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Approcher de la mort : Reconnaître les signes subtils

by Margaret Jacob

Au sommaire IMAGYNA :

  • La respiration change lorsque la mort approche, pouvant devenir lente, rapide ou peu profonde, voire s’arrêter par moments.
  • La peur de la mort est normale, mais il est important de reconnaître les signes subtils de son approche.
  • Avant le décès, la personne peut subir des changements physiques profonds, notamment une respiration irrégulière appelée respiration de Cheyne-Stokes.
  • La phase finale, précédant les 48 heures avant la mort, peut entraîner des changements significatifs chez la personne concernée.
  • Il est essentiel d’apprendre à ne plus avoir peur de la mort et de reconnaître les signes de son approche pour mieux accompagner les proches en fin de vie.

Signes que la mort approche

Approcher de la mort : Reconnaître les signes subtils

On ne fait vraiment face à la mort qu’au moment où la mort nous regarde en face sans équivoque. Christine Longacre

Pour l’avoir vécu il n’y a pas longtemps, j’étais présent lorsque mon frère était à l’agonie et a rendu son dernier souffle.

Il était atteint d’un cancer de la gorge et son combat a duré 2 ans et demi. Dans les dernières semaines lorsque les médecins ont décidé de ne plus le soigner et qu’il a été transféré en soins palliatifs, nous avons tous été sous le choc et un peu perdus.

Approcher de la mort : Reconnaître les signes subtils

Changements physiques avant la mort

La respiration change quand on s’approche de la mort. Elle peut ralentir ou être rapide et peu profonde. Il arrive que la personne cesse de respirer plusieurs secondes à la fois. On observe couramment un modèle de respiration irrégulière appelé respiration de Cheyne-Stokes chez les personnes qui se meurent : la respiration est très profonde et rapide, puis courte, et ensuite la personne ne respire plus pendant un certain temps.

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La peur de la mort et la conscience de son approche

La peur de la mort est tout à fait normale. On pense souvent, et à juste titre, que la mort se manifeste lorsque le cœur s’arrête. Mais l’individu se rend-il compte de sa mort au moment où elle survient ?

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Signes qu’une personne est proche de la mort

Ceux qui ont déjà accompagné quelqu’un dans la mort auront peut-être remarqué que la personne concernée subit quelques changements profonds peu avant son décès. Cela se produit notamment pendant la phase dite finale, qui précède les 48 heures avant la mort d’une personne et qui entraîne sa rigidité cadavérique, comme le rapporte l’association allemande des pompes funèbres, Bundesverband Deutscher Bestatter.

Philosophie sur la mort

Auteur de Réussir sa mort (Presses de la Renaissance, 2005), Fabrice Hadjadj, philosophe, partage : « Montaigne disait que certains se pendent parce qu’ils ont peur de mourir : plutôt que d’apprendre à mourir, il me semble que l’enjeu est d’apprendre à ne plus avoir peur de la peur de mourir, et de laisser une place à cette peur première, sans chercher à l’évacuer. Pour cela, il nous faut saisir son sens même, réaliser qu’elle nous ramène à notre juste valeur et effrite notre idée d’invulnérabilité. Puis elle est une ouverture à l’inconnu, à ce qui nous dépasse… Elle donne l’occasion de nous sortir de notre présent, angoissant et stressant, pour nous ouvrir à la transcendance. »

Conseils pour accompagner une personne en fin de vie

Comment aider un proche en fin de vie ? Comment l’accompagner pendant ses derniers jours ? “S’il est impossible de se mettre à sa place, on sait que l’une des plus grandes peurs d’un mourant, c’est celle de se retrouver seul au moment du grand passage. Pour la personne en fin de vie, toutes les sécurités s’effondrent. Elle ne peut plus s’appuyer ni sur ses talents, ni sur son expérience, ni sur son compte en banque. Cette véritable solitude provoque chez elle une angoisse ultime”, explique don Paul Denizot à Aleteia, recteur du sanctuaire Notre-Dame de Montligeon (Orne), centre mondial de prière pour les défunts dont la vocation est d’apporter du réconfort aux personnes en deuil ou en souffrance. Que dire à un proche qui vit les derniers jours de sa vie ? Sept pistes pour vivre ce temps en vérité.

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Les stades émotionnels face à la mort

Ces stades surviennent généralement dans un ordre plus ou moins séquentiel. sans pour autant que ce soit dans cet ordre précis. Au stade du déni, la personne agit, parle et pense comme si elle n’allait pas mourir. Le déni est généralement une réponse temporaire à la peur accablante de perdre le contrôle, la peur de la séparation d’avec les proches, de l’inconnu, de l’avenir et de souffrir. Par le dialogue, le médecin ou un autre personnel soignant peut aider le malade en phase terminale à comprendre qu’il peut garder le contrôle et que des mesures peuvent être prises pour qu’il se sente bien. La colère peut se traduire par un sentiment d’injustice : « Pourquoi moi ? » La personne peut tenter de marchander avec la mort pour gagner du temps. Lorsque la personne se rend compte que ses tentatives sont inutiles, elle peut développer une dépression. L’acceptation, parfois décrite comme le fait de savoir faire face à l’inéluctable, peut survenir au terme de discussions avec l’entourage familial, les amis et les personnels soignants.

Préparation aux signes physiques de la mort imminente

La personne mourante et sa famille doivent également être préparées aux signes physiques caractéristiques indiquant que la mort est proche. La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.

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