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Quel est le métier de Florian Philippot ?

by Judith Ferrier

Florian Philippot en 2022. Florian Philippot, né le 24 octobre 1981 à Croix (Nord), est un homme politique français. Inspecteur de l’administration, se réclamant du gaullisme et du souverainisme, il soutient Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle de 2002.

Quel est le parti politique de Philippot ?

Les Patriotes (LP) est un parti politique français fondé en septembre 2017 par Florian Philippot, après son départ du Front national (FN). Le parti est eurosceptique et généralement classé de la droite à l’extrême droite de l’échiquier politique français. Florian Philippot préside Les Patriotes depuis leur création.

Historique

Lancement de l’association

Logo utilisé de 2017 à 2018.

Dès avril 2015, Joffrey Bollée, directeur de cabinet de Florian Philippot, dépose l’appellation « Les Patriotes » auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) : il indique en 2018 qu’« à l’époque, il s’agissait surtout d’empêcher l’UMP de s’en emparer »[9].

Le 16 mai 2017, Florian Philippot lance et prend la présidence d’une association rattachée au Front national (mais à laquelle il est possible d’adhérer sans être membre du FN), baptisée Les Patriotes et se donnant pour but de « défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle », celle-ci ayant annoncé une « transformation profonde » à venir du FN[10]. Libération souligne que « la démarche est exceptionnelle au Front national » et la compare avec celle menée par Marine Le Pen à la tête de l’association « Générations Le Pen » au début des années 2000[11]. Mediapart considère que « loin d’être le fusible de la défaite, Florian Philippot a obtenu ce qu’il réclame depuis des années à Marine Le Pen : l’annonce d’une vraie refonte du parti, à l’occasion du prochain congrès, qui aura lieu début 2018 », allant jusqu’à annoncer un changement de nom du FN alors que Marine Le Pen s’est limitée à évoquer « une transformation profonde »[12]. Selon Florian Philippot, le nom du parti « fait peur » ; il remet également en question le discours du parti sur l’immigration en ces termes : « Sommes-nous vraiment aussi clairs et précis qu’on le croit sur [ce sujet] ? Pourquoi tant de nos compatriotes sont-ils encore persuadés que ce discours est « raciste » ? Comment doit-on parler aux Français issus de l’immigration ? »[13],[14],[15].

À la suite de la création de son association, les relations avec Marine Le Pen se dégradent[16]. Le 18 septembre 2017, lors d’un bureau politique, Marine Le Pen l’invite à quitter la présidence des Patriotes, cette fonction étant selon elle incompatible avec celle de vice-président du FN[17]. Florian Philippot refuse, et le 20 septembre, Marine Le Pen lui retire la délégation « stratégie et communication », dont il était chargé en tant que vice-président du parti[18]. Le 21 septembre 2017, Florian Philippot annonce qu’il quitte le Front national[19].

Dans les Hauts-de-France, les conseillers régionaux Véronique Descamps, Virginie Rosez, Astrid Leplat, Daniel Philippot, Éric Richermoz quittent le Front national pour Les Patriotes ; ils sont rejoints peu après par Guillaume Kaznowski.

Qui dirige le parti politique Renaissance ?

Origines partisanes des députés LREM élus en 2017

[56]

DÉPUTÉS ISSUS DE LA GAUCHE

  • Parti socialiste et apparentés (87 députés)
    • Anciens députés : Frédéric Barbier, Yves Blein, Éric Bothorel, Florent Boudié, Brigitte Bourguignon, Jean-Jacques Bridey, Christophe Castaner, Jean-Michel Clément, Yves Daniel, Françoise Dumas, Sophie Errante, Richard Ferrand, Monique Iborra, Jacqueline Maquet, Gwendal Rouillard, Jean-Louis Touraine, Stéphane Travert, Olivier Véran.
    • Anciens élus ou adhérents: Saïd Ahamada, Gabriel Attal, Florian Bachelier, Delphine Bagarry, Didier Baichère, Belkhir Belhaddad, Pascale Boyer, Anne Brugnera, Danielle Brulebois, Carole Bureau-Bonnard, Céline Calvez, Lionel Causse, Jean-René Cazeneuve, Sébastien Cazenove, Anthony Cellier, Jean-François Cesarini, Philippe Chalumeau, Philippe Chassaing, Mireille Clapot, Jean-Charles Colas-Roy, Michel Delpon, Christophe Di Pompeo, Nicole Dubré-Chirat, Stella Dupont, Pascale Fontenel-Personne, Jean-Luc Fugit, Olivier Gaillard, Guillaume Gouffier-Cha, Benjamin Griveaux, Sacha Houlié, Hubert Julien-Laferrière, Fadila Khattabi, Rodrigue Kokouendo, Anne-Christine Lang, Didier Le Gac, Nicole Le Peih, Fabrice Le Vigoureux, Monique Limon, Mounir Mahjoubi, Jacques Maire, Jacques Marilossian, Sandra Marsaud, Marjolaine Meynier-Millefert, Richard Lioger, Patricia Mirallès, Jean-Michel Mis, Cécile Muschotti, Mickaël Nogal, Catherine Osson, Didier Paris, Alain Péréa, Pierre Person, Michèle Peyron, Jean-François Portarrieu, Éric Poulliat, Laurianne Rossi, Pacôme Rupin, Laurent Saint-Martin, Benoît Simian, Denis Sommer, Joachim Son-Forget, Aurélien Taché, Buon Tan, Adrien Taquet, Jean Terlier, Stéphane Testé, Valérie Thomas, Stéphane Trompille, Jean-Marc Zulesi.
  • Divers gauche (17 députés)
    • Ancien député : Paul Molac, Hervé Pellois (exclu du PS en 2012)
    • Anciens élus ou candidats : Albane Gaillot, Bruno Fuchs, Olga Givernet, François Cormier-Bouligeon, Sereine Mauborgne, Fabienne Colboc, Anissa Kheder, Christelle Dubos, Christophe Lejeune, Daniel Labaronne, Didier Martin, Olivier Serva, Hélène Zannier, Liliane Tanguy, Christophe Arend.

DÉPUTÉS ISSUS DU CENTRE

DÉPUTÉS ISSUS DE LA DROITE

  • Union des démocrates et indépendants (16 députés)
    • Anciens élus ou adhérents : Bertrand Bouyx, Bruno Studer, Martine Leguille-Balloy, Typhanie Degois, Aude Bono-Vandorme, Christine Cloarec, Frédérique Dumas, Isabelle Rauch, Jean-Bernard Sempastous, Laurence Gayte, Loïc Dombreval, Marion Lenne, Michèle Crouzet, Philippe Huppé (membre du Parti radical), Sylvain Maillard, Xavier Roseren.
  • Divers droite (16 députés)
    • Anciens élus ou adhérents : Jean-François Eliaou, Marie Lebec, Natalia Pouzyreff, Olivia Grégoire, Xavier Batut, Annie Vidal, Bérangère Abba, Christophe Jerretie, Fabien Matras, Thomas Gassilloud, Jean-Claude Leclabart, Corinne Vignon, Stéphane Buchou, Danièle Cazarian, Isabelle Muller-Quoy, Elisabeth Toutut-Picard.

Le premier secrétaire général du groupe LREM, Jérôme Taillé-Rousseau, était auparavant secrétaire général-adjoint du groupe socialiste à l’Assemblée[23]. Après l’élection de Gilles Le Gendre à la présidence en septembre 2018, il est remplacé par Pierre Herrero, ex-directeur de cabinet à l’École polytechnique[57].

Législature Année Nom Nombre de membres Nombre d’apparentés Nombre de députés Évolution Pourcentage
XVe 2017 La République en marche 309 5 314 54,42 %
2022 (fév.)

Quel est le parti politique libre ?

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Soyons libres, également appelé Libres !, est un parti politique français europhile et libéral sur le plan économique[réf. nécessaire], classé au centre droit sur l’échiquier politique et affilié aux Républicains (LR) fondé en 2008.

Le mouvement est fondé par Valérie Pécresse à la suite de l’échec des Républicains (LR) à l’élection présidentielle et aux élections législatives de 2017, afin d’éviter une fuite des électeurs de la droite vers Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Libres ! prône le retour des valeurs de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Une scission est effectuée après les élections européennes de 2019, avec le départ de Valérie Pécresse de LR et la transformation de « Soyons libres » en parti politique.

Le parti redevient cependant affilié aux Républicains en 2021, avec la réadhésion de Valérie Pécresse et des principaux élus du groupe aux Républicains. La même année, la page « L’équipe dirigeante » du site de Libres, est supprimée[2].

A LIRE  Tatouage de rose pour homme : inspirations et significations à découvrir

Issu de Changer c’est possible (2008) et d’Action Île-de-France (2011)[3], Soyons libres est créé le 10 septembre 2017 par Valérie Pécresse[4]. Le lancement médiatique est fait lors d’une réunion comptant quelque 2 000 personnes à Argenteuil en octobre 2017[5],[6]. Soyons libres est reconnu comme mouvement associé à LR par Laurent Wauquiez en janvier 2018, lors d’un conseil national de LR[réf. nécessaire].

Qui est le chef du parti politique Renaissance ?

  • ↑ Le Point, magazine, « Castaner prend la tête de LERM pour la remettre en mouvement », sur Le Point, 18 novembre 2017 (consulté le 19 novembre 2017).
  • ↑ « Liste des membres du Conseil de La République En Marche ! », sur en-marche.fr, 20 octobre 2017 (consulté le 30 octobre 2017).
  • ↑ « Le Conseil de La République En Marche ! », sur en-marche.fr, 16 octobre 2017 (consulté le 30 octobre 2017).
  • ↑ Manuel Jardinaud, « A la convention LREM, personne n’a la solution face aux «gilets jaunes» », sur Mediapart.fr, 1er décembre 2018 (consulté le 2 décembre 2018).
  • ↑ a et b Alain Auffray, « Stanislas Guerini, un nouveau patron pour sortir LREM du coma politique », sur liberation.fr, 1er décembre 2018 (consulté le 2 décembre 2018).
  • ↑ Fabien Cazenave, « Élections européennes : la liste des candidats de Renaissance (LREM-MoDem-Agir) », sur Ouest-France.fr, 4 mai 2019 (consulté le 1er septembre 2019).
  • ↑ « Européennes, LREM et le MoDem entrent en campagne », La Croix,‎ 7 mars 2019 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 1er septembre 2019).
  • ↑ « Résultats européennes 2019 : La République en marche obtient 22,41 % des voix », sur Franceinfo, 26 mai 2019 (consulté le 1er septembre 2019).
  • ↑ a b et c Manuel Jardinaud, « Municipales: LREM tente de sauver les meubles en penchant vers la droite », sur Mediapart, 5 juin 2020 (consulté le 8 juin 2020).
  • ↑ a et b Alain Auffray, « Municipales : les desseins déçus de LREM », Libération, no 12146,‎ 27 juin 2020, p. 3 (lire en ligne, consulté le 29 juin 2020).
  • ↑ Résultats des municipales : Trop jeune, parti de zéro… La déroute électorale de LREM, qui revendique 146 maires soutenus ou investis.
  • ↑ « Sébastien Lecornu élu président du Département de l’Eure », sur Eure en Normandie (consulté le 15 février 2022).
  • ↑ Vincent Geny, « RN, LREM, communistes : ces six gifles qui résument les départementales », sur www.marianne.net, 2021-06-28utc12:30:00+0100 (consulté le 15 février 2022).
  • ↑ « Régionales 2021 : LREM, la gifle des urnes », La Croix,‎ 21 juin 2021 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 15 février 2022)
  • ↑ « L’Obs – Actualités du jour en direct », sur L’Obs, 13 juin 2021 (consulté le 15 février 2022).
  • ↑ « Régionales en Paca : le RN Mariani donné gagnant quel que soit le scénario face au LR Muselier », sur Le Figaro, 15 juin 2021 (consulté le 15 février 2022).
  • ↑ a et b « Régionales : cinq questions sur l’alliance entre LREM et Renaud Muselier en Paca », sur Franceinfo, 3 mai 2021 (consulté le 15 février 2022).
  • ↑ « Présidentielle 2022 : un nouveau parti pour Emmanuel Macron ?
  • Quelle formation à Jordan Bardella ?

    Florian Philippot, né le 24 octobre 1981 à Croix (Nord), est un homme politique français.

    Inspecteur de l’administration, se réclamant du gaullisme et du souverainisme, il soutient Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle de 2002.

    En 2011, il adhère au Front national (FN) et devient rapidement un influent conseiller de Marine Le Pen, qui le nomme directeur stratégique de sa campagne présidentielle de 2012. Devenu vice-président du FN, il s’impose comme la personnalité frontiste la plus présente dans les médias et concourt à l’exclusion du fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen.

    Après avoir été battu aux élections législatives de 2012 en Moselle et aux élections municipales de 2014 à Forbach, il est élu député européen lors des élections de 2014 dans la circonscription Est, ainsi que conseiller régional aux élections de 2015 en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (devenue ensuite région Grand Est).

    Aux élections législatives de 2017, une nouvelle fois, il ne parvient pas à faire son entrée à l’Assemblée nationale, alors que l’extrême droite obtient une dizaine de députés. Dans les mois qui suivent, tandis que sa ligne « sociale-souverainiste » et son influence au sein du FN suscitent une opposition croissante en interne, il quitte la formation et fonde son propre parti, Les Patriotes (LP).

    Dès lors, il accumule les échecs électoraux : il n’est pas réélu au Parlement européen en 2019 (sa liste ayant obtenu 0,6 % des suffrages), échoue au scrutin municipal de 2020 à Forbach, puis perd son dernier mandat électif à l’occasion des élections régionales de 2021 dans le Grand Est. Parallèlement, son audience augmente à nouveau avec son opposition aux mesures de restrictions prises contre la pandémie de Covid-19.

    Il annonce son intention d’être candidat à l’élection présidentielle de 2022, avant de se retirer deux mois avant le scrutin, n’ayant reçu qu’un parrainage d’élus sur les 500 nécessaires. Aux élections législatives qui suivent, il échoue à nouveau à devenir député de la Moselle.

    Son père, Daniel Philippot, en 2017.

    Florian Philippot est le fils d’un directeur d’école primaire publique[1], Daniel Philippot, et d’une institutrice, Marion Dondaine[2]. Le couple vote pour François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981 avant de se rapprocher de la droite les années suivantes[3]. Daniel Philippot est nommé directeur de la section du collectif d’enseignants « Racine » du Nord-Pas-de-Calais-Picardie par Marine Le Pen en octobre 2015[4], et est élu conseiller régional des Hauts-de-France en décembre 2015. Il quitte le FN pour rejoindre Les Patriotes à sa création, en 2017[5].

    Son frère, Damien Philippot, diplômé de l’ESCP Europe et de l’IEP de Paris, travaille à l’Institut français d’opinion publique (Ifop) jusqu’en 2016[6],[7],[8], en tant que directeur des études politiques, puis, selon les sources, chargé des stratégies d’entreprise au département opinion ou directeur adjoint du département opinion[8],[9]. Il est présenté en 2016 comme un « conseiller occulte » ou « officieux » de Marine Le Pen[10],[11],[12].

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    Quelles sont les formations les plus demandées ?

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    Quel âge a Marie Le Pen ?

    Jean-Marie Le Pen
    Illustration. Jean-Marie Le Pen en 2007.

    Qui a créé l’extrême droite ?

    1986), 585 p. (ISBN 978-2-02-058923-9 et 2-02-058923-0, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne].

  • Jean-Yves Camus et René Monzat, Les droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1992, 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7, présentation en ligne).
  • Jean-Yves Camus et Nicolas Lebourg, Les Droites extrêmes en Europe, Paris, Le Seuil, 2015.
  • Frédéric Charpier, Génération Occident: de l’extrême droite à la droite, Paris, Seuil, 2005, 353 p. (ISBN 2020614138).
  • Michèle Cointet, Nouvelle histoire de Vichy : 1940-1945, Paris, Fayard, 2011, 797 p. (ISBN 978-2-213-63553-8, présentation en ligne).
  • Sylvain Crépon (dir.), Alexandre Dézé (dir.) et Nonna Mayer (dir.), Les faux-semblants du Front national : sociologie d’un parti politique, Paris, Presses de Sciences Po, 2015, 605 p. (ISBN 978-2-7246-1810-5, présentation en ligne).
  • Olivier Dard (dir.), Georges Valois, itinéraire et réceptions, Berne, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 59), 2011, VI-266 p. (ISBN 978-3-0343-0505-1, présentation en ligne).
  • Olivier Dard, Charles Maurras : le maître et l’action, Paris, Armand Colin, coll. « Nouvelles biographies historiques », 2013, 352 p. (ISBN 978-2-200-24347-0, présentation en ligne).
  • Olivier Dard, Voyage au cœur de l’OAS, Paris, Perrin, 2005, 423 p. (ISBN 2-262-01154-0, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Olivier Dard (dir.) et Victor Pereira (dir.), Vérités et légendes d’une OAS internationale, Paris, Riveneuve éditions, coll. « Actes académiques », 2013, 256 p. (ISBN 978-2-36013-187-7, présentation en ligne).
  • Pascal Delwit (dir.), Jean-Michel De Waele (dir.) et Andrea Rea (dir.), L’extrême droite en France et en Belgique, Bruxelles, Complexe, coll. « Interventions », 1998, 314 p. (ISBN 2-87027-734-2, lire en ligne).
  • (en) Pascal Delwit (dir.) et Philippe Poirier (dir.), Extrême droite et pouvoir en Europe, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, coll. « Science politique », 2007, 336 p. (ISBN 978-2-8004-1388-4, présentation en ligne, lire en ligne).
  • Pascal Delwit (dir.), Le Front national : mutations de l’extrême droite française, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, coll. « Science politique », 2012, 240 p. (ISBN 978-2-8004-1519-2, présentation en ligne, lire en ligne).
  • Alexandre Dézé (préf. Nonna Mayer), Le Front national : à la conquête du pouvoir ?, Paris, Armand Colin, coll. « Éléments de réponse / Libertés d’historien », 2012, 189 p. (ISBN 978-2-200-27524-2, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Eric Dupin, La France identitaire. Enquête sur la réaction qui vient, éditions La Découverte (2017), 250 p.
  • Anne-Marie Duranton-Crabol, L’Europe de l’extrême droite : de 1945 à nos jours, Bruxelles, Complexe, coll.
  • Pourquoi le RN est un parti d’extrême droite ?

    Le Pen s’est, par exemple, vertement attaqué aux syndicats et a choisi les médias qui pouvaient suivre ses meetings.

    Enfin, ses propositions sur la « priorité nationale » remettent clairement en cause la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et ses principes d’égalité et de fraternité. Elle installerait alors une société à deux vitesses où les étrangers seraient moins bien soignés, éduqués, ou protégés des discriminations et même privés d’un accès identique à l’emploi.

    3. Le racisme et le nationalisme

    C’est sans doute le principal marqueur de l’extrême droite et du RN : le nationalisme. Bien qu’elle se prétende patriote, Marine Le Pen démontre en réalité qu’elle établit une hiérarchie entre les pays et qu’elle y place la France tout en haut.

    Ce nationalisme se caractérise particulièrement par la xénophobie et le rejet de l’immigration, considéré comme un fardeau, et sur laquelle Marine Le Pen fait reposer tous les problèmes de la France. Comment compte-t-elle financer les retraites ? Avec des économies sur l’immigration ! Comment soutenir les hôpitaux ? En réduisant les aides aux étrangers ! Comment remédier à la crise dans l’éducation ? En supprimant l’école gratuite pour les enfants non français bien sûr ! Peu importe si ce genre de mesures (en plus de leur inhumanité) n’aurait absolument aucune efficacité pécuniaire, le but est surtout d’être le plus démagogique possible envers son électorat.

    La triple candidate aux présidentielles met aussi constamment en avant « l’identité nationale » dont sa vision est purement fantasmée. En 2021, elle déclarait ainsi qu’il « est essentiel de défendre nos valeurs, la laïcité, nos modes de vie, nos mœurs, nos codes qui sont en réalité bousculés en permanence par le laxisme de nos gouvernants face à des revendications incessantes de minorités ». Mais cette exacerbation du sentiment national cache surtout la nature profonde de ce parti, celui du racisme. Même si l’on ne peut bien sûr pas affirmer que toutes les personnes ayant un jour ou l’autre voté pour le RN hiérarchisent les vies humaines, ce phénomène est largement documenté pour un certain nombre de ses membres.

    On se souvient par exemple de 2012 quand Marine Le Pen avait croisé un Français d’origine maghrébine lui criant « vive Mélenchon ». Elle lui avait alors demandé s’il avait gagné sa voiture au loto, sous-entendant gravement qu’il n’avait pas pu la payer en travaillant du fait de sa nature.

    Bien sûr, les cadres du parti font tout de même attention à leurs déclarations et se défendent de tout racisme.

    Quels pays sont gouvernés par l’extrême droite ?

  • ↑ (en) « Jamaat loses registration », sur bdnews24.com, 1er août 2013.
  • ↑ (en) « Bangladesh court declares Jamaat illegal », sur Al Jazeera, 1er août 2013 (consulté le 26 janvier 2015).
  • ↑ (en) « Bangladesh high court restricts Islamist party Jamaat », sur BBC News, 1er août 2013 (consulté le 26 janvier 2015).
  • ↑ (en) Farid Ahmed et Saeed Ahmed, « Bangladesh high court declares rules against Islamist party », sur CNN, 1er août 2013 (consulté le 26 janvier 2015).
  • ↑ (en) «Bangladesh party leader accused of war crimes in 1971 conflict», The Guardian
  • ↑ « L’Iran, Dieudonné et l’extrême droite française », sur huffingtonpost.fr, 3 novembre 2014.
  • ↑ « L’ambassadeur d’Iran à la rencontre de l’extrême droite radicale », sur huffingtonpost.fr, 14 avril 2010.
  • ↑ (de) « Udo Voigt : „Die NPD steht an der Seite des Iran!“ – Das Europaparlament blendet die wahren Drahtzieher der Iran-Krise aus », sur Honestly Concerned, 15 février 2018 (consulté le 11 juillet 2020).
  • ↑ « L’Oeuvre Française : les contours géopolitiques du fascisme post-1945 – Les Yeux du Monde », sur Les Yeux du Monde, 21 mars 2017 (consulté le 11 juillet 2020).
  • ↑ (en) « Even hardliners want reform », The Economist,‎ 27 février 2016 (lire en ligne, consulté le 15 mars 2016)/
  • ↑ « Le premier ministre japonais prie au sanctuaire Yasukuni, Pékin et Séoul s’indignent », Le Monde.
  • ↑ John W. Dower, Embracing Defeat, 1999, p. 562.
  • ↑ Atlas du Japon. L’ère de la croissance fragile. De Rémi Scoccimarro, éditions Autrement, Paris, 2018
  • ↑ « Entretien avec Julien Nocetti – Historique des relations entre l’URSS/Russie et la Syrie, de la guerre froide à l’engagement militaire russe fin 2015 », sur lesclesdumoyenorient.com.
  • ↑ « Depuis un an l’Union soviétique a acquis une forte position en Irak », sur Le Monde diplomatique (consulté le 22 décembre 2017).
  • ↑ « La logique de l’URSS au Moyen-Orient [article] », sur Persée (consulté le 22 décembre 2017).
  • ↑ « Assad salue la « résistance légendaire » de Fidel Castro face à Washington », sur europe1.fr, 27 novembre 2016.
  • ↑ « Cette nuit en Asie : des milices nord-coréennes épaulent les troupes d’Assad en Syrie », sur lesechos.fr, 24 mars 2016.
  • ↑ « Deux unités militaires de Corée du Nord en Syrie pour épauler Bachar al-Assad », sur geopolis.francetvinfo.fr, 25 mars 2016.
  • ↑ Le Monde, 2/02/05 : La Corée du Nord aurait vendu de l’uranium enrichi à la Libye
  • ↑ « Nelson Mandela, un saint, selon Kadhafi », sur lorientlejour.com.
  • ↑ (en) Stephen E. Atkins, Encyclopedia of modern worldwide extremists and extremist groups. Greenwood Publishing Group, 2004
  • ↑ (it) Andrea Cascioli, « Ritratti.
  • A LIRE  Pourquoi Mélanie divorce ?

    Pourquoi l’extrême droite est un danger ?

  • ↑ Camus et Lebourg 2017, p. 44–45.
  • ↑ Carlisle 2005, p. 694.
  • Toupictionnaire : le dictionnaire de politique, Extrême droite lire en ligne.
  • ↑ a et b Pascal Perrineau, « L’extrême droite en Europe », dans Pascal Perrineau, Luc Rouban, La politique en France et en Europe, Presses de Sciences Po, 2007, 456 p. (ISBN 978-2724686791), p. 391-408.
  • ↑ Pascal Delwit, Andrea Rea, Extrêmes-droites en Belgique et en France, éditions Complexe, Bruxelles, 1998, p. 116.Reste enfin le point délicat du racisme et de la xénophobie. L’immigration est incontestablement la cible principale de l’extrême droite. Elle s’en revendique même jusqu’à en faire sa raison d’être.
  • Tous les mouvements d’extrême-droite se déclarent nationalistes mais cette unanimité ne doit pas faire oublier que l’exaltation du sentiment national n’a pas toujours appartenu à la doctrine d’extrême-droite, Ariane Chebel d’Appollonia, L’extrême-droite en France : de Maurras à Le Pen, vol. 1, éditions Complexe, 1998, p. 44.
  • ↑ Carlson, Jennifer D. (2012). « Libertarianism ». In Miller, Wilburn R., ed. The Social History of Crime and Punishment in America. London: SAGE Publications. p. 1006 « https://web.archive.org/web/20200930075224/https://books.google.com/books?id=tYME6Z35nyAC&pg=PA1006&dq=right-libertarianism&hl=it&sa=X&ved=0ahUKEwjVoNT9_uvlAhWN6aQKHWZ6AUUQ6AEINjAB#v=onepage&q=There%20exist%20three%20major%20camps%20in%20libertarian%20thought%3A%20right-libertarianism%2C%20socialist%20libertarianism%2C%20and%20left-libertarianism%3B%20the%20extent%20to%20which%20these%20represent%20distinct%20ideologies%20as%20opposed%20to%20variations%20on%20a%20theme%20is%20contested%20by%20scholars.&f=false »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), 30 septembre 2020 (ISBN 1412988764)
  • ↑ « Nationalism vs Islam », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ 18 février 2008 (lire en ligne, consulté le 31 août 2023)
  • ↑ « News from Khilafah Conference 2013: Nationalism weakened the unity of Muslim Ummah », sur Khilafah, 13 mai 2013 (consulté le 15 mai 2016) : « HTI Press. Abdillah, a representative of Hizb ut Tahrir-Batam, confirmed that nationalism is dangerous for Muslim beliefs. Nationalism is a sense of identity with the nation. »
  • ↑ Pascal Delwit, Andrea Rea, Extremes-droites en Belgique et en France, éditions Complexe, Bruxelles, 1998, p. 22.
  • ↑ Jean-Yves Camus, René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France, Archives des sciences sociales des religions, 1994, vol. 86, no 1, p. 318. synthèse en ligne sur Persee.
  • (…) de nombreux gages sont donnés aux partisans d’un néo-paganisme d’intention anti-chrétienne., Vincent Gilbert, Face à l’extrême-droite. Quelle parole, quel engagement ?, Autres Temps, Cahiers d’éthique sociale et politique, no 51, 1996, p. 92 lire en ligne sur Persee.
  • ↑ Béatrice Giblin-Delvallet, L’extrême droite en Europe, revue Hérodote, no 144, La Découverte, 2012/1, 224 pages, présentation en ligne.
  • ↑ Alain Bihr, L’actualité d’un archaïsme : la pensée d’extrême droite et la crise de la modernité, Editions Page deux, 1998 (ISBN 2-940189-11-0 et 978-2-940189-11-3, OCLC 40438563, lire en ligne), « identité, inégalité, pugnacité »
  • ↑ a et b Les Droites extrêmes en Europe, Partie « Comment naissent les extrêmes droites », Jean-Yves Camus, Nicolas Lebourg, Le Seuil, 2015
  • ↑ Pierre-André Taguieff, La revanche du nationalisme. Néopopulistes et xénophobes à l’assaut de l’Europe, Presses Universitaires de France, 2015 (lire en ligne).
  • Pourquoi l’extrême droite monte en France ?

    Elle est portée par des valeurs de justice sociale, de lutte contre les inégalités, de fraternité qui restent très fortes dans la société française mais n’arrivent pas à déterminer le choix électoral d’autant d’électeurs que par le passé : le total des voix de gauche au premier tour est passé de 42,9 % en 2002 à 31,9 % en 2022.

    Quant à la montée de l’abstention et des bulletins blancs au second tour, elle est non seulement explicable par une banalisation du vote d’extrême droite et une exaspération de certains électeurs à l’égard du président sortant, elle tient aussi à des orientations de valeurs moins conformistes qu’autrefois.

    On est devenu plus critique et suspicieux à l’égard de toutes les autorités, qu’il s’agisse des médecins, des enseignants ou des hommes politiques. On se reporte donc plus difficilement sur un candidat de second tour jugé le moins mauvais, on hésite beaucoup à donner sa voix à celui qui n’était pas son candidat préféré. Il y a là un trait de valeurs spécialement développé en France par rapport à d’autres pays, notamment du nord de l’Europe, où on accepte davantage de gouverner durablement ensemble sans être d’accord sur tout. On a de la difficulté à accepter de faire des compromis, de se rallier au merle à défaut d’avoir pu faire élire la grive.

    Pierre Bréchon a publié récemment « Les élections présidentielles françaises », Presses universitaires de Grenoble-UGA éditions, février 2022.

    Pierre Bréchon , Professeur émérite de science politique, Sciences Po Grenoble, Auteurs historiques The Conversation France

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original .

     

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