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Quand le transfert fait souffrir ?

by Nadia Moulin
Quand le transfert fait souffrir

Bonjour, et je vous remercie beaucoup pour les réponses que vous pourrez m apporter. Ma question est celle-ci : pourquoi la situation de transfert fait elle autant souffrir? Me concernant je suis très sujette aux transferts sur les personnes en position de soin et d autorité avec moi. Là en l occurrence avec mon psychiatre que je vois depuis un an.

Il existe trois types de transfert :

  • Positif Négatif Sexualisé

Bien que le transfert soit généralement un terme pour le domaine de la santé mentale, il peut se manifester dans votre vie quotidienne lorsque votre cerveau essaie de comprendre une expérience actuelle en examinant le présent à travers le passé et à votre détriment, en limitant l’entrée de nouvelles informations.

Le transfert est multicouche et complexe

Le transfert peut parfois être un obstacle à la thérapie, car le patient peut ressentir la tentation de couper complètement la relation, ou peut devenir maussade et renfermé pendant les séances, ce qui entrave la progression du traitement.

Travailler à travers les sentiments transférés est une partie importante de la thérapie. La nature du transfert peut fournir des indices importants sur les problèmes du patient. Le traitement de la situation peut aider à résoudre des conflits profondément enracinés dans la psyché du patient.  Transfert positif

Le transfert peut être une bonne chose. 

Tout le monde utilise le transfert, que ce soit en thérapie cognitive, comportementaliste… Ainsi la relation médecin-patient est en partie fondée sur ce transfert. Par sa personnalité et par le savoir qu’on lui prête sur nous-mêmes, nous effectuons un transfert sur le médecin.

Vous pourriez souffrir d’un transfert sexualisé si vos sentiments pour votre thérapeute sont :

  • Intimes et sexuels Romantiques et sensuels

Contre-transfert

Le thérapeute doit toujours être conscient de la possibilité que ses propres conflits internes puissent également être transférés sur son patient. Ce processus, appelé contre-transfert, peut grandement brouiller la relation thérapeutique. 

Votre thérapeute peut aussi faire l’expérience du transfert Dans la théorie psychanalytique, le transfert se produit lorsqu’un patient projette des sentiments sur quelqu’un d’autre, en particulier une personne rencontrée dans l’enfance ou sur son thérapeute. Fréquemment évoqué en référence à la relation thérapeutique, l’exemple classique du transfert sexuel est celui de tomber amoureux de son thérapeute. 

Oui Non

Merci d’avoir donné votre avis ! 15 AOÛT 2020 ·&nbspCette réponse a été utile à 0 personnes

Bonjour Marie, Le transfert fait partie du travail psychothérapeutique. Si vous le souhaitez vous pouvez aborder ce ressenti en séance avec votre psy. Si c’est trop délicat pour vous compte tenu de l’idéalisation de votre thérapeute.

Comment reconnaître contre-transfert

Le contre-transfert indique, avec précision, à l’analyste interprète ce qu’il doit interpréter, quand et comment le faire, de même qu’il peut brouiller sa compréhension du matériel par des rationalisations et des points obscurs. La fonction d’objet dépendra également à chaque instant, en bien ou en mal, du contre-transfert.

Le contre-transfert de l’analyste est un instrument d’investigation de l’inconscient du patient ». Autrement dit, en analysant son propre contre-transfert, le thérapeute met à jour ce que l’attitude du patient suscite chez lui et, par extrapolation, ce que le patient génère comme réaction chez les autres.

Heinrich Racker définit ainsi le contre-transfert : « Tout comme l’ensemble des images, des sentiments et des pulsions de l’analysant envers l’analyste, en tant qu’ils sont déterminés par son passé, est appelé névrose de transfert, de même l’ensemble des images, des sentiments et des pulsions de l’analyste envers l’analysant, en tant qu’ils sont déterminés par son passé (comprenant son analyse), est appelé contre-transfert, et son expression pathologique pourrait être désignée comme névrose de contre-transfert[1].» Pour certains, quand l’analyste cite le ‘contre-transfert’ serait une indication de pulsions sadiques, déterminant de que le sujet sous analyse quitte immédiatement l’analyse.

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Mais le contre-transfert se révèle par la suite un outil majeur pour l’analyste : à partir de ces vécus émotifs, l’analyste peut comprendre dans quelle position le met l’analysant, l’analyse du transfert étant le point central de la thérapie[3].

Le précédent article à propos du transfert (voir ici) appelle immanquablement dans son sillage son concept-frère, le contre-transfert.

Définition du contre-transfert

Pour faire simple, le contre-transfert est la réaction inconsciente du thérapeute (ou accompagnant, guide spirituel…) face au transfert de son patient (ou élève, disciple…) à son égard.

Il s’agit d’un phénomène spécifique à l’analyse, et à son cadre : le transfert désignant l’analyste sur le modèle de relations infantiles, le contre-transfert est la réaction de l’analyste à cette désignation, et qui prend sa source dans des problématiques inconscientes. Le contre-transfert sera cependant utilisé dans la théorisation de psychothérapies d’inspiration psychanalytique, utilisant la métapsychologie comme référent théorique.

Le transfert et le contre-transfert sont des sujets essentiels sur lesquels le thérapeute doit informer le client. Exemples de contre-transfert

  Le contre-transfert se produit de diverses manières, notamment :

  1. Partager trop d’informations : Le thérapeute peut commencer à partager des informations extrêmement personnelles avec trop de détails.

Comment éviter le contre-transfert

Les actions peuvent inclure un changement de limites, comme permettre aux sessions de se prolonger ou prendre vos appels entre les sessions, ou s’ils semblent chercher des occasions de vous toucher délibérément. Que signifient contre-transfert et transfert ?

  Le transfert se produit lorsque les sentiments du client pour quelqu’un d’autre sont redirigés vers le thérapeute.

Cela implique plus que de simplement reconnaître l’attrait du client pour le thérapeute et peut conduire à un comportement inapproprié de la part du client qui viole les limites thérapeutiques. Le transfert est considéré comme une étape essentielle de la psychanalyse. Le contre- transfert se produit lorsque le thérapeute réagit au client et peut résulter du transfert du client.

Le transfert et le contre-transfert sont des sujets essentiels sur lesquels le thérapeute doit informer le client. Exemples de contre-transfert

  Le contre-transfert se produit de diverses manières, notamment :

  1. Partager trop d’informations : Le thérapeute peut commencer à partager des informations extrêmement personnelles avec trop de détails.

En revanche, le contre-transfert se produit lorsque le thérapeute projette ses sentiments et ses expériences personnelles sur le client. Le transfert , c’est quand le client devient obsédé par le thérapeute. Le plus souvent, cette fixation est sexuelle.

En séance ce transfert se joue avec le thérapeute. Le thérapeute, alors, peut répondre à ce transfert par ce que l’on appelle « un contre-transfert ». Parfois les psys se trouvent démunis face à un patient qui les touche plus particulèrement et qui provoque en eux des réactions vives par rapport à leur propre histoire. D’où la nécessite des thérapeutes d’être supervisés.

Les clients avec qui ils ont des difficultés à éviter ou à gérer le contre-transfert doivent être référés à un autre thérapeute.

  Supposer qu’un thérapeute n’aura jamais de réaction contre-transférentielle est irréaliste. Il est également utile pour les thérapeutes d’identifier les problèmes du client et de différencier leurs déclencheurs de ceux de leurs clients. « 

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Qui a peur du contre-transfert

L’apparition de cette notion obligea les analystes sensibles à ce mouvement à se préoccuper de « ce que le patient me fait éprouver » et à différencier cet éprouvé de ce que d’habitude on appelle « contre-transfert » qui est, d’ailleurs, inconscient par nature.  

Et, pour mémoire, c’est ce qui, pendant des décennies, fut imposé aux analystes qui avouaient – honteusement, cela va de soi ! – avoir rêvé de leur patient(e) !     Mais l’expression de « contre-identification projective » contient, en elle-même, une notion technique et théorique qui, en son temps, a bouleversé l’édifice servant de socle à la praxis.

Il mène, de ce point de vue, une réflexion à partir du constat que « les interprétations ont souvent pour but de nier l’angoisse qui a surgi chez l’analyste, du fait que la situation lui est inconnue et qu’il la ressent ainsi comme dangereuse » (p. 53).  

Ce processus, présent dans toute communication humaine, éclaire de façon novatrice, selon Bion, ce qui se joue, dans l’analyse, entre patient et analyste.

Ce que le patient met dans l’analyste ne fait généralement pas partie des objets internes personnels que l’analyste a pu reconnaître comme siens au cours de ses analyses, et c’est ce qui différencie ce qui est du ressort de l’identification projective de ce qui appartient au contre-transfert.   Comme le souligne Assan, Grinberg insiste sur le caractère positif et utile de la contre-identification projective.

Il observe que l’analyste, s’il parvient à accueillir les identifications projectives de l’analysant sans les évacuer, se trouve confronté à des moments de micro-dépersonnalisation, des moments où il ne se reconnaît pas lui-même, des moments de trouble ou d’effacement de la pensée consciente, qui précèdent l’apparition de points de vue et de sens nouveaux.

Rappelons également que Melanie Klein ne souhaitait pas qu’on se penchât sur la question, conseillant même aux analystes qui « souffraient » de contre-transfert de « prendre de l’aspirine » ! Même désintérêt chez Lacan, pour qui le contre-transfert était le signe qui devait permettre à l’analyste de comprendre qu’il lui fallait reprendre une tranche d’analyse.

Pourquoi on s’attache à son psy

Quand lien d’attachement et lien thérapeutique se mélangent, le Psy peut faire office de parent de substitution. Est-ce grave Docteur ?Le statut du Psychologue, en tant que professionnel de la santé mentale, lui donne une image quelque peu paternelle ou maternelle vis-à-vis de ses patients. Pourquoi ? Parce que vous abordez avec lui des questions profondes et personnelles.

La relation entre le psychothérapeute est son patient est singulière : déontologiquement, le thérapeute ne doit pas franchir les limites professionnelles, et l’amitié n’a pas sa place dans une relation thérapeutique.Souvent, la relation avec le thérapeute est vue comme « distante », le « psy » se contentant d’écouter ce que lui dit son patient sans trop intervenir.

« Un psy n’est pas censé être ton ami », souligne-t-elle. Il faut néanmoins savoir que les limites du cadre professionnel peuvent également être franchies par le spécialiste. Et non pas juste par le patient. Psychothérapie : des débordements possibles

« Difficile, parfois, pour un thérapeute, de tenir la frontière – dans la relation avec la personne accompagnée – entre la vie personnelle et la vie professionnelle.

Par ailleurs, quand un psy évoque un patient difficile avec son superviseur, c’est bien souvent parce que sa problématique le renvoie à ses propres zones d’ombre, aux zones de son psychisme qu’il n’a pas suffisamment explorées et qui viennent faire écho à celles de son patient.

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Parfois cette absence ou cette réponse inadéquate a laissé une blessure d’abandon ou un manque affectif. C’est ce qui constitue le lit des relations de dépendance. Le Psychologue, s’il a bien compris son rôle, est là pour vivre ce transfert* avec vous. Sa présence rappelle au patient son parent ou le parent qu’il aurait voulu avoir.

Comment analyser le transfert

« L’ambiguïté de la formule indique que le transfert est saisi comme un vecteur d’interprétation : l’interprétation est “dans” le transfert parce que le transfert est “dans” l’interprétation, sans qu’on puisse décrire un dehors et un dedans, mais plutôt un aller-retour : l’interprétation transfère le transfert » (p. 154).

L’interprétation de transfert rétablit un mouvement là où il y avait immobilité : mouvement de la pensée, mouvement vers l’autre ou mouvement contre l’autre. L’intersubjectivité du transfert se conjugue alors avec l’intrasubjectivité.

Cependant quand la névrose de transfert est constituée, l’interprétation peut toujours être située dans le transfert sans que cela soit dit explicitement. Interprétation ou construction ?

36Interpréter le transfert, sous quelle forme ? Interprétation ou construction ? Si l’on réfère à la distinction classique de Freud, l’interprétation est ponctuelle, elle porte sur un fragment isolé, alors que la construction vise une période oubliée de l’histoire.

Le mot « transfert » (Übertragung en allemand, transference en anglais) ne relève pas au premier abord du vocabulaire psychanalytique. Son sens général est voisin de celui de « transport ». Il sous-entend toutefois l’idée d’un « déplacement de valeurs, de droits, d’entités plutôt qu’un déplacement matériel d’objets ». Un exemple pourrait être celui du « transfert de fonds »[1].

Pourquoi fait-on des transferts

• Selon Horacio Etchegoyen : « Le transfert est une relation d’objet particulière, d’origine infantile, de nature inconsciente (processus primaire) et par conséquent irrationnelle, qui confond le passé avec le présent, ce qui lui confère son caractère de réponse inadaptée, déplacée, inadéquate. Le transfert en tant que phénomène du système ICS, appartient à la réalité psychique, au fantasme et non à la réalité factuelle.

Le mot « transfert » (Übertragung en allemand, transference en anglais) ne relève pas au premier abord du vocabulaire psychanalytique. Son sens général est voisin de celui de « transport ». Il sous-entend toutefois l’idée d’un « déplacement de valeurs, de droits, d’entités plutôt qu’un déplacement matériel d’objets ». Un exemple pourrait être celui du « transfert de fonds »[1].

Selon le Vocabulaire de la psychanalyse par Laplanche et Pontalis, le transfert désigne le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation établi entre eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique. Il s’agit là d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué.

Le transfert est donc un terme générique, qui désigne, condense et rassemble les différentes variations d’un processus propre à, et constitutif de, la cure psychanalytique du fait que celui-ci permet de voir à l’œuvre les désirs inconscients du patient, lesquels, dans le cadre de la relation analytique, se répètent sur la personne de l’analyste.

« Il y a un transfert originaire dans l’enfance » et « le transfert analytique serait à concevoir non pas comme un décalque mais comme une reprise de ce processus de transfert originaire », précise Laplanche. C’est en ce sens qu’il entend parler de « transfert de transfert, et de la transcendance du transfert ».

Lorsque Sigmund Freud, dans L’Interprétation du rêve, « parle de “transfert”, de “pensées de transfert”, il désigne par là un mode de déplacement »[2].

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