thérapeute-client peuvent être affectées négativement par le contre-transfert et les progrès peuvent être bloqués.
Qu’est-ce qu’un transfert affectif ?
Temps de lecture: 4 min
En psychanalyse, le transfert est la projection de sentiments ou de désirs de la personne en analyse sur une tierce personne, celle-ci étant généralement son analyste. Ainsi, le patient ou la patiente reproduit un sentiment connu ainsi que des émotions familières, envers la personne qui l’écoute.
Cette projection peut trouver sa source dans le rapport aux parents, à des amant·es passé·es, à des traumatismes enfouis. Le transfert est alors une mise en scène, au présent, de souffrances antérieures sur lesquelles on n’arrive pas toujours à mettre de mots. Patient·e et thérapeute rejouent métaphoriquement la situation problématique et débloquent ainsi le traumatisme.
Dans son essai Comme psy comme ça, la YouTubeuse et psychologue clinicienne Emmanuelle Laurent rappelle que le phénomène de transfert n’est pas exclusivement réservé à la thérapie:
«On suppose un savoir à quelqu’un souvent dû à sa fonction (mais ça se retrouve aussi en amour) et ce savoir devient une forme de pouvoir. C’est le médecin qui va me soigner, donc je le laisse trifouiller mon vagin si j’ai une mycose. […] Quand un médecin prescrit des comprimés placebo pour une maladie bénigne, il use aussi du transfert, il compte sur l’argument d’autorité pour soigner. C’est de la suggestion, quasi de l’hypnose, la main de Maman sur le ventre avant de s’endormir. […] Freud repère cette soumission du soigné par rapport au soignant et rapproche ça aussi du comportement de l’élève face au professeur, de l’enfant face au parent…»
Elle souligne que cette confiance, parfois quasi aveugle, est nécessaire. En effet, la thérapie ou les cours face à un·e professeur·e se révéleraient totalement vains si on les abordait en n’y croyant pas du tout: «Une fois qu’on a dit ça, à quoi ça sert de repérer ce schéma dans le soin psychique?
Comment dire au revoir à son psy ?
J’avais le sentiment de la trahir, de lui faire un sale coup à elle qui avait écouté mes monologues pendant toutes ces années », souffle-t-elle.
Elle avoue alors que cette peur de prendre les devants l’a poussée pendant un temps à “alterner les deux”, comme dans une relation adultère, avant de saisir un prétexte pour sauter le pas et mettre fin à sa première relation.
Souvent cette peur de verbaliser la volonté de rompre peut activer des douleurs passées chez les patients.
« Souvent cette peur de verbaliser la volonté de rompre peut activer des douleurs passées chez les patients”, explique Nayla Chidiac, qui insiste sur les processus de deuil ou celui de la peur de l’abandon.
S’il n’y a pas de bonne manière de procéder, l’idéal c’est d’en parler : « le simple fait de dire à son thérapeute ‘j’ai envie qu’on arrête de se voir, mais j’ai peur de vous le dire’ est un bon moyen de sauter le pas », confie la psychologue clinicienne. Mais ce n’est évidemment pas toujours comme ça que cela se passe. L’experte explique qu’au cours de sa carrière, elle a vécu différents types de “ruptures” avec des patients, parfois dans le calme, parfois moins. « Je me suis même déjà faite ghoster ! », rit-elle.
Larguer ou se faire larguer
D’autre fois, c’est la thérapeute qui semble ne pas vouloir rompre le lien. C’est ce qu’a ressenti Laetitia, 28 ans, après plusieurs mois de psychothérapie.
« J’ai voulu consulter une psy à l’automne 2016 alors que j’étais dans une vraie situation de souffrance au travail”, débute-t-elle.
Est-ce qu’un psy peut tomber amoureux de sa patiente ?
1) L’Amour du psychologue en psychothérapie – entre Eros et Joie divine
Le transfert amoureux est parfois inévitable en psychothérapie. C. G. Jung nous dirait qu’il y a au moins 4 personnes qui se rencontrent dans une alliance thérapeutique. S’il y a deux êtres d’os et de chairs, il y a aussi au moins deux figures archétypales : animus et anima.
Le sentiment amoureux en psychologie, tantôt vécu comme un frein, pouvant mettre fin à une thérapie, si vécu comme une source de passion – c’est à dire que patient et thérapeute tombent dans une relation amoureuse de chair – il peut aussi sublimer une psychothérapie.
1) Dans le premier cas, l’amour peut mettre à mal un travail thérapeutique s’il est vécu selon le principe de l’Eros. Il est d’ailleurs contraire au code de déontologie des psychologues. Le patient perd la neutralité bienveillante, et la sécurité. Il rejoue un schéma qui peut ne pas lui convenir avec son thérapeute, sur le moyen et long terme.
2) Dans le deuxième cas, l’Amour peut sublimer la thérapie s’il est vécu selon une Joie – dans le sens spinoziste du terme. Il faut de ce fait au psychologue, être bien plus qu’un sachant, il lui faut être sage, pour ne pas céder à ses passions passives, et pouvoir Aimer de façon vertueuse.
A en croire Spinoza (selon l’Ethique), seul l’homme pratiquant des exercices spirituels, permettant de « transformer chaque passion en vertu, et chaque occasion de tristesse en source de joie » pourra aimer vraiment. Il faut donc au psychologue une connexion forte à la spiritualité, à l’intuition existentielle, sans pour autant tomber dans le rôle de gourou ou mystique, pour Aimer vraiment. Il y a là un subtil équilibre à cultiver pour le thérapeute.
© Naomi Salome – L’Amour peut sublimer une psychothérapie
2) L’Amour dans le processus thérapeutique ? du Docteur Christophe Massin
Voilà un passage marquant, qu’une consœur m’a partagé, qui en dit long sur ce qui est important selon certains psychologues dans la psychothérapie. L’extrait suivant est extrait de l’ouvrage « Souffrir ou Aimer ? Transformer l’émotion » du psychiatre Christophe Massin.
L’approche de ce psychiatre est teintée d’une spiritualité, indienne. Le Docteur Massin ayant suivi les enseignements, entre autres, de Swami Prajnanpad.
Voici ce que nous dit le psychiatre :
« Je veux souligner le point qui joue un rôle crucial dans une démarche de guérison de la souffrance. La compréhension intellectuelle de ses propres fonctionnements ne suffit pas. La sensibilité doit être touchée.
Une personne en souffrance, pour changer, a besoin de recevoir de l’attention, et mieux, de l’Amour. Il lui faut se départir de défenses, d’inhibitions, et de tensions, qui l’empêchent de s’en imprégner, donc se rendre véritablement réceptive.
Elle apprendra simultanément à identifier son besoin, et à demander.
Comment sortir du transfert amoureux avec son psy ?
Pour passer le cap du transfert, il peut être utile de : Parler ouvertement de ses sentiments envers l’analyste. Cela peut aider à explorer les sentiments transférentiels et à les comprendre. Discuter des réactions de l’analyste aux sentiments transférentiels du patient.
Quand arrêter de voir son psy ?
Plus on avance, plus on retombe sur les mêmes questions, mais au fur et à mesure, le point de vue s’enrichit. Un bon moment pour s’arrêter, c’est quand on a l’impression d’avoir fait un tour.»
L’éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l’avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d’être évaluée par les deux parties, jusqu’à paraître acceptable. C’est un processus qui, parfois, peut s’étaler sur des années. «Pour certaines personnes, le lieu de la thérapie est celui de la construction d’une nouvelle personnalité, indique Dag Söderström. Il est alors difficile d’envisager de quitter ce lieu originel.»
En moyenne, une analyse dure entre 5 et 10 ans, et une thérapie de 2 à 5 ans. Alors pourquoi ne pas fixer dès le départ une date de fin? «La vie inconsciente a besoin de savoir qu’elle a du temps pour s’exprimer, explique Jean-Marc Chauvin. Toute limite encourage le sujet à se retenir. C’est comme si vous rencontrez quelqu’un, et vous savez que cette personne va quitter le pays dans quelques mois. Vous n’allez pas vous investir dans cette relation de la même manière que si sa présence n’a pas de durée déterminée.»
«Pour ma part, j’ai longtemps fait une fixation sur la fin de la relation thérapeutique, avec l’illusion qu’elle pouvait être bien propre et bien nette, avoue Dag Söderström.
Comment se passe la fin d’une thérapie ?
Même s’il en retourne de la liberté et de la responsabilité du patient de ne pas suivre les conseils du thérapeute, il est fortement déconseillé d’arrêter brutalement les séances.
Le thérapeute ne peut obliger un patient à revenir mais il peut mettre des mots sur ce qui est en jeu.
En général, les fins les mieux réussies sont celles qui sont concertées, celles dont on peut parler.
A la fin d’une thérapie, il ne s’agit pas de rupture mais plus de mettre un terme à un chemin que l’on a parcouru ensemble.
Au fil d’une thérapie, l’évolution la plus classique est la suivante :
- Le patient a d’abord besoin du thérapeute pendant un temps
- Le patient commence à moins ressentir le besoin de voir son thérapeute
- Le patient n’éprouve plus la nécessité d’un accompagnement.
Le rôle du psychologue est d’observer et analyser comment le patient évolue et cerner à quelle transition il se trouve. Souvent, les patients verbalisent ces transitions car ils sont dans une relation de confiance.
Les étapes et paliers d’une thérapie sont assez constants.
Pourquoi je fais un transfert sur mon psy ?
Alliance psy – patient
Une fois que les éléments autour du transfert ont été discutés, il est impératif pour le psychanalyste de marquer la bonne distance vis à vis de son patient. Cette distance est nécessaire pour ne pas rompre l’alliance thérapeutique avec le patient et ainsi préserver son efficacité.
Les rapports et échanges doivent rester strictement professionnels. Ainsi, le psychologue ne doit jamais répondre ou rentrer dans le jeu du patient lorsque le transfert opère. Cela va à l’encontre du protocole psychanalytique.
À toi de jouer
Si tu souhaites sauter le pas afin de trouver le psychologue qui te correspond, tu peux faire une demande de recommandation personnalisée.
Comment arrêter un suivi psychologique ?
“Faut que je la largue”, se répète depuis plusieurs semaines Eloïse, 30 ans. Elle, c’est la psychologue que la trentenaire consulte depuis presque deux ans maintenant, à raison de deux fois par mois. Au départ, c’est une rupture amoureuse qui l’a motivée à pousser la porte du bureau de la spécialiste, qui au fur et à mesure du temps passé ensemble, a aidé la jeune femme à faire le point sur plusieurs questions (situation professionnelle, conflits familiaux, moral post-attentat, problème d’égo).
Sauf qu’après tout ce temps passé ensemble, Eloïse a eu envie d’en finir avec cette thérapie. “Si c’est rassurant de savoir que j’ai compris – même réglé – des tas des choses avec elle, je réalise aussi le nombre de séances passées tôt le matin ou tard le soir dans son fauteuil, tout droit sorti d’un film français tendance trentenaires nombrilistes”, déplore-t-elle.
Comme elle, certain(e)s patient(e)s ont du mal à mettre fin à leur suivi psychologique. Par peur de rompre le lien, d’être en manque d’une oreille attentive et qualifiée, de ne pas avoir tout réglé ou de retomber dans ses travers… Pour Nayla Chidiac*, docteure en psychopathologie et psychologue clinicienne, la séparation d’avec son ou sa psychothérapeute touche à ce qu’on appelle “la théorie de l’attachement**”, qui crée dès l’enfance une volonté de faire perdurer les liens émotionnels de confiance.
“Cette rupture peut être presque aussi douloureuse que celle d’un couple, cela dépend évidemment du lien qui unit le patient à son thérapeute, de son passif émotionnel et du type de thérapie suivie”.
Ce qui a de plus étonnant quand on écoute les récits de celles et ceux qui n’arrivent pas à quitter leur psy, c’est le vocabulaire utilisé.
Quand arrêter la thérapie ?
Plus on avance, plus on retombe sur les mêmes questions, mais au fur et à mesure, le point de vue s’enrichit. Un bon moment pour s’arrêter, c’est quand on a l’impression d’avoir fait un tour.»
L’éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l’avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d’être évaluée par les deux parties, jusqu’à paraître acceptable. C’est un processus qui, parfois, peut s’étaler sur des années. «Pour certaines personnes, le lieu de la thérapie est celui de la construction d’une nouvelle personnalité, indique Dag Söderström. Il est alors difficile d’envisager de quitter ce lieu originel.»
En moyenne, une analyse dure entre 5 et 10 ans, et une thérapie de 2 à 5 ans. Alors pourquoi ne pas fixer dès le départ une date de fin? «La vie inconsciente a besoin de savoir qu’elle a du temps pour s’exprimer, explique Jean-Marc Chauvin. Toute limite encourage le sujet à se retenir. C’est comme si vous rencontrez quelqu’un, et vous savez que cette personne va quitter le pays dans quelques mois. Vous n’allez pas vous investir dans cette relation de la même manière que si sa présence n’a pas de durée déterminée.»
«Pour ma part, j’ai longtemps fait une fixation sur la fin de la relation thérapeutique, avec l’illusion qu’elle pouvait être bien propre et bien nette, avoue Dag Söderström.
Pourquoi le transfert amoureux ?
Dans sa définition strictement psychanalytique, il s’agit du report inconscient de sentiments ressentis dans l’enfance par le patient (généralement à l’égard de ses parents) sur la personne de son psychanalyste; sentiments qui n’avaient pu être liquidés par le passé et qui continuent à avoir un impact sur sa vie adulte.
Selon Freud, le transfert a pour origine la pulsion sexuelle. Cependant, cela ne se traduit pas forcément dans les faits par une attirance sexuelle ou amoureuse. Le transfert peut s’exprimer à travers l’admiration, l’attachement, la confiance ou une forme d’idéalisation du psychanalyste. Cela peut aussi se traduire par des sentiments « négatifs » comme le rejet, la méfiance, l’agressivité… L’expression « transfert amoureux » est donc réductrice et trompeuse.
A travers les yeux de son patient, le psychanalyste peut également incarner – malgré lui – divers archétypes. Selon Carl Gustav Jung (1875-1961), ces figures sont celles de la mère (l’accueil, l’amour, la compassion…), du père (l’autorité, le savoir…), du sauveur (apporte la guérison) ou du magicien (ouvre l’accès aux mondes invisibles).
Si, dans un premier temps, le transfert a été vu comme un obstacle à la thérapie, les pionniers de la psychanalyse ont vite compris que, non seulement ce transfert était inévitable mais qu’il était possible d’en faire le moteur du travail analytique.
En effet, rejouer avec son psychanalyste ces relations du passé permet au patient de revivre les émotions qui y sont liées, d’en prendre conscience, de les verbaliser et, si tout se passe bien, de s’en débarrasser, ce qui devrait correspondre à la liquidation du transfert et à la clôture de la psychanalyse.
Ce transfert est favorisé par l’attitude neutre et en retrait du psychanalyste (silence persistant, absence d’échange verbal interactif ou de contact physique…), se transformant en un écran blanc le plus vierge possible afin d’encourager le patient à y projeter ses névroses.
Le transfert dans les thérapies non psychanalytiques
Les puristes rechignent à parler de transfert dans les thérapies non psychanalytiques, dès lors qu’elles ne sont pas axées sur l’inconscient du patient et qu’elles privilégient « l’ici et maintenant » plutôt que de se pencher sur son enfance.
Il n’en reste pas moins que des éléments transférentiels sont également bien présents dans n’importe quelles thérapies cognitives et comportementales, en ce compris le coaching, le développement personnel ou le massage tantrique.
Quel est l’objectif du transfert ?
L’étudiant accordant de la valeur à ses apprentissages, trouvera le moyen de les réinvestir, de mobiliser les savoirs lorsque la situation le permettra.
Quoi?
UNE DÉFINITION POSSIBLE DU TRANSFERT
Différentes définitions existent pour le transfert des apprentissages. Peu importe la définition retenue, certains points sont à considérer :
- Le transfert implique la mise en relation et l’adaptation d’un apprentissage dans un contexte nouveau et inhabituel.
- Le transfert mobilise non seulement de simples connaissances déclaratives, mais aussi des habiletés cognitives, métacognitives et des dispositions liées au contexte d’apprentissage et de mobilisation.
- Le transfert fait appel à l’action (résolution de problèmes ou réalisation d’une tâche) et se différencie ainsi de l’application pure et simple des connaissances. Par exemple, l’accord d’un participe passé dans un exercice, puis dans une production écrite.
- Le transfert constitue une part importante de la capacité d’adaptation et du développement professionnel.
Ce que nous dit la recherche
TROIS TYPES DE CONNAISSANCES À NE PAS NÉGLIGER
Selon plusieurs auteurs, dont Tardif (1997) et Samson (2004), le transfert des apprentissages suppose une mise en relation des connaissances déclaratives (quoi?), procédurales (comment?) et conditionnelles (où?, quand? et pourquoi?). Or, souvent, ce sont les connaissances déclaratives qui sont enseignées au détriment des connaissances conditionnelles. Pourtant ce sont ces dernières qui favorisent le transfert. Une réflexion s’impose donc sur les concepts à enseigner et sur l’importance de faire des liens entre ces concepts et leurs contextes.
Références
Bédard, D., Lison, C., Dalle, D., Côté, D. et Boutin, N. (2012). Problem-based and Project-based Learning in Engineering and Medicine: Determinants of Students’ Engagement and Persistance. Interdisciplinary Journal of Problem-based Learning, 6(2). https://doi.org/10.7771/1541-5015.1355
Frenay, M. et Bédard, D. (2006). Le transfert des apprentissages. Dans E. Bourgeois, & G. Chapelle (Eds.). Apprendre et faire apprendre (pp. 123-136).
Pourquoi je fais un transfert ?
Ce travail permet de nommer les ressentis afin de mieux se débarrasser de ses automatismes.
Le transfert a ainsi plusieurs rôles qui dépendent de ce que la personne vit :
- Un rôle existentiel : il reflète la capacité d’accueil de ses propres émotions et de ses besoins.
- Un rôle dans l’acceptation de soi : il aide à assumer ses idées et ses opinions aux yeux des autres.
- Un rôle dans la sexualité : il permet d’assumer entièrement sa sexualité.
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l’inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l’aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
Résolution du transfert en psychologie
Le transfert qu’effectue le patient envers le thérapeute est involontaire et s’impose à lui de façon inconsciente. Il lui permet de comprendre ce qui se passe en lui-même à travers ce qu’il renvoie au thérapeute. La résolution du transfert est possible lorsque le patient sera convaincu qu’il peut trouver de façon autonome ses propres réponses aux questions qu’il se pose.
Cette étape n’est pas toujours facile pour le patient. Les habitudes, la familiarité, les automatismes, les réflexes et la répétition de schémas relationnels appris dans l’enfance sont autant de résistances pour la résolution du transfert.
Comment se passe les transferts ?
Pour cela, des dizaines d’observations de matchs sont souvent recommandées, par vidéo et idéalement de visu, couplées à des rapports d’informateurs locaux.2- Prise de contacts avec l’entourage du joueur
Si les signaux sont positifs et que le profil du joueur colle toujours aux besoins du club, une phase d’approche s’engage. Théoriquement, un club n’a pas le droit de contacter un footballeur sous contrat avec un autre club sans l’accord de celui-ci. En pratique, cette règle est largement contournée par l’entremise des représentants de joueurs qui peuvent multiplier à leur guise les rendez-vous informels.
3- Premières discussions financières
Les discussions tournent principalement autour de deux axes : le projet sportif (ambitions du club, utilisation du joueur) et les prétentions salariales. Si la phase d’approche du joueur est couronnée de succès, la transaction entre dans une phase beaucoup plus concrète et les négociations peuvent débuter entre clubs.
4- Négociations entre clubs
Parfois, un feu rouge s’allume dès le départ. Le joueur est alors considéré comme «intransférable». «Très souvent, cela veut juste dire que la vente du joueur ne pourra se faire qu’à un tarif très élevé», décode Bertrand Cauly, président du Syndicat national des agents sportifs.
Comment fonctionne un transfert ?
Le transfert de fonds fait référence à des sommes d’argent qui sont envoyées ou transférées entre deux parties. On dénombre plusieurs moyens pour effectuer des transferts de fonds en France ou à l’étranger comme le virement bancaire, le mandat international ou les solutions P2P.
On utilise les transferts de fonds pour payer une facture comme un entrepreneur qui doit payer la livraison de biens à l’encontre de son fournisseur. L’action consiste à prélever des sommes d’argent à l’encontre du débiteur pour l’envoyer à un bénéficiaire qui le recevra sur son compte bancaire. Le transfert de fonds implique des frais surtout lorsqu’il s’agit d’un transfert de fonds international. Différents moyens existent pour les entrepreneurs pour pouvoir exécuter un transfert de fonds.
Quels sont les moyens pour effectuer un transfert de fonds ?
On dénombre quatre moyens principaux pour effectuer un transfert de fonds :
Le virement bancaire consiste à effectuer un transfert de fonds entre deux comptes bancaires professionnels au sein d’un même établissement bancaire ou entre deux banques différentes. Pour un virement bancaire en zone SEPA, le délai de traitement sera de 24 heures et n’implique aucun frais.
Ce transfert de fonds s’effectue vers un pays tiers ou hors de la zone SEPA. Le virement est en provenance de la France et sera effectué en dehors de la zone euro. On parle de transfert par voie électronique.