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Assumer ses erreurs : Comprendre le comportement ‘Jamais de ma faute’ et ses conséquences

by Margaret Jacob

Au sommaire IMAGYNA :

  • Les conséquences de ne pas assumer ses erreurs
  • Les raisons pour lesquelles certaines personnes ne veulent pas assumer la responsabilité
  • Qui accuse toujours les autres ?
  • La responsabilité de notre propre santé
  • Se concentrer sur ce que nous pouvons faire pour améliorer notre propre santé
  • La reconnaissance de la faute et les différentes tournures acceptées

Les conséquences de ne pas assumer ses erreurs

Assumer ses erreurs : Comprendre le comportement 'Jamais de ma faute' et ses conséquences

Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres. Mais il n’y a pas que des personnes avec ce type de personnalité qui ne souhaitent pas se remettre en question, craignant des retombées ou se protégeant en rejetant la faute sur les autres. Pourquoi se rendre responsable alors que les autres peuvent l’être ? Que cache le fait de ne jamais vouloir assumer et être responsable ? Pour quelles raisons ces personnes se victimisent et ne se sentent pas responsables ?

Qui accuse toujours les autres ?

Assumer ses erreurs : Comprendre le comportement 'Jamais de ma faute' et ses conséquences

Dans le contexte de la santé, c’est souvent la personne qui ne veut pas assumer la responsabilité de sa propre santé qui accuse toujours les autres. Elle peut blâmer son médecin pour ne pas avoir correctement diagnostiqué une maladie, ou sa famille pour ne pas l’avoir suffisamment soutenue dans ses efforts pour mener une vie saine. Cependant, il est important de rappeler que la responsabilité de notre propre santé nous incombe en premier lieu. Bien sûr, il y a des facteurs que nous ne pouvons pas contrôler, comme les maladies génétiques ou les accidents, mais il existe de nombreux aspects de notre santé sur lesquels nous avons un contrôle direct, comme notre alimentation, notre niveau d’activité physique et notre gestion du stress. Donc, au lieu de chercher des coupables, il serait plus bénéfique de se concentrer sur ce que nous pouvons faire pour améliorer notre propre santé.

La reconnaissance de la faute

Assumer ses erreurs : Comprendre le comportement 'Jamais de ma faute' et ses conséquences

Lorsque le verbe être est suivi du nom faute, faute peut être précédé uniquement d’un déterminant possessif. C’est ma faute, ou encore de la préposition de et d’un déterminant possessif (c’est de ma faute). On a longtemps privilégié la tournure sans préposition, mais aujourd’hui, les deux sont acceptées. La construction sans préposition demeure toutefois plus soutenue, alors que la construction avec de relève de la langue courante.

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On continue à dire C’est ma faute, comme C’est mon erreur ou C’est mon défaut. Mais il y a une tendance très forte à utiliser C’est de ma faute, construction ignorée de Littré et que l’Académie a reçue seulement depuis 1994 ; cela modifie la valeur de la formule, de ma faute exprimant la cause, comme dans C’est par ma faute. C’est ma faute est l’usage traditionnel et classique. Mais de apparaît déjà au XVIIIe siècle : Ce ne sera pas de ma faute (Did., Correspondance, 10 mai 1759).

Origine du comportement Jamais de ma faute

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Le but de ce comportement est de se tenir à l’écart d’un affect, d’un traumatisme. On évite de revivre une culpabilité, un sentiment de honte que l’on a déjà vécu, analyse Boris Charpentier, psychologue et coach émotionnel dans la capitale. Quand ce n’est jamais notre faute, c’est que l’on ne possède pas la confiance en nous nécessaire pour supporter une responsabilité. Cette attitude témoigne d’une fragilité narcissique, d’un manque de confiance. La structure psychologique de la personne n’est pas assez solide, complète la psychologue Veronica Olivieri-Daniel. Il s’agit finalement d’une posture de victimisation, en effet, se faire passer pour la victime de l’histoire est une sorte de mécanisme de défense. Quand certains boudent ou crient, d’autres se victimisent pour faire face.

Réponse de l’Académie Française

Madame,La présence de la préposition de est facultative. On dit ou on écrit c’est ma faute, c’est de ma faute. À l’origine c’est ma faute est une construction attributive, alors que c’est de ma faute a plus une valeur causale, mais ces différences ne sont plus guère perçues aujourd’hui. Cordialement.

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