Il y a deux ans, Roman Kolinka quittait Paris et son agitation pour s’installer à Uzès, petite commune du Gard où il avait ses souvenirs d’enfance. Il vit près de son grand-père, dans une maison familiale achetée par Marie Trintignant au début des années 80.
Où se trouve la tombe de Marie Trintignant ?
Tombe de Marie Trintignant et d’Alain Corneau : Cimetières : Cimetière du Père-Lachaise : 20ème arrondissement : Paris : Routard.com.
Qui est Mathis kolinka ?
Elle y commentait la journée : « J’en reviens (…) Pas détendue, Ginette. »
C’était en novembre 2013, pour les vacances de la Toussaint. Ginette Kolinka, matricule 78599, rescapée d’Auschwitz-Birkenau, est retournée avec sa famille sur les lieux de sa déportation. Ce n’était pas la première fois qu’elle y revenait, ni la dernière, elle y accompagne encore des lycéens, habituellement une à deux fois par mois. En revanche, c’était la première fois que l’ancienne déportée qui a mis tant d’années à parler de son histoire y était avec son fils, Richard Kolinka, ex-batteur de Téléphone, sa belle-fille, Hélène Kolinka, ses petits-fils, Mathis et Roman Kolinka, et Yoko, l’épouse de Roman. Trois générations de Kolinka sont revenues vivantes à Birkenau, comme un bras d’honneur à ceux qui avaient si soigneusement planifié leur extermination.
Eviter la douceur d’une belle journée
Ce jour-là, la famille pose pour la photo sous l’inscription « Arbeit macht frei ». Il fait beau, au-delà des barrières le ciel est presque bleu. Richard a ouvert son manteau, Ginette, lunettes de soleil sur le nez, toute petite entre Mathis et Roman, porte juste un gilet.
Qui est la mère de Richard Kolinka ?
Ginette Kolinka, née Cherkasky le 4 février 1925 à Paris, est une survivante du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz et, à partir des années 2000, passeuse de mémoire de la Shoah[1].
Ginette Cherkasky naît le 4 février 1925 dans une famille juive athée[2]. Elle a cinq sœurs aînées et un frère cadet, Gilbert, né le 15 juillet 1931.
Son père, Léon Cherkasky, d’origine ukrainienne[3], né à Paris le 10 août 1883, est tailleur et dirigeant d’un petit atelier de fabrication d’imperméables dans le quartier du faubourg du temple. Sa mère, Berthe Fairstin, née le 23 juin 1889 à Pitesti en Roumanie, est femme au foyer.
Elle est la mère de Richard Kolinka[4], batteur du groupe de musique Téléphone — dont les premières répétitions du 2 au 11 novembre 1976 se dérouleront dans sa cave[5] — et la grand-mère de l’acteur Roman Kolinka.
Elle passe sa petite enfance dans le 4e arrondissement de Paris puis à Aubervilliers avec ses parents, ses cinq sœurs et son frère[6],[7].
La Seconde Guerre mondiale bouleverse sa famille quand son oncle et son beau-frère sont arrêtés en 1941.
En juillet 1942, sa famille fuit son domicile en raison de son arrestation imminente. Ils rejoignent alors la zone libre, non occupée par les Allemands, et trouvent refuge à Avignon (Vaucluse).
Le 13 mars 1944, à dix-neuf ans, elle est arrêtée avec son père, Léon Cherkasky[8], son jeune frère de douze ans[2], Gilbert Cherkasky, et son neveu de quatorze ans, par la Gestapo à la suite d’une dénonciation[9]. D’abord incarcérée à la prison d’Avignon puis à celle des Baumettes, la famille est ensuite internée au camp de Drancy. Un mois plus tard, la famille est déportée par le convoi no 71[10] en direction du camp d’Auschwitz-Birkenau. C’est le même convoi que Simone Veil[11].
Qui est le voisin de Richard Kolinka ?
Philippe Torreton et Richard Kolinka ont la chance d’habiter deux maisons côte à côte dans le Val de Marne. Ils postent tous les jours sur les réseaux sociaux des petites vidéos, chacun dans leur jardin. Ce sont des poèmes mis en musique qui serviront de base à leur futur spectacle. Ils sont contraints de répéter sans leur troisième compère, le musicien Aristide Rosier.
De chaque côté de leur haie, pour bien respecter les gestes barrières, les deux artistes se retrouvent tous les jours. Philippe Torreton a tout prévu pour ces répétitions en plein air, il s’est aménagé un praticable avec une palette en bois. Richard Kolinka utilise parfois les feuilles comme instrument de percussion et a ressorti une batterie en carton !
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