Au sommaire IMAGYNA :
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- La personnalité peut changer en raison de facteurs au-delà de la personnalité observée dans le passé.
- Le changement de personnalité est possible grâce à une compréhension collective des attitudes, des habitudes, des comportements et des traits de personnalité.
- Accepter le changement est essentiel pour mener une bonne vie, car la vie est en perpétuel mouvement.
- La nature même de la vie est le changement, résister à ce flux naturel c’est résister à l’essence même de notre existence.
- Les gens peuvent changer, car la vie est mouvement et changement.
Quels facteurs justifient un changement de personnalité ?
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« Une proportion plus élevée de notre type de personnalité à un moment donné de la vie est prédite par des facteurs au-delà de la personnalité observée dans le passé. En bref, non seulement les gens peuvent changer, mais les gens changent. Et le changement est, à certains égards, plus la règle que l’exception », avance Gleen Geher.
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Votre personnalité est façonnée par une relation dynamique entre vos interactions, votre tempérament et votre environnement. Le changement est possible.
Qu’est-ce que cela signifie pour une personne de changer ?
Le changement est un renforcement durable de nouveaux comportements et modes de pensée. Changer qui vous êtes ou comment vous vous comportez peut être possible grâce à une compréhension collective des attitudes, des habitudes, des comportements et des traits de personnalité.
Pourquoi l’acceptation du changement est la clé d’une bonne vie ?
La vie est un flux, disait le philosophe Héraclite. Le philosophe grec a souligné en 500 avant J.-C. que tout est en perpétuel mouvement, et tout devient autre chose que ce qu’il était avant. Comme un fleuve, la vie coule sans cesse, les eaux qui coulent à nos pieds ne seront jamais les mêmes que celles qui coulaient un instant auparavant. Héraclite a conclu que puisque la nature même de la vie est le changement, résister à ce flux naturel c’est résister à l’essence même de notre existence. Il n’y a rien de permanent, sauf le changement, a-t-il dit.
Les gens peuvent-ils changer ?
Bon, écoutez, s’il paraît difficile de prétendre qu’on peut changer les gens, je crois quand même et heureusement que les gens peuvent changer. Je pense avec Héraclite, et contre Parménide, qui pensait le vrai immuable et éternel, que la vie est mouvement, changement. C’est d’ailleurs pourquoi on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Les gens peuvent changer à l’occasion de grandes expériences de la vie, le deuil, l’amour, lorsqu’ils parviennent à entrer en relation avec cette dimension fleuve de la vie, à se laisser impacter, remuer, porter par le mouvement de cette vie qui n’est jamais deux fois identique à lui-même.
Alors, si dire aux gens ce qu’ils doivent faire ne fonctionne pas, que faire ? Plutôt que d’essayer de les convaincre, il est souvent plus efficace de les amener à se persuader eux-mêmes. Voici trois façons d’y parvenir. 1. Mettez les écarts existants en lumière. Vous pouvez accroître le sentiment de liberté et de contrôle des individus en mettant en lumière le décalage qui existe entre leurs pensées et leurs actions, ou entre ce qu’ils pourraient recommander aux autres et ce qu’ils font eux-mêmes.
Qu’est-ce qui nous fait changer ?
L’évolution d’une personnalité (qu’on peut nommer en différents termes : maturation, individuation, intégration…) est liée à des facteurs autant externes qu’internes.
Les changements sont fréquents dans le monde du travail par exemple. Il est demandé de savoir changer de poste, d’horaires, de métier en claquant du doigt ou presque. Beaucoup aimeraient changer mais peu sont prêts à le faire. Pour mieux comprendre les oppositions au changement, voici 3 pièges à examiner. Le piège #1 On pense « C’était mieux avant ». Certaines pensées répétées et entendues se téléchargent dans notre tête à notre insu ; nous aurions une encyclopédie de pensées qui ne nous appartiennent pas et auxquelles nous obéissons.
Les médecins posent d’abord des questions sur les symptômes et les antécédents médicaux de la personne. Le médecin réalise ensuite un examen clinique, comprenant un examen neurologique et un examen de l’état mental (qui évalue entre autres la capacité d’attention, la mémoire, l’humeur, la capacité à penser de façon abstraite, à suivre des ordres, et à utiliser le langage). Ce qu’il trouve au cours de l’examen des antécédents médicaux et de l’examen clinique évoque souvent une cause possible des changements et les examens pouvant s’avérer nécessaires (voir le tableau Quelques causes et caractéristiques des changements de personnalité et de comportement).
Mais pour un individu unique, ce n’est pas sûr… Les grandes théories managériales et psychologiques disent plutôt que non, l’individu ne change pas. On a des mots d’ordre, des visions du monde, des caractères. Que ce soit l’analyse transactionnelle, les travaux de Young et même ceux de Freud, on comprend que l’individu est fondé sur des éléments très solides qui varient très peu pendant la vie. L’idée même de personnalité, d’individu, suppose une certaine stabilité… D’ailleurs l’instabilité chronique est une maladie : la schizophrénie.
Grands Dossiers N° 55 – Juin – juillet – août 2019 « Deviens ce que tu es », exhortent certains chantres du développement personnel. « Balivernes ! », répondent les psychologues. Enquête auprès de quatre experts… • Catherine Clouzard Gestalt-thérapeute, elle a écrit 50 exercices de Gestalt (Eyrolles, 2013), Sous les peurs, le bonheur. Agir pour être heureux (Eyrolles, 2014). • Michèle Declerck Psychologue, psychanalyste et sophrologue, elle a publié notamment Peut-on changer ? Pourquoi, comment et à quel prix ? (Eyrolles, 2006) et Le Principe de précaution, ou comment rater sa vie en essayant de la sauver (L’Harmattan, 2014).