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Qu’est-ce qui est arrivé à Sylvain Tesson ?

by Nadia Moulin

Une chute de plusieurs mètres

Le soir du 21 août 2014, l’écrivain français Sylvain Tesson fait une chute de 8 mètres alors qu’il escalade, ivre, la façade du chalet d’un ami en Savoie.

Où Sylvain Tesson a eu son accident ?

Un voyage qui l’a emmené jusqu’en Inde, sans moyen de locomotion mécanique (L’axe du loup). Puis les marches folles et les traversées dangereuses ont pris fin brutalement en 2014.

Une chute de plus de dix mètres

Nous sommes en juin de cette année, Sylvain Tesson a 42 ans, il a perdu sa mère Marie-Claude Tesson-Millet quelques semaines plus tôt et une dépêche AFP tombe : il est dans le coma, entre la vie et la mort. Il a chuté de dix mètres alors qu’il escaladait la façade d’une maison à Chamonix. Un drame qui s’est déroulé après une soirée très arrosée, organisée pour la remise du manuscrit de son livre, Berezina. Sont présents ses amis de toujours avec qui il aime tant gravir les sommets : l’auteur Jean-Christophe Rufin, la chute a d’ailleurs lieu dans son chalet, le grimpeur Daniel Du Lac et l’éditeur Ludovic Escande. « Cette chute de dix mètres de haut m’avait fait vieillir de cinquante ans« , a-t-il déclaré à Libération une fois revenu à la vie.

Son corps si sportif a en effet été sacrément amoché. Il porte d’ailleurs encore les séquelles de cette tragique nuit. « Les vertèbres et le crâne en miettes« , l’écrivain est sourd d’une oreille, il a perdu le goût et un côté de son visage est paralysé.

Qui est Monsieur Sylvain Tesson ?

Sylvain Tesson est un écrivain voyageur, auteur de carnets de voyages, d’essais et de documentaires (La Chevauchée des steppes, On a roulé sur la terre, La marche dans le ciel, Himalaya…). A travers ses nombreux best-sellers, il raconte un monde d’infini et de liberté.

Ecrire sur ses voyages

A 21 ans, Sylvain Tesson embarque pour un tour du monde à vélo de… 25 000 km ! Déjà, le jeune baroudeur ne manque pas d’idées pour se faire accueillir chez l’habitant. Par exemple, il propose de jouer un air de flûte contre le gîte et le couvert ! Depuis, cet éternel voyageur toujours en quête d’inspiration ne cesse d’arpenter les chemins du monde entier. Les kilomètres parcourus sont autant de récits à raconter par l’écriture.

Un aventurier de l’extrême

Sylvain Tesson est aussi un aventurier de l’extrême. A chacune de ses expéditions, il repousse ses limites. Il devient ermite dans Les forêts de Sibérie (prix Médicis essai 2011), puis vit au rythme des panthères des neiges avec le photographe animalier Vincent Munier (La Panthère des neiges, prix Renaudot 2019). Sylvain Tesson est aussi surnommé le « prince des chats » chez les acrobates.

Qui est le père de Philippe Tesson ?

Philippe Tesson, né le 1er mars 1928 à Wassigny (Aisne) et mort le 1er février 2023[1] à Chatou (Yvelines)[2], est un journaliste français de presse écrite et chroniqueur de radio et de télévision, notamment de l’actualité théâtrale.

Il fonde en 1974 le journal Le Quotidien de Paris, dont il est le propriétaire et le directeur de la publication jusqu’en 1994. Il est propriétaire de la maison d’édition L’Avant-scène théâtre et de sa revue du même nom, ainsi que du théâtre de Poche-Montparnasse à Paris.

Philippe Tesson passe son enfance dans la région de la Thiérache. Durant l’Occupation son père, Albert Tesson, huissier, est arrêté, et sa maison réquisitionnée pour loger des officiers[3].

Sa mère lui forge sa culture théâtrale[2]. Il fait sa scolarité au lycée du Cateau-Cambrésis, aux côtés de Pierre Mauroy[4], avant d’entreprendre des études d’histoire et de philosophie. Après Sciences Po, il entreprend un tour du monde. Influencé par son expérience de l’Occupation, il rédige une thèse « sur le romantisme allemand et les sources littéraires du nazisme »[3],[2].

Il est secrétaire des débats parlementaires à l’Assemblée nationale, lorsque le patron de presse Henri Smadja lui propose de travailler avec lui[5].

À trente ans, Philippe Tesson devient le rédacteur en chef du quotidien Combat, poste qu’il occupe de 1960 à 1974. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1968[1]. Au début de 1974, il décide de quitter Combat. Entraînant à sa suite une grande partie de la rédaction[6], il fonde Le Quotidien de Paris, journal polémique ouvert à toutes les opinions et tendances politiques, dont il devient le directeur de la publication et le propriétaire (avril 1974)[7]. Le journal se développe au sein du Groupe Quotidien (possédant Le Quotidien du Médecin), dont il fut le président-directeur général. Des problèmes financiers et éditoriaux mettent à mal Le Quotidien de Paris, qui cesse de paraître en 1978. Une partie de l’équipe quitte alors le journal, qui ne reparaît que l’année suivante, avec une orientation éditoriale cette fois volontairement libérale et marquée à droite[7]. Outre Le Quotidien de Paris et Le Quotidien du médecin, le Groupe Quotidien, qui emploie alors plus de 550 salariés[8], publie Le Quotidien du pharmacien, puis Le Quotidien du maire[2], un mensuel, L’Action économique, voire des numéros thématiques plurilingues comme Paris au quotidien.

Philippe Tesson dirige Le Quotidien de Paris jusqu’à l’arrêt de sa publication (1994) due notamment aux débuts de la crise de la presse écrite. Durant cette période il est également le directeur de l’hebdomadaire Les Nouvelles Littéraires de 1975 à 1983, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde de 1962 à 1972, nommée Le Brûlot[2].

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La grande passion de Philippe Tesson est le théâtre[2],[5], pour lequel il fut critique à la fin des années 1950 et au début des années 1960.

Quel livre lit Jean Dujardin dans les chemins noirs ?

Et puis il y a le succès de « La Panthère des neiges », adaptation du livre éponyme de Sylvain Tesson par Marie Amiguet et Vincent Munier. Jean Dujardin lit notre scénario et nous marchons deux heures dans le bois de Saint-Cloud.

C’est quoi le tesson ?

1. Débris d’un objet en verre, en céramique. 2. Corps d’une céramique cuite, considéré isolément de sa glaçure ou de sa couverte.

Quel livre lire quand on a jamais lu ?

Il a également pris une nouvelle résonance après la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer l’arrêt Roe vs Wade qui garantissaient le droit aux femmes américaines d’avorter.Pourquoi le prix Nobel d’Annie Ernaux ne fera pas forcément plaisir à BHLLes Années (2008)

« Sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais » : c’est sur ces mots que s’achève « les Années », l’un des projets les plus ambitieux d’Annie Ernaux. Elle y tresse sa propre mémoire, descriptions de photos prises entre 1941 et 2006, à celle de l’histoire commune française. Un ouvrage à la fois personnel et universel qui lui a valu entre autres récompenses le prix Marguerite-Duras et le prix Strega européen, mais aussi une reconnaissance internationale et une kyrielle d’adeptes et de disciples littéraires. Elle a été qualifiée de « première autobiographie collective », tandis que le poète allemand Durs Grünbein l’a saluée comme une « épopée sociologique » révolutionnaire du monde occidental contemporain.

Mémoire de fille (2016)

C’est en devenant animatrice dans une colonie de vacances en 1958 qu’Annie Ernaux, qui va fêter ses 18 ans, se retrouve pour la première fois débarrassée de l’emprise de ses parents ou de son école de bonnes sœurs. La découverte de la vie en communauté avec des gens de son âge va bouleverser son monde.

Pourquoi lire Sur les chemins noirs ?

Ce que l’on trouve en effet , comme nouveau ton, dans « ses chemins noirs » !

Nous retrouvons, l’éloge de la nature, des chemins buissonniers, différents et la Marche, comme outil de reconquête de soi….

« (…) Une cartographie mentale de l’esquive. Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer. Non ! Il suffirait de ne rien avoir de commun avec lui. L’évitement me paraissait le mariage de la force avec l’élégance. Orchestrer le repli me semblait une urgence. (p. 35) »

Pourquoi le film s’appelle les chemins noirs ?

Doté d’un sac à dos et de bâtons de randonnée, le héros s’aventure du Mercantour jusqu’aux falaises normandes du Cotentin, soit 1.300 kilomètres sur des chemins hors des sentiers balisés qui ont échappé à toute urbanisation.

«Les chemins noirs, ce sont des sentiers qu’empruntent les animaux sauvages. (…) La France a cette perspective, ces lignes de fuite incroyables. On peut marcher quatre jours sur des chemins de crête sans croiser personne», explique le cinéaste. En empruntant ces pistes rurales oubliées, souvent recouvertes par des broussailles et simplement mentionnées par des traits fins noirs sur les cartes IGN, Pierre se recentre sur lui-même et ne fait qu’un avec la nature, plongé dans un silence salvateur.

S’il n’a pas réellement parcouru cette longue traversée que Sylvain Tesson a effectuée du 24 août au 8 novembre 2015, Jean Dujardin garde néanmoins un souvenir ému du tournage pendant lequel il marchait 3 à 4 kilomètres par jour. «Sur des places de village, j’ai rencontré des gens qui partagent spontanément quelque chose avec vous. Et qui vous rassurent car ils vous rappellent qu’il existe de l’humain.

Où vit Sylvain Tesson ?

Certes, il habite, à Paris, le très «rupin» Saint-Germain-des-Prés, mais l’adresse vaut profession de foi: rue des Quatre- Vents. Pour cet écrivain aventurier, dont le corps et le style ont été façonnés par les bourrasques de la steppe, on ne pouvait imaginer pied-à-terre plus approprié entre deux expéditions. Avec Sous l’étoile de la liberté, captivant récit d’une traversée de l’Eurasie sur les traces d’évadés du goulag, et un Petit Traité sur l’immensité du monde, plus impressionniste, Sylvain Tesson s’impose comme l’un de nos meilleurs écrivains voyageurs. Au sein de cette corporation, il se distingue par son vitalisme – capable d’affronter un désert armé seulement d’une gourde et d’une flûte! – un goût de la solitude et un regard à la croisée de la géographie et de la poésie. Rencontre dans son antre, battu par les quatre vents où un sac à dos à moitié déballé témoigne d’une récente escapade au Rajasthan…

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Comment avez-vous contracté le virus du voyage? A 17 ans, avec un ami, nous sommes partis faire la traversée de l’Islande à vélo. Nous avons cumulé toutes les erreurs: j’étais en chaussures de ville, avec 50 kilos de paquetage, des réserves de nourriture pour quarante-cinq jours… Et pourtant j’ai adoré ça. Parallèlement, j’étais stégophile, c’est-à-dire que j’escaladais les toitures, essentiellement celles des cathédrales. J’ai passé des nuits entières sur des clochers ou des flèches, au sommet de Notre-Dame, de Saint-Germain-des-Prés et même du Mont-Saint-Michel. Tout cela m’a appris à randonner léger et by fair means, comme disent les Britanniques, soit uniquement à l’aide des mains et des pieds. J’ai affronté la Sibérie et le désert de Gobi avec un sac de 8 kilos seulement.

Qui vit avec Sylvain Tesson ?

En 2011, il remporte le Prix Médicis Essai pour Dans les forêts de Sibérie, dans lequel il relate son séjour dans une cabane au bord du lac Baïkal pendant six mois. En 2014, il publie un nouveau recueil de nouvelles, S’abandonner à vivre, qui rencontre un certain succès.

En août 2014, quelques mois après le décès de sa mère, Sylvain Tesson est victime d’une chute du balcon d’une maison à Chamonix, qu’il venait d’escalader. Miraculé, il entame une longue convalescence mais garde des séquelles de l’accident. En 2015, l’aventurier décide de reprendre ses voyages et réalise un périple entre Moscou et Paris sur les traces de Napoléon et ses soldats (Berezina, 2015). Il poursuit également la réalisation de documentaires avec notamment; Octobre blanc (2017) et Les îles éparses (2018).

Le 10 octobre 2019, il publie un nouveau récit La panthère des neiges, qui rencontre un succès immédiat en librairie. Quelques semaines plus tard, le 4 novembre 2019, il décroche le prix Renaudot.

Côté vie privée, il a partagé le vie de l’écrivain Bénédicte Martin. Son père, Philippe Tesson, meurt le 2 février 2023 à l’âge de 94 ans.

C’est quoi un tesson ?

1. Débris d’un objet en verre, en céramique. 2. Corps d’une céramique cuite, considéré isolément de sa glaçure ou de sa couverte.

Quelle langue parle Sylvain Tesson ?

Belle position pour méditer sur le bonheur d’être sur le chemin et sur l’immense beauté du monde.

– Qu’est-ce que vous faites si vous tombez malade pendant le voyage ?

– Pour me soigner, lorsque je voyage, je n’emporte aucune pharmacie. Je pense que la marche purifie l’organisme. Nul doute que les marcheurs au long cours développent une sorte de caparaçon contre les bactéries du chemin.

– Combien de langues parlez-vous ?

– Je parle très mal l’anglais. Je parle un peu le russe, juste pour me débrouiller : demander la route ou des repas. Mais en russe il y a beaucoup de mots empruntés du français, j’en profite pour qu’on me comprenne.

– Y a t-il quelque chose que vous amenez toujours avec vous en voyage ?

– Oui, bien sûr : un couteau, un cigare et un livre de poésie française. Avec le premier je coupe le bout du second que je fume en lisant le troisième.

Mais si on parle sérieusement, le rythme poétique m’aide à trouver le rythme de la marche. En route, j’apprends des poèmes par cœur et je les répète chaque jour. Quand on est seule-seule quelque part dans une forêt sibérienne, ça sauve.

– Comment financez-vous vos voyages ?

– Par mes livres, mes conférences, mes films, mes articles.

C’est quoi un tesson de bouteille ?

  • Elle est vide et lugubre, cette rue, pleine seulement des tessons de fonte qui courent devant et derrière nous, comme des rats rentrant dans l’égout. […] Une autre bombe, d’autres tessons chauds et sentant mauvais. — (Jules Vallès, L’Insurgé, Charpentier, Paris, 1886)

Débris de bouteille cassée, de pot cassé (1)

tesson te.sɔ̃ masculin

  1. (Zoologie) Autre nom du blaireau européen.

→ Modifier la liste d’anagrammes

  • tesson sur l’encyclopédie Wikipédia

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici..

tesson teˈsu masculin (graphie normalisée)

  1. (Zoologie) (Élevage) Cochon de lait.
    • Las sots se trobavan luènh darrièr los òrts. Trièrem vèrres e porcèls, tessons e maires en lach, mauras plenas. — (Jean Boudou, La quimèra, 1974) Les porcheries se trouvaient loin derrière les potagers. Nous avons trié verrats et porcelets, cochons de lait et mères allaitantes, truies pleines.
  • Congrès permanent de la lenga occitana, 20 dictionnaires occitans en ligne, XIX – XX s → consulter cet ouvrage
  • (oc) Joan de Cantalausa, Diccionari General Occitan a partir dels parlars lengadocians, 2002, ISBN 2-912293-04-9, C.A.O.C.

Pourquoi Dit-on une bricole ?

On peut dire de quelqu’un ayant des ennuis avec la justice, par exemple, qu’il «s’attire des bricoles».

Une expression dont l’origine remonte au Moyen Age, et qui s’inspire d’un engin de guerre redouté à l’époque. La bricole, apparue dès le XIIe siècle, était une sorte de catapulte, «bricolée» à la hâte sur les champs de bataille avec des morceaux de charpente, d’où son nom.

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Utilisée jusqu’au XVe siècle, cette pièce d’artillerie était capable de projeter des boulets et des pierres de plusieurs dizaines de kilos. Ainsi, lors d’un combat, se mettre à portée de tir de ces engins, et donc «s’attirer des bricoles», était synonyme de s’exposer au danger.

Avec la généralisation des armes à feu au sein des différentes armées, la bricole est rapidement devenue obsolète avant de tomber dans l’oubli. Mais l’expression qu’elle a engendrée, elle, a traversé les siècles.

Comment Appelle-t-on les morceaux de verre cassé ?

Débris routiers de verre (ici, il s’agit d’une bouteille de bière écrasée par les véhicules d’une voie urbaine. Ce verre sera ramassé par une balayeuse municipale, a moins que les fragments ne soient d’abord emportés par le vent ou par l’eau (vers les égouts puis une station d’épuration).

Le verre pilé est un déchet (ou un verre volontairement broyé) qui a au cours des âges connu divers usages. Il était autrefois aussi nommé grésil ou groisil en France. Le « calcin » désigne spécifiquement des débris de verre utilisé dans les verreries qui recyclent du verre issu du tri sélectif des déchets (et/ou leur propres déchets de verre). Le calcin constituait en France au début des années 2000 environ 5 % du verre d’emballage et il est trop pollué pour être valorisé en verrerie[1].

Dans le processus de tri sélectif, le verre pilé est un résidu hétérogène, souvent souillé et coupant. À ce titre il est indésirable pour les verreries. Dans une perspective d’économie circulaire et de recyclage des déchets, de nouveaux usages lui sont donc recherchés.

Le verre brisé est de plus en plus présent dans notre environnement car les quantités de déchets de verre sodocalcique (verre à bouteille) et de verre à vitre augmentent rapidement depuis quelques décennies. Ceci est à la fois dû au développement des verreries, à la production de bouteilles de verre plus fines, plus cassantes. D’autres causes sont la diminution des bouteilles consignées et réutilisées, la faiblesse du recyclage (en France en 2000 seul 50 % du verre d’emballage était recyclé (pour une production totale de 4,0 Mt/an)[2]) et le fait que le verre n’est pas trié à la source par couleur[2]. Enfin c’est un déchet collatéral du tri sélectif tel qu’il est aujourd’hui pratiqué.

Le verre brisé est le premier ou second déchet collecté (avec les mégots) par les services municipaux chargés du nettoyage des sols urbains ; il est alors souillé par la poussière urbaine et divers polluants provenant par exemple des mégots et de la pollution routière.

Dans le passé, le verre pilé a aussi été considéré comme poison (et à ce titre source de rumeurs, ou utilisé contre certains animaux jugés « nuisibles »). Il est parfois utilisé comme moyen de démontrer certaines compétences ou maitrise de soi dans le domaine des arts martiaux ou de certaines religions (le pratiquant marche alors sur du verre pilé comme d’autres marchent sur des braises).

Ses propriétés optiques, colorimétriques, thermiques, de résistance à la compression et physico-chimiques varient considérablement selon sa granulométrie et le type de verre (plus ou moins riche en silice ou en autres constituants tels que soude ou chaux, plomb (qui aux échelles moléculaires se fixe naturellement sur la silice) et autres agents techniques ou fondants utilisés lors de sa fabrication…). Le cristal pilé ou le verre provenant d’écrans cathodiques contiennent 25 % d’oxyde de plomb.

Comment Appelle-t-on une bouteille cassée ?

Dans l’article « 

CASSE-,

, élément de compos. »

CASSE-, élément de compos.

Premier élément de composés, formé sur le rad. de casser*, servant à former des subst. masc., parfois empl. comme adj. en usage dans la lang. de la technol., princ. artis., dans la lang. pop. et en arg. A.− [Le compl. désigne un inanimé concr.] Correspond à casser*

(

cf. casser

I A).

Cf. casse-noix, casse-noisettes.1. TECHNOL. [Le composé désigne un nom d’instrument]

:

casse-bouteille , subst. masc.« Manchon de cristal couvert d’une lance de verre mince, qui se brise sous la pression de l’air, lorsqu’on place l’appareil sur le plateau de la machine pneumatique, et qu’on y fait le vide » ( Lar. 19 e , Nouv. Lar. ill. ). Rem. Le casse-vessie est un appareil analogue au casse-bouteille, la plaque de verre à casser étant remplacée par un morceau de vessie tendu et lié de façon à empêcher l’introduction de l’air (cf. Lar. 19 e , Littré, Guérin 1892; Nouv. Lar. ill. renvoie à crève-vessie)Des casse-bouteilles.

casse-coke (inv.). « Instrument employé dans les usines à gaz pour casser les gros morceaux de coke » ( Lar. 20 eet Lar. encyclop.)

casse-fer « Coin en acier que l’on place dans le trou carré de l’enclume et qu’on emploie pour casser le fer à froid » ( Lar.

 

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