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Vie Amoureuse De Bourvil?

by Judith Ferrier

Il épouse le 23 janvier 1943 Jeanne Lefrique, avec qui il aura deux fils : Dominique Raimbourg (né le 28 avril 1950 ), avocat pénaliste et député de la Loire-Atlantique de 2007 à 2017 ; Philippe Raimbourg (né le 18 mars 1953 ), professeur de finance à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’ESCP Europe.

Pourquoi Bourvil n’a plus voulu tourner avec Fernandel ?

Cela s’explique par le fait que l’acolyte de Louis de Funès dans Le Corniaud et La Grande Vadrouille n’ait plus jamais eu envie de travailler à nouveau avec son partenaire de jeu après le tournage de La cuisine au beurre.La cuisine au beurre : le tournage fut interrompu durant un mois à cause de Fernandel

En fait, Bourvil vouait une immense admiration à Fernandel depuis son enfance. Jouer à ses côtés dans un film était donc un rêve qui se réalisait pour le comédien. Malheureusement, Bourvil fut déçu par Fernandel sur le plan humain durant le tournage de La cuisine au beurre. L’inoubliable interprète du personnage de Don Camillo avait pour habitude de tout faire pour tirer la vedette à lui, en ne laissant guère d’espace à ses partenaires de jeu. Pour l’anecdote, le tournage de La cuisine beurre fut suspendu durant un mois après une énorme colère de Fernandel. Il faut dire que les prises de vues avaient débuté alors que le scénario était encore inachevé.

Quelle est la cause de la mort de Bourvil ?

Il y meurt le 23 septembre 1970 à 00h45, selon son acte de décès portant le numéro 1970/1442.

  • C’est l’Piston : une soixantaine de feuillets manuscrits, inachevés… et perdus.
    1. ↑ Selon une autre source, c’est lors d’une représentation à Lyon de Ouah ! Ouah ! que Bourvil est gêné par son kyste à l’oreille et que les médecins, après l’analyse du kyste, lui annoncent qu’il est atteint d’un cancer. Sa lourde chute de vélo sur le tournage des Cracks ne serait alors qu’à l’origine d’« un hématome et des douleurs permanentes dans le bas du dos », qui se sont ajoutées à sa maladie de Kahler. (Franck et Jérôme Gavard-Perret, « André Bourvil et Louis de Funès ou le parcours singulier d’un duo exceptionnel », sur Autour de Louis de Funès).
    2. ↑ « J’ai eu le prix à Venise, bon, j’en suis pas mal fier, mais je ne confonds pas vitesse et précipitation, Bourvil et Sarah Bernhardt. Le rire dans la qualité, c’est ce que je voudrais pouvoir faire. L’imbécile heureux, voilà mon emploi. Que je m’évade, de temps en temps, je ne dis pas non, mais ce sera toujours pour y revenir. » Bourvil ; Source : Maurice Bessy, André Bourvil, Denoël, 1972
    3. ↑ a et b Acte de naissance d’André Raimbourg, dans le registre d’état civil de Prétot-Vicquemare de 1917, page 5, acte no 8 du 28 juillet 1917, archives départementales de la Seine-Maritime.
    4. ↑ Marc Lemonier, Guide des lieux cultes du cinéma en France, Horay, 2005, p. 127.
    5. ↑ Philippe Crocq et Jean Mareska, Bourvil. De rire et de tendresse, Éditions Privat, 2006, p. 16-17
    6. ↑ Catherine Claude, Un certain Bourvil, Messidor, 1990, p. 29.
    7. ↑ Christian Plume et Xavier Pasquini, Bourvil, Bréa Editions, 1983, p. 9-13.
    8. ↑ Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 14
    9. ↑ Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 21
    10. ↑ Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 28
    11. ↑ Xavier Collombier, « Dominique Raimbourg nous parle de son père André dit Bourvil », France 3, Pays de la Loire,‎ 28 septembre 2012 (lire en ligne)
    12. ↑ « Bourvil fils entre à l’Assemblée nationale », Libération,‎ 6 septembre 2001 (lire en ligne)
    13. ↑ Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 46
    14. ↑ Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 32
    15. ↑ Sandro Cassati, André Bourvil. Une histoire vraie, City Edition, 2010, p. 67
    16. ↑ Laurent Delahousse, « André Bourvil, la rage de vaincre », documentaire Un jour, un destin, 23 octobre 2013, 41 min 30 s.
    17. ↑ Sandro Cassat, op. cit., p. 144
    18. ↑ Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit.
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    Pourquoi Bourvil ne voulait plus jamais travailler avec Fernandel après le tournage ?

    Ne supportant pas son attitude, Bourvil exige un rééquilibrage des plans et des répliques. Il refusera d’ailleurs de se rendre à la remise du prix Courteline, qui récompense l’humour cinématographique et qui devait honorer le duo. L’acteur ne voudra plus jamais travailler avec Fernandel.

    Est-ce que Bourvil et Fernandel s’entendait bien ?

    C’est le producteur Robert Dorfmann qui a l’idée de les confronter dans La cuisine au beurre, une comédie de Gilles Grangier sur fond de rivalité entre deux restaurateurs. Mais ce duel à l’écran va aussi se transposer dans la réalité. Pourtant, l’entente aurait du être cordiale entre ces deux rois de la comédie, d’autant que Bourvil nourrissait depuis son enfance une grande admiration pour Fernandel, de 14 ans son aîné. Au début de sa carrière, Bourvil interprétait même des chansons de Fernandel dans des radio-crochets et avait choisi le pseudo d’Andrel, en référence à son illustre modèle.Relations tendues

    Dès le début du tournage, en août 1963, les relations entre les deux hommes se tendent : mécontent du scénario inachevé qu’on lui a présenté, Fernandel pique une colère sur le plateau. Il plaque le tournage pendant 4 semaines et n’accepte de reprendre les prises de vue qu’à condition que le script soit réécrit. Sur le plateau, il ne salue personne et boycotte Claire Maurier, la jeune comédienne qui incarne son épouse dans le film. Dégoûté de l’attitude de Fernandel, Bourvil ne s’en laisse pas compter.

    Comment se termine la cuisine au beurre ?

    Le cœur de Christiane fond et André décide de recueillir l’ex-mari de sa femme. Mais le retour de Fernand frappe le mariage d’André de nullité et Fernand ne veut pas entendre parler de divorce.

    André devient d’une jalousie féroce; de plus Fernand refuse de l’aider dans son travail. Les jours passent… les deux hommes se rapprochent et même s’entendent sur le dos de Christiane. Fernand fait partager à André sa passion pour les boules et la pêche… Un soir de bringue, André disparaît laissant une lettre d’adieu. Fernand, qui l’aime à sa manière, mais qui ne veut reprendre ni la vie avec sa femme, ni surtout son travail de cuisinier, le rattrape à la gare. Ce dernier ne veut rien entendre. Fernand lui avoue alors qu’il n’a jamais été prisonnier en Sibérie. André promet de garder le secret; il lui donne également de l’argent et la clé d’une petite maison qu’il possède en Normandie.

    Quelle est la cause du décès de Bourvil ?

    Il y meurt le 23 septembre 1970 à 00h45, selon son acte de décès portant le numéro 1970/1442.

  • C’est l’Piston : une soixantaine de feuillets manuscrits, inachevés… et perdus.
    1. ↑ Selon une autre source, c’est lors d’une représentation à Lyon de Ouah ! Ouah ! que Bourvil est gêné par son kyste à l’oreille et que les médecins, après l’analyse du kyste, lui annoncent qu’il est atteint d’un cancer. Sa lourde chute de vélo sur le tournage des Cracks ne serait alors qu’à l’origine d’« un hématome et des douleurs permanentes dans le bas du dos », qui se sont ajoutées à sa maladie de Kahler. (Franck et Jérôme Gavard-Perret, « André Bourvil et Louis de Funès ou le parcours singulier d’un duo exceptionnel », sur Autour de Louis de Funès).
    2. ↑ « J’ai eu le prix à Venise, bon, j’en suis pas mal fier, mais je ne confonds pas vitesse et précipitation, Bourvil et Sarah Bernhardt. Le rire dans la qualité, c’est ce que je voudrais pouvoir faire. L’imbécile heureux, voilà mon emploi. Que je m’évade, de temps en temps, je ne dis pas non, mais ce sera toujours pour y revenir. » Bourvil ; Source : Maurice Bessy, André Bourvil, Denoël, 1972
    3. ↑ a et b Acte de naissance d’André Raimbourg, dans le registre d’état civil de Prétot-Vicquemare de 1917, page 5, acte no 8 du 28 juillet 1917, archives départementales de la Seine-Maritime.
    4. ↑ Marc Lemonier, Guide des lieux cultes du cinéma en France, Horay, 2005, p. 127.
    5. ↑ Philippe Crocq et Jean Mareska, Bourvil. De rire et de tendresse, Éditions Privat, 2006, p. 16-17
    6. ↑ Catherine Claude, Un certain Bourvil, Messidor, 1990, p. 29.
    7. ↑ Christian Plume et Xavier Pasquini, Bourvil, Bréa Editions, 1983, p. 9-13.
    8. ↑ Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 14
    9. ↑ Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 21
    10. ↑ Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 28
    11. ↑ Xavier Collombier, « Dominique Raimbourg nous parle de son père André dit Bourvil », France 3, Pays de la Loire,‎ 28 septembre 2012 (lire en ligne)
    12. ↑ « Bourvil fils entre à l’Assemblée nationale », Libération,‎ 6 septembre 2001 (lire en ligne)
    13. ↑ Philippe Crocq, Jean Mareska, op. cit., p. 46
    14. ↑ Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit., p. 32
    15. ↑ Sandro Cassati, André Bourvil. Une histoire vraie, City Edition, 2010, p. 67
    16. ↑ Laurent Delahousse, « André Bourvil, la rage de vaincre », documentaire Un jour, un destin, 23 octobre 2013, 41 min 30 s.
    17. ↑ Sandro Cassat, op. cit., p. 144
    18. ↑ Christian Plume, Xavier Pasquini, op. cit.
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    Est-ce que Bourvil avait une maîtresse ?

    Ce 18 avril, France 3 rediffuse, à 20h50, le dernier film tourné par Bourvil. Il reste peu de mystères autour de cet homme intègre. Sauf une amitié, dont certains dirent qu’elle fut amoureuse, avec sa partenaire-fétiche : Pierrette Bruno.

    Sur Bourvil, tout a été dit : son talent exceptionnel qui le faisait passer, avec une facilité apparente, de la comédie au drame ; sa générosité non feinte et discrète envers ses partenaires et ses proches ; sa capacité à supporter, de Fernandelà Louis de Funès, les caractères les plus difficiles ; sa vie de famille exemplaire auprès de son épouse, Jeanne, qui fut son amour de jeunesse, et de leurs deux fils. Sa maladie même, qui devait l’emporter à l’automne 1970, a été abondamment racontée, le cancer ne lui ayant laissé que peu de répit.

    De Fernandel à Bourvil

    Reste une interrogation. A la fois anecdotique mais révélatrice de la pudeur et de la morale de l’artiste. En 1958, André Bourvil, qui continue de mener de front chanson, cinéma et scène, choisi comme partenaire pour l’opérette Pacifico, Pierrette Bruno.

    Quel est le métier de Bourvil dans La Grande Vadrouille ?

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    La Grande Vadrouille est un film franco-britannique réalisé par Gérard Oury, sorti en 1966.

    Deuxième comédie de Gérard Oury après Le Corniaud, le film se déroule durant la Seconde Guerre mondiale dans la France occupée et raconte les déboires de deux Français — totalement opposés par leurs caractères et leurs origines sociales — se retrouvant obligés d’aider un petit groupe d’aviateurs britanniques à se rendre en zone libre, tout en étant poursuivis par les Allemands. Ces deux Français sont interprétés par Bourvil et Louis de Funès, duo vedette du Corniaud, qui jouent respectivement un peintre en bâtiment un peu naïf et un chef d’orchestre de l’Opéra de Paris très acariâtre et imbu de sa personne.

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    Avec plus de 17 millions de spectateurs lors de sa 1re exploitation en salles (de 1966 à 1975), le film demeure pendant plus de trente ans le meilleur score du box-office français toutes nationalités confondues (avant d’être dépassé par Titanic en 1998) et durant plus de quarante ans le plus grand succès d’un film français sur le territoire français, avant d’être dépassé par Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon en avril 2008. Cependant, proportionnellement à la population française des deux époques, La Grande Vadrouille reste au premier rang. Il est à ce jour troisième au palmarès des films français les plus vus en France, précédé par Bienvenue chez les Ch’tis et Intouchables.

    En 1942, pendant l’Occupation, un bombardier[1] britannique embarquant cinq hommes d’équipage est abattu au-dessus de Paris par la Flak, lors d’un retour d’assaut aérien. Ses occupants sautent en parachute. Deux sont faits prisonniers, les trois autres parviennent à échapper aux Allemands. Le premier, sir Reginald Brook (alias « Big Moustache »), atterrit dans le zoo de Vincennes, le second, Peter Cunningham, sur la nacelle d’un peintre en bâtiment, Augustin Bouvet, et le dernier, Alan MacIntosh, sur le toit de l’opéra Garnier avant de se réfugier dans la loge d’un chef d’orchestre acariâtre, Stanislas Lefort.

    Bouvet et Lefort doivent alors, malgré eux, cacher les aviateurs avant de les aider à rejoindre la zone libre, et de là l’Angleterre. Pourchassés par les Allemands et notamment par le major Achbach, les fugitifs traversent de nombreuses péripéties lors de leur voyage vers la Bourgogne. Ils franchiront enfin la fameuse « ligne de démarcation », avec l’aide de Germaine, la patronne de l’« hôtel du Globe » à Meursault, et atteindront la zone libre en planeurs.

    Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

    Gérard Oury en 2001. Non crédités Photo en noir et blanc d'une femme âgée d'une trentaine d'années.

    Qui est mort de la maladie de Kahler ?

    Pompidou: cinq ans de «grippes à rechutes»

    Le 2 avril 1974, Georges Pompidou, atteint de la maladie de Kahler,

    meurt deux ans avant la fin de son mandat. Président de la République depuis le 20 juin 1969, le nouveau chef de l’Etat apprend, probablement quelques mois après sa prise de fonctions, qu’il est atteint de cette affection voisine du cancer des os. Dès le mois de mai 1968, alors qu’il était Premier ministre, Georges Pompidou avait dû suivre un traitement de vitamines et de corticoïdes.

    Jusqu’au bout, le président de la République choisit de ne rien dire de son cancer. L’Elysée ne fera aucune déclaration officielle avant le communiqué du secrétariat général de la présidence, qui, le 2 avril à 22h05, annonce le décès. Avant ce jour, Georges Pompidou ne souffre que d’épuisantes «grippes à rechutes».

    C’est pourtant à partir de 1972 que les rumeurs, plus tard alimentées par les demi-confidences privées du chef de l’Etat, commencent à courir Paris. Soigné par d’importantes doses de cortisone, le président de la République en est physiquement transformé, notamment par l’enflure du visage. En décembre de cette année-là, «grippé», il ne fait qu’une apparition à l’arbre de Noël de l’Elysée. Le 3 janvier 1973, il reçoit assis les voeux des journalistes; un mois plus tard, il ne peut présider le Conseil des ministres.

     

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