574 personnes sont arrêtées, dont Jacques Sauvageot, le dirigeant de l’UNEF, principal syndicat étudiant, mais aussi José Rossi, Hervé Chabalier, Henri Weber, Guy Hocquenghem, Daniel Cohn-Bendit, Brice Lalonde, Bernard Guetta ou Alain Krivine.
Quel était le slogan de mai 68 ?
» Un étudiant saisit la balle au bond et inverse la formule: si, justement, il faut demander l’impossible ! On ignore encore aujourd’hui s’il s’agissait d’un emprunt ou d’une coïncidence, mais le slogan qui vient alors d’être inventé est très proche d’un autre, que le révolutionnaire cubain Che Guevara aurait prononcé peu avant sa mort, en 1967: « Soyons réalistes et faisons l’impossible. » « Élections, piège à cons ! » 30 mai 1968
Alors que la rue réclame sa démission, le général de Gaulle tente un coup de poker. Le 30mai1968, il dissout l’Assemblée nationale et convoque des élections législatives, dont il espère sortir légitimé. Les contestataires dénoncent aussitôt la manœuvre, avec cette formule choc: « Élections, piège à cons ! » Mais que veut-elle dire, au juste ? Que la démocratie représentative est un leurre et que le vrai changement passe par la rue, non par les urnes. Les Français, séduits jusque-là par le mouvement s’en éloignent car ils restent attachés au vote. Les élections de juin 1968 seront d’ailleurs un succès pour le général, avec près de 80 % de participants et une majorité absolue pour le parti qui le soutient, l’UDR.
« Ce n’est qu’un début, continuons le combat » 27 mai 1968
Le printemps des étudiants s’achève par une manifestation monstre, le 27mai, au stade Charlety, à Paris. Et c’est au cours de celle-ci que les 50000participants entonnent ce slogan, mi-optimiste, mi-mélancolique. Ils pressentent que le mouvement vit ses dernières heures. Début juin, la grève s’achève dans les usines ainsi que dans les administrations, et, le 14 du mois, les tout derniers manifestants sont évacués de l’université de la Sorbonne, vaisseau amiral de la révolte. Les cours peuvent reprendre, après un mois d’interruption.
Pour aller plus loin
Les Slogans de 68, J.-P. Legois, éd. First, 2008.
Pourquoi l’année 1968 Est-elle importante dans le monde ?
b. Le contexte géopolitique : les deux Grands fragilisés
Six ans après la crise de Cuba, qui a mis le monde au bord de la guerre nucléaire, les deux superpuissances font des efforts pour apaiser leurs relations.
En 1968, Les États-Unis et URSS connaissent une phase de détente. Ils tentent de freiner la course à l’armement et surtout d’empêcher la prolifération nucléaire, alors que la France et la Chine ont déjà accédé à cette technologie. Les deux Grands signent en 1968 le Traité de Non-Prolifération nucléaire (TNP).
D’un autre côté, les États-Unis s’enlisent dans le conflit qui a lieu au Vietnam. L’offensive du Têt, campagne militaire menée par le Front national de libération du Sud Vietnam et l’Armée populaire vitenamienne, vient de révéler au monde l’ampleur de la détermination des combattants Vietnamiens. L’image des États-Unis se dégrade. L’écart entre les idéaux affichés et la réalité de cette guerre, menée pour défendre la dictature de Saïgon, est de plus en plus flagrant.
Pourquoi l’année 1968 a T-elle marquée l’histoire ?
Un numéro collector à ne pas manquer. L’édito – Lire mai 68 à travers un tableau de Brueghel l’Ancien
Curieuse année que 1968, qui a déposé dans nos mémoires tant d’événements qui, cinquante ans après, apparaissent encore comme des marqueurs très importants de l’histoire du monde ! Les chars soviétiques à Prague. L’assassinat de Robert Kennedy. L’offensive du Têt, tournant de la guerre du Vietnam. Les Jeux olympiques de Mexico. Les enfants mourants du Biafra. Et, bien sûr, la France bloquée et sidérée du mois de mai. En comparaison, l’année précédente, 1967, a été reléguée dans les tiroirs oubliés de l’Histoire. Et la suivante n’a acquis une place dans la postérité que grâce au pied posé, en 1969, par un homme sur la Lune. Il y a ainsi des années charnières où les lames de fond – sociales, économiques, politiques – à l’oeuvre depuis longtemps éclatent et diffusent ensuite leur écume. Des années qui apparaissent comme un révélateur ou un accélérateur de l’Histoire, comme le dit dans ce numéro l’historien Jean-François Sirinelli à qui nous avons demandé quel était, cinquante ans après, l’héritage de 1968 en France.
Cinquante ans, donc. Deux générations. Une page se tourne maintenant. Un temps s’achève, celui des hommes et des femmes qui ont connu 1968, parce qu’ils en étaient des acteurs ou des spectateurs engagés et qui, ces trente dernières années, ont, pour certains, tenu les rênes du pouvoir, politique, économique, médiatique.
Comment Marianne Cohn est morte ?
Entre 1934 et 1944, elle connaît plusieurs exils : la famille part pour l’Espagne, Marianne et sa sœur sont envoyées à Paris.Dès 1941, la jeune Marianne entre en résistance puis participe à la construction du MJS (mouvement de la jeunesse sioniste). De septembre 1942 à janvier 1944, sous le pseudonyme de Colin, elle a pour tâche de faire passer des enfants juifs vers la Suisse. Arrêtée en 1943, elle est relâchée au bout de trois mois. C’est de cette période que l’on date – sans en être absolument sûr – la composition du poème « Je trahirai demain ».Le 31 mai 1944, elle est à nouveau arrêtée à Annemasse (probablement dénoncée) alors qu’elle a en charge une trentaine d’enfants et que seulement 200 mètres les séparent de la frontière suisse. Malgré la torture, elle ne livre aucune information à la Gestapo et refuse la proposition d’évasion de son réseau par crainte des représailles sur les enfants.Emmenée dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944 par la Gestapo, elle est assassinée à coups de bottes et de pelles.
Qui est Daniel TV ?
Biographie
Né le 5 avril 1958 à Paris, Daniel Schneidermann est un journaliste et animateur de télévision français, révélé au grand public pour son émission « Arrêt sur images » qui décrypte l’univers du PAF. Homme de convictions, Daniel Schneidermann l’est depuis sa plus tendre jeunesse. Et c’est pour suivre ses idées qu’il décide d’étudier au Centre de formation des journalistes avant d’intégrer la rédaction du journal « Le Monde » en 1979. Devenu grand reporter, le jeune journaliste observe la planète. Mais le monde de la télévision va petit à petit aiguiser son appétit critique, et c’est à partir de 1992 que Daniel Schneidermann se lance dans la rédaction de chroniques sur ce thème. Pendant plusieurs années, le critique va ainsi mettre en lumière les dessous et les rouages de la télévision française dans la droite ligne du travail engagé par de grands noms tels que François Mauriac ou Morvan Lebesque. Les chroniques de Daniel Schneidermann trouvent un écho inattendu auprès des lecteurs du quotidien. L’éditorialiste se voit alors confier les rênes de l’émission « Arrêt sur images » diffusée sur La Cinquième, une chaîne aujourd’hui disparue. Là encore, le programme trouve son public.
Qui est la vrai Marianne ?
», sur Marie Claire (consulté le 8 avril 2020)
Pourquoi Marianne s’appelle ainsi ?
Pourquoi s’appelle-t-elle Marianne ?
Marianne est l’assemblage des deux prénoms les plus répandus dans l’ancienne France : Marie et Anne. C’est donc une référence religieuse, Marie étant la mère du Christ et Anne celle de Marie.
Comment est-elle représentée ?
Marianne est coiffée du bonnet phrygien. Selon les représentations, ses cheveux peuvent être attachés ou non. Elle regarde au loin, et cela pour une bonne raison, puisqu’en tant que symbole universel, elle regarde le peuple dans son entièreté.
Même si sa représentation peut varier selon les époques et les styles, le rôle de Marianne reste inchangé. Elle est celle qui symbolise la République et la Liberté.
À ce jour, la représentation physique de Marianne la plus répandue a été réalisée par le sculpteur
Jean-Antoine Injalbert
, au XIXe siècle.
Qui est le portrait de Marianne ?
Le sculpteur girondin Alain Aslan s’inspirera ainsi de l’actrice pour réaliser le buste de Marianne qui sera exposé dans les mairies de France.Michèle Morgan en 1972
Peu de temps après, c’est une seconde actrice populaire qui représentera Marianne. Michèle Morgan pose comme modèle pour le buste. Pendant plusieurs années, elle fut l’une des actrices préférées des Français.
Dans « Le quai des brumes », Jean Gabin lui avait notamment adressé la célèbre réplique : « T’as de beaux yeux tu sais ».
Mireille Mathieu en 1978
Après avoir mis à l’honneur le cinéma, Marianne se met à la musique. En 1978, la star de la chanson française Mireille Mathieu est désignée à son tour pour représenter le symbole de la République. C’est à nouveau le sculpteur, natif de Lormont (33), Alain Aslan qui sera désigné pour la réalisation du buste.
Catherine Deneuve en 1985
En 1985, Marianne revient à ses premières amours, le cinéma.