Pour passer le cap du transfert, il peut être utile de : Parler ouvertement de ses sentiments envers l’analyste. Cela peut aider à explorer les sentiments transférentiels et à les comprendre. Discuter des réactions de l’analyste aux sentiments transférentiels du patient.
Pourquoi je fais un transfert sur mon psy ?
Alliance psy – patient
Une fois que les éléments autour du transfert ont été discutés, il est impératif pour le psychanalyste de marquer la bonne distance vis à vis de son patient. Cette distance est nécessaire pour ne pas rompre l’alliance thérapeutique avec le patient et ainsi préserver son efficacité.
Les rapports et échanges doivent rester strictement professionnels. Ainsi, le psychologue ne doit jamais répondre ou rentrer dans le jeu du patient lorsque le transfert opère. Cela va à l’encontre du protocole psychanalytique.
À toi de jouer
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Comment savoir si son psy est amoureux ?
Un thérapeute expert construira un environnement où certaines lignes sont inviolables, et 100% de l’attention est consacrée à votre traitement.
Cependant, les lignes peuvent devenir floues au cours du traitement.
Avec le transfert, une partie vitale du processus de guérison, et le contre-transfert comme sous-produit, l’attirance mutuelle est une forte possibilité en thérapie.
La thérapie se concentre sur les expériences émotionnelles et les troubles intérieurs des clients. Lorsqu’un thérapeute admet avoir des sentiments pour un patient, le patient commence à imaginer les deux comme un couple romantique. L’accent de l’expérience se déplace vers les circonstances extérieures. En conséquence, le but même de la thérapie est sacrifié.
Si le patient veut parler de sa propre attirance, le thérapeute doit le reconnaître et le ramener doucement à la source de l’attirance et à la façon dont elle a commencé. Avec cette reconnaissance des deux côtés, le client peut comprendre sa motivation et, encore une fois, l’attention lui revient.
« Quels sont les signes que mon thérapeute est attiré par moi ? »
Qu’est-ce qui vous fait penser : « Je pense que mon thérapeute est attiré par moi. » ? Il est souvent suggéré que les clients en situation de transfert peuvent ressentir cela indépendamment du contre-transfert qui a lieu.
Le La liste suivante fournit quelques signes que votre thérapeute est attiré par vous :
- Modifications des séances thérapeutiques : Prolonger les séances inutilement, réduire le tarif à votre profit.
- Changements de comportement : s’habiller d’une certaine manière, se rapprocher de vous pendant les séances et chercher à vous toucher plus fréquemment. Des aspects de votre vie sont également évités de peur de vous contrarier, d’entraver votre rétablissement.
Est-ce qu’un psy peut tomber amoureux de sa patiente ?
1) L’Amour du psychologue en psychothérapie – entre Eros et Joie divine
Le transfert amoureux est parfois inévitable en psychothérapie. C. G. Jung nous dirait qu’il y a au moins 4 personnes qui se rencontrent dans une alliance thérapeutique. S’il y a deux êtres d’os et de chairs, il y a aussi au moins deux figures archétypales : animus et anima.
Le sentiment amoureux en psychologie, tantôt vécu comme un frein, pouvant mettre fin à une thérapie, si vécu comme une source de passion – c’est à dire que patient et thérapeute tombent dans une relation amoureuse de chair – il peut aussi sublimer une psychothérapie.
1) Dans le premier cas, l’amour peut mettre à mal un travail thérapeutique s’il est vécu selon le principe de l’Eros. Il est d’ailleurs contraire au code de déontologie des psychologues. Le patient perd la neutralité bienveillante, et la sécurité. Il rejoue un schéma qui peut ne pas lui convenir avec son thérapeute, sur le moyen et long terme.
2) Dans le deuxième cas, l’Amour peut sublimer la thérapie s’il est vécu selon une Joie – dans le sens spinoziste du terme. Il faut de ce fait au psychologue, être bien plus qu’un sachant, il lui faut être sage, pour ne pas céder à ses passions passives, et pouvoir Aimer de façon vertueuse.
A en croire Spinoza (selon l’Ethique), seul l’homme pratiquant des exercices spirituels, permettant de « transformer chaque passion en vertu, et chaque occasion de tristesse en source de joie » pourra aimer vraiment. Il faut donc au psychologue une connexion forte à la spiritualité, à l’intuition existentielle, sans pour autant tomber dans le rôle de gourou ou mystique, pour Aimer vraiment. Il y a là un subtil équilibre à cultiver pour le thérapeute.
© Naomi Salome – L’Amour peut sublimer une psychothérapie
2) L’Amour dans le processus thérapeutique ? du Docteur Christophe Massin
Voilà un passage marquant, qu’une consœur m’a partagé, qui en dit long sur ce qui est important selon certains psychologues dans la psychothérapie. L’extrait suivant est extrait de l’ouvrage « Souffrir ou Aimer ? Transformer l’émotion » du psychiatre Christophe Massin.
L’approche de ce psychiatre est teintée d’une spiritualité, indienne. Le Docteur Massin ayant suivi les enseignements, entre autres, de Swami Prajnanpad.
Voici ce que nous dit le psychiatre :
« Je veux souligner le point qui joue un rôle crucial dans une démarche de guérison de la souffrance. La compréhension intellectuelle de ses propres fonctionnements ne suffit pas. La sensibilité doit être touchée.
Une personne en souffrance, pour changer, a besoin de recevoir de l’attention, et mieux, de l’Amour. Il lui faut se départir de défenses, d’inhibitions, et de tensions, qui l’empêchent de s’en imprégner, donc se rendre véritablement réceptive.
Elle apprendra simultanément à identifier son besoin, et à demander.
Comment travailler son contre-transfert ?
Pour pouvoir travailler son contre-transfert, l’analyste a besoin de s’inclure dans la situation analytique, ne pas s’imaginer ni supérieur ni normal face à un patient inférieur et malade, comme cela s’est fait pendant longtemps, alors que le contre-transfert était sous-estimé et pris pour un phénomène névrotique qui, …
Qu’est-ce qu’un transfert affectif ?
Temps de lecture: 4 min
En psychanalyse, le transfert est la projection de sentiments ou de désirs de la personne en analyse sur une tierce personne, celle-ci étant généralement son analyste. Ainsi, le patient ou la patiente reproduit un sentiment connu ainsi que des émotions familières, envers la personne qui l’écoute.
Cette projection peut trouver sa source dans le rapport aux parents, à des amant·es passé·es, à des traumatismes enfouis. Le transfert est alors une mise en scène, au présent, de souffrances antérieures sur lesquelles on n’arrive pas toujours à mettre de mots. Patient·e et thérapeute rejouent métaphoriquement la situation problématique et débloquent ainsi le traumatisme.
Dans son essai Comme psy comme ça, la YouTubeuse et psychologue clinicienne Emmanuelle Laurent rappelle que le phénomène de transfert n’est pas exclusivement réservé à la thérapie:
«On suppose un savoir à quelqu’un souvent dû à sa fonction (mais ça se retrouve aussi en amour) et ce savoir devient une forme de pouvoir. C’est le médecin qui va me soigner, donc je le laisse trifouiller mon vagin si j’ai une mycose. […] Quand un médecin prescrit des comprimés placebo pour une maladie bénigne, il use aussi du transfert, il compte sur l’argument d’autorité pour soigner. C’est de la suggestion, quasi de l’hypnose, la main de Maman sur le ventre avant de s’endormir. […] Freud repère cette soumission du soigné par rapport au soignant et rapproche ça aussi du comportement de l’élève face au professeur, de l’enfant face au parent…»
Elle souligne que cette confiance, parfois quasi aveugle, est nécessaire. En effet, la thérapie ou les cours face à un·e professeur·e se révéleraient totalement vains si on les abordait en n’y croyant pas du tout: «Une fois qu’on a dit ça, à quoi ça sert de repérer ce schéma dans le soin psychique?
C’est quoi un transfert amoureux ?
Le terme « transfert amoureux » est aujourd’hui rarement utilisé dans les écrits psychanalytiques contemporains. Cette appellation tire son origine des écrits de Freud (1915) et caractérise les patients qui manifestent ouvertement une affection ou un besoin d’amour pour leur thérapeute.
Pourquoi on s’attache à son psy ?
Qu’est-ce que le transfert ? Est-il normal que je m’attache à mon psychanalyste ? Tombe-t-on amoureux de son psychanalyste ?
Il est tout à fait normal de s’attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C’est une situation permettant d’accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde. La personne analyste, détournée du champ du regard, puisque derrière le divan, va pouvoir être investie d’affects, d’affection, comme un proche, ou un parent de la petite enfance. L’analyse va pouvoir alors se dérouler.
Freud nommait amour de transfert, la part d’idéalisation que l’analysant voue à son analyste. Cet amour est la condition d’une « névrose de transfert » qui se crée dans la cure analytique, permettant le travail analytique lui-même. Guérir par l’amour. C’est la condition du travail analytique lui-même.
Pour de nombreux auteurs psychanalytiques, le transfert a pris une extension très large, désignant l’ensemble des phénomènes qui constituent la relation du patient (l’analysant) à l’analyste.
Cette part d’idéalisation peut se transformer en attachement inconditionnel, que l’on peut qualifier de « passion de transfert », il peut se produire alors des accidents dans l’analyse.
Quand arrêter la thérapie ?
Souvent, des signes peuvent nous mettre sur la voie, abonde Emmanuelle Lacroix, psychothérapeute: « l’impression de ne plus rien avoir à dire et ce plusieurs séances d’affilée, un manque d’envie à l’idée de s’y rendre peuvent indiquer que la thérapie touche à sa fin. »Prendre son temps
Attention, il n’existe pour autant pas de norme en matière de « durée ». Certaines personnes vont ainsi avoir besoin de consulter durant des années, d’autres se satisfaire de quelques mois. Inutile donc de se comparer à untel qui s’est débarrassé d’une phobie en trois mois alors qu’on ne parvient pas à décrocher de ces rendez-vous depuis quatre ans. Cela ne veut pas dire qu’on est un(e) mauvais(e) élève, ni dans un cas, ni dans l’autre.
« Je me souviens d’une amie qui s’étonnait, au bout de deux ans, que je continue de consulter alors qu’elle même avait résolu son problème en huit mois, raconte Caroline, 46 ans. J’avais eu la désagréable sensation d’être la cancre de service qui redoublait sa 4ème. »
Apprendre à gérer seul ses angoisses
Si généralement les psychologues laissent leurs patients prendre l’initiative et attendent que ces derniers mettent le sujet de la « fin » sur la table, d’autres tentent de les aiguiller lorsqu’il leur apparait que les séances ne sont plus vraiment productives. Il arrive ainsi à Emmanuelle Lacroix de le signifier à certains de ses patients. « Je leur dis que j’ai l’impression qu’on a fait le tour. Si je sens qu’ils ne sont pas totalement prêts, je propose d’espacer les séances. »Une méthode approuvée par Laura Gélin. « Le fait de prendre un rythme bi-mensuel permet de vérifier que l’on est capable de gérer ses angoisses même en ne voyant pas son psy toutes les semaines. C’est un détachement en douceur.
Comment savoir si son psy est efficace ?
Une fois que l’indication d’une psychothérapie est posée, ne consultez que des professionnels dont la formation est reconnue. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC), l’EMDR ou la Thérapie Interpersonnelle (TIP) sont les seules à avoir prouvé leur efficacité scientifiquement.
Comment accepter une séparation non voulue ?
Et de regretter: « nous vivons dans une société où l’on a tendance à refuser la douleur, à la contrer. Observer ses émotions, les vivre en pleine conscience plutôt que les enterrer, c’est une étape indispensable du processus. »
« Une relation amoureuse constitue un engagement profond. On n’y met pas un terme sans que cela soit difficile à vivre, il nous faut faire le deuil de notre couple, de nos projets d’avenir. Une séparation réveille en outre parfois de vieilles blessures narcissiques non cicatrisées, nous faisant revivre une deuxième fois ou plus des abandons toujours difficiles à surmonter », abonde Béatrice Voirin, coach et psychothérapeute. « Or ironiquement, bien que la plupart des gens aient déjà traversé une telle épreuve, la souffrance d’une rupture est encore bien souvent banalisée. »Par conséquent, insiste Béatrice Voirin, « la première chose à faire est d’accepter la réalité, aussi triste et douloureuse soit-elle ». Accepter de devoir en passer par les larmes, ne pas lutter, pour un temps. « Se dire que nous avons le droit, voire besoin d’être malheureux! »
Tenter de comprendre les causes de la rupture
Passée l’acceptation, autre étape tout aussi cruciale, poursuit Lisa Letessier: « tenter de comprendre ce qui s’est passé ». Lorsqu’on ne sait pas pourquoi cela s’est terminé, comme c’est le cas pour Cécile, pourquoi l’autre est parti, difficile en effet de ne pas ressasser. « Parfois, on est encore en contact avec l’autre et il est alors possible d’obtenir des réponses. Parfois ça n’est pas le cas et il faut travailler seul(e) », décrit Lisa Letessier. Elle propose alors à ses patients « d’écrire le récit de cette histoire, de manière chronologique, avec le maximum de détails, puis de se faire lire ce texte par une tierce personne.
Comment ne pas tomber en dépression après une rupture amoureuse ?
De même, un rendez-vous avec un professionnel de santé s’impose à partir du moment où les troubles ont des conséquences sur la santé physique, psychique et dans la vie socio-familiale. Par exemple, lorsque le manque d’appétit entraîne une perte de poids, le manque de sommeil engendre une incapacité à aller travailler… Dans certains cas, une prise en charge médicamenteuse peut se révéler nécessaire, en complément d’un travail psychothérapeutique. Les bons réflexes pour surmonter une dépression amoureuse
Quelques conseils permettent de limiter les risques de dépression amoureuse :
- Tout d’abord, il faut accepter de prendre son temps pour surmonter la séparation. Cette épreuve est une sorte de deuil avec toutes les étapes s’y référant (l’état de choc et le déni, la colère, la négociation, l’enquête, la dépression, la reconstruction et enfin l’acceptation) ;
- S’autoriser à exprimer ses émotions ;
- Sortir et rencontrer des amis mais aussi de nouvelles personnes à travers des sorties, de nouvelles activités ;
- Prendre soin de soi en se recentrant sur son bien-être : changer de coiffure, commencer un nouveau sport…
- De manière plus pratique, se débarrasser de tout ce qui nous rappelle la personne en question (photos, objets…) ;
- Faire des changements dans son logement : repeindre, bouger les meubles, changer des éléments de décoration particulièrement dans la chambre. Et surtout, si c’est possible : changer le lit et la literie. Ou au moins les oreillers et le linge de lit, autant d’éléments liés à l’intimité de la relation passée ;
- Travailler sur le remplacement d’idées négatives par des idées positives et appliquer les principes de la psychologie positive ;
- Garder et entretenir une bonne image de soi-même est essentiel.
Quels sont les signes d’une rupture définitive ?
D’autres vont enchaîner les relations tampons et répéter les mêmes erreurs que dans la relation précédente tout en faisant payer au(x) nouveau(x) partenaires ce qu’elles ont vécu.
Heureusement, le temps répare et aide à y voir plus clair sur les décisions sentimentales futures. Aussi douloureuses soient-elles, les ruptures amoureuses permettent aussi de se remettre en question et de grandir.
Sachez reconnaître les signes d’une relation terminée pour ne pas rester trop longtemps dans une histoire qui ne vous rend plus heureux(se).
Sommaire du diaporama
Comment savoir si une histoire d’amour est terminée ?
Ceci vous aidera à prendre la bonne décision. Les disputes récurrentes
Les disputes rythment votre quotidien ? Le moindre sujet est source de conflit ? Ce signe doit également vous alerter : il annonce sûrement la fin de votre relation amoureuse.
Le sentiment d’être toujours énervé contre lui/elle
Tout vous énerve chez votre compagne/compagnon (ses mimiques comme ses défauts que vous appréciiez tant au début) ? Il/elle a des habitudes et vous sentez que vous n’arrivez plus à les supporter ? Ne cherchez plus : vous souhaitez sans doute continuer votre chemin seul, sans votre conjoint à vos côtés.
L’ennui
Si, au début de votre relation, vous aimiez partager plein de choses avec votre moitié, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Pire, vous vous ennuyez à ses côtés. Si vous êtes dans cette situation, essayez d’en discuter ensemble. À partir de là, vous aurez une idée plus claire sur ce que vous souhaitez faire : poursuivre votre relation s’il/elle accepte de prendre en compte vos ressentis, ou y mettre un point final.
L’absence de projets à deux
Se marier, faire un enfant, voyager ou même acheter une maison, tous ces projets étaient les vôtres il y a encore quelque temps. Vous les aviez en commun et vous rêviez de les concrétiser ensemble, main dans la main.
Pourquoi je n’arrive pas à le quitter ?
D’autres repères seront créés, et vous allez voir, c’est étonnant à quel point nous nous adaptons plus facilement que nous l’avions imaginé. Parce que vous avez peur de blesser l’autre
Même si votre relation a atteint le point de non-retour, il n’en reste pas moins que vous avez et aurez toujours du respect pour l’autre. Je ne parle pas ici des relations toxiques. Je parle de celles qui ont simplement le poids de la routine sur les épaules. Celles qui font du surplace par manque d’amour et de pétillant. Vous avez toujours eu du respect l’un envers l’autre, mais vous ne l’aimez plus, tout simplement. Sachez que c’est une grande marque de respect que de lui donner l’occasion d’être aimé par une autre qui saura le faire plus que vous. Laissez tomber votre culpabilité. L’autre s’en remettra, et vous aussi.
Parce que le sentiment d’échec est trop lourd
Vous avez tellement investi dans cette relation que, selon vous, la séparation vous paraît comme un échec total. La société nous dicte souvent ce dont devrait avoir l’air notre vie, et chaque jour, elle tente de nous convaincre que tout est plus merveilleux en couple. Pourtant, ce n’est vraiment pas toujours le cas. Ne voyez pas la rupture comme un échec, voyez-la comme un nouveau départ.
Quelle est la durée d’une thérapie ?
Les séances de thérapie durent entre 45 et 50 minutes et sont typiquement espacées d’une semaine. Les rendez-vous débutent toujours à l’heure juste, ex. 9h, 10h, (pas 9h30). Les séances ne durent pas l’heure complète, de façon à laisser 10 minutes entre les clients pour écrire les notes de thérapie, et pour que le thérapeute puisse se préparer pour le prochain client.
Si vous êtes en détresse, il possible d’être vu plus fréquemment (2 fois par semaine). Alternativement, si vous vous sentez relativement stable ou que vous l’engagement financier lié à une séance hebdomadaire est trop élevé pour vous, vous pouvez demander à espacer un peu plus vos séances (aux 2 ou 4 semaines). Néanmoins, une périodicité d’une semaine est généralement recommandée puisque cet espacement permet à la personne traitée de travailler sur les sujets discutés avec le thérapeute durant la séance précédente, tout en évitant d’avoir à mettre à jour la ou le thérapeute avec un grand nombre d’événements qui auraient pu avoir lieu sur une plus grande période de temps.
Comment savoir si on a un bon psy ?
Si vous l’avez déjà lu, vous êtes sur le point d’avoir toutes les clés en main pour trouver ce qu’il vous faut ! Le premier rdv : le moment de sentir si c’est le bon psy
Normalement et si vous avez suivi les conseils de l’article précédent, vous lui avez parlé au téléphone avant la première séance. Vous avez donc choisi ce professionnel en respectant les critères proposés. Alors quel sera élément à prendre en compte pour savoir si vous êtes avec le bon psy ?
Ce sera bien-sûr le fait que votre sentiment positif initial soit confirmé.
Mais ce n’est pas suffisant. En fait, il y a plusieurs choses à vérifier…
Quelle est l’attitude d’un bon psy ?
D’abord, un bon psy doit savoir vous rassurer avec une attitude sécurisante. Cela se traduit notamment par un discours clair sur :
- sa façon de travailler (les méthodes utilisées, leurs objectifs, les bénéfices potentiels) ;
- le cadre de ce travail (la durée des séances, la fréquence, la gestion des rdv ratés, les tarifs, etc.) ;
Et surtout, il doit se positionner dans une bienveillance inconditionnelle ou à minima, une absence de jugement clairement perceptible.
Dans le cas contraire, on est plutôt mal barré… et il vaut certainement mieux aller voir ailleurs. Et tout cela est valable que ce soit un psychologue, un psychiatre un psychanalyste ou autre.
Comment savoir si je suis avec le bon psy ?
Et que doit-il s’être passé l’issue de ce premier rendez-vous ?!
Comment savoir si une thérapie fonctionne ?
Savoir si une psychothérapie est efficace – La question est simple, mais souvent négligée : La thérapie est-elle vraiment utile ? Si l’on admet que l’on peut gérer les défis de la vie sans l’aide d’un thérapeute, quelles preuves avons-nous pour suggérer que son soutien est vraiment efficace ? Existe-t-il de meilleures solutions, comme l’autogestion de la santé ou la discussion avec les amis et la famille ? Comment la psychothérapie se compare-t-elle aux traitements médicaux comme les médicaments en termes d’efficacité ?
Comment savoir si une psychothérapie est efficace ?
Si vous constatez que, même lorsque des situations difficiles se présentent, vous ne réagissez plus de manière excessive, mais que vous réagissez de manière plus équilibrée, cela indique que des progrès ont été réalisés grâce à la thérapie.
L’évolution de votre attitude et de votre mode de vie pendant la thérapie peut révéler si vos séances ont un impact positif. Cela étant dit, il vous appartient de ressentir sur le plan émotionnel si vous vous sentez évoluer favorablement par rapport à la thématique de départ.
Quelle fréquence voir un psy ?
La fréquence des séances est généralement d’une par semaine, mais elle peut être plus ou moins élevée, selon les besoins et les phases de la psychothérapie.
Certaines de ces thérapies brèves débouchent sur la nécessité d’aller plus loin, le besoin d’en savoir plus. Une psychanalyse peut alors être envisagée. Cette cure, car tel est son nom, vise à un remaniement de l’être.
Cette technique lui permet d’appréhender son inconscient, c’est-à-dire ce qui se passe dans sa tête à son insu. La fréquence de consultation dans le cadre d’une cure analytique est de deux à quatre séances par semaine et elle s’inscrit dans une durée plus longue que les thérapies précédentes, en général plusieurs années.
Quels sont les prix et les remboursements ?
Le tarif d’une consultation est entre 40 et 70 euros. La prise en charge des consultations chez le psychologue est possible si le praticien exerce au sein d’un Centre médico-psychologique (CMP) et dans le cas où vous avez d’abord consulté votre médecin traitant qui vous adresse au psychologue exerçant dans l’un de ces établissements. Même chose si votre médecin traitant vous adresse à un psychologue qui exerce dans un hôpital.
Certaines mutuelles proposent cependant une prise en charge des consultations de psychologie qui ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale.
Face à l’impact psychologique de la pandémie de Covid-19, les complémentaires santé ont néanmoins décidé d’agir en annonçant le remboursement des consultations de psychologues. Sous certaines conditions : un minimum de quatre séances chez un psychologue libéral par an pourra être remboursé, “dès le premier euro facturé au patient”, “après orientation médicale” et “dans une limite de 60 euros par séance”, précisent les communiqués de la Mutualité Française et de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) parus le 22 mars 2021.
Quelle fréquence rdv psy ?
Ai-je le choix du rythme des séances ? Toutes ces questions n’ont finalement qu’une seule réponse : ça dépend !
En général, on vous propose une séance toutes les semaines, voire toutes les deux semaines avec un objectif central : vous soulager efficacement et durablement de vos soucis et de vos problèmes en vous apportant une aide psychologique régulière en ligne. Plus spécifiquement, il s’agit de :
- renforcer la relation de confiance avec votre psychologue ;
- concentrer vos efforts afin d’éviter de s’éparpiller ;
- préserver votre motivation dans le travail tout au long de la thérapie ;
Selon le motif de la consultation, le psychologue peut vous proposer de vous voir plusieurs fois par semaine ou une fois par mois. Par exemple, dans le cas d’un burnout, je propose parfois deux consultations dans une même semaine pour ensuite allonger le rythme en accord avec le patient. Le but est de le soulager au plus vite, pour engager un travail plus profond ensuite.
Un rythme qui s’adapte à vous
Le rythme des consultations peut donc s’adapter tout au long de votre prise en charge, en fonction de vos besoins.