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Les Nephilims : Entre Anges Déchus et Démons – Mythe et Réalité

by Margaret Jacob

Au sommaire IMAGYNA :

  • Les Nephilims sont des personnages de la Bible résultant de l’union entre les descendants de Seth et les descendantes de Caïn, selon le sixième chapitre de la Genèse.
  • Le mot « nephilim » apparaît deux fois dans la Torah, où il est souvent traduit par « géants », mais peut aussi être rendu tel quel.
  • Les interprétations du mot « nephilim » suggèrent qu’il pourrait signifier « ceux qui sont tombés », « ceux qui tombent » (des anges déchus), ou « ceux qui font tomber » (qui corrompent les âmes des hommes).
  • La tradition mentionne sept archanges, dont les noms les plus courants sont : Uriel, Barachiel, Sealtiel, Chamuel, Michel, Gabriel et Raphaël.
  • Michel est réputé pour mettre en déroute les anges rebelles, Georges combat victorieusement les dragons symbolisant le Mal incarné, et Raphaël est connu pour les guérisons ainsi que comme l’ange de la science et du savoir.
  • Les nephilims sont sujets à différentes interprétations, certains rabbins soutenant qu’il s’agit de personnages issus d’unions entre des anges déchus et des humains, tandis que d’autres affirment que les nephilims sont les enfants d’un ange et d’un démon.

Les Nephilims dans la Bible

Les Nephilims : Entre Anges Déchus et Démons - Mythe et Réalité

Les nephilims (en hébreu : הנּפלים) sont des personnages de la Bible qui résultent de l’union entre les descendants de Seth, troisième fils d’Adam, et les descendantes de Caïn, autre fils d’Adam, dans le sixième chapitre de la Genèse. Les descendants de Seth, étant la descendance juste, sont appelés fils de Dieu, tandis que la descendance de Caïn, s’étant éloignée de Dieu, est appelée « filles des hommes ». Certains rabbins soutiennent qu’il s’agit de personnages issus d’unions entre des anges déchus et des humains ; d’autres affirment que les nephilims sont les enfants d’un ange et d’un démon. Le mot « nephilim » apparaît deux fois dans la Torah – ou Pentateuque – (Gn 6. 4 et Nb 13. 33), où il est souvent traduit par « géants », mais parfois rendu tel quel. C’est la forme plurielle du mot « nephel » ou « nāphîl » en hébreu. Selon les interprétations, le mot « nephilim » pourrait signifier « ceux qui sont tombés », « ceux qui tombent » (des anges déchus), ou « ceux qui font tomber » (qui corrompent les âmes des hommes).

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Étymologie de « mi-ange mi-démon »

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Composé de mi-, ange et démon.

Phonétique du mot « mi-ange mi-démon »

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MotPhonétique (Alphabet Phonétique International)Prononciation
mi-ange mi-démon mjɑ̃ʒ midemɔ̃

Signification des Archanges et des Démons dans la Tradition

Selon la tradition, on dénombre sept archanges. Les noms les plus courants sont : Uriel, Barachiel, Sealtiel et Chamuel. La tradition catholique retient principalement trois archanges : Michel, Gabriel et Raphaël, célébrés chaque année le 29 septembre. Michel est réputé pour mettre en déroute les anges rebelles, Georges combat victorieusement les dragons symbolisant le Mal incarné, et Raphaël est connu pour les guérisons ainsi que comme l’ange de la science et du savoir. D’autres figures, telles que Saint Antoine, ont résisté avec succès aux tentations du Diable.

À côté des archanges, les démons cherchent à nuire aux hommes en les poussant vers le mal. Le serpent de la Genèse est souvent considéré comme le symbole de ces êtres démoniaques. Les anges mauvais, sous la direction du diable ou Satan, sont responsables de la tentation de Jésus, de la trahison de Judas, et tentent également les disciples. Ils sont condamnés au feu éternel (Matthieu, XXV, 41). Dans le Nouveau Testament, les esprits mauvais, désignés sous divers termes tels que « démons » ou « esprits impurs », sont tenus pour responsables de diverses maladies, notamment des affections nerveuses. Bien que la science moderne attribue ces maladies à des causes naturelles, l’attribution à une cause démoniaque confirme la croyance en l’existence et l’action d’esprits pervers, hostiles à Dieu et aux hommes. Ainsi, la prière fondamentale des chrétiens, le « Notre Père », inclut une demande spécifique à Dieu pour nous préserver du « pervers ».

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