Alors qu’il était au sommet de sa gloire, l’humoriste Élie Kakou rendait son dernier souffle le 10 juin 1999, à seulement 39 ans. Si le comique était atteint du Sida, il a été emporté par un cancer du poumon : une maladie dont peu de personnes, même son entourage le plus proche, étaient au courant.
Quel âge a Élie Kakou ?
En peu de temps, il se fait repérer par un agent artistique. Il enchaîne très vite les représentations, passant par certaines des salles les plus prestigieuses de Paris comme l’Olympia et le Zénith. Le comédien, qui a pris comme nom de scène Élie Kakou, se fait connaître grâce à des personnages hauts en couleur comme L’attachée de presse et, surtout, Madame Sarfati. Son talent lui permet d’être nommé dans la catégorie Meilleur humoriste aux Victoires de la musique en 1995. Fort de son succès, il se lance dans une carrière au cinéma et décroche ainsi l’un des rôles secondaires du film La Vérité si je mens ! en 1997.
Très secret dans sa vie privée, atteint du Sida, il préfère cacher sa maladie au public. Il meurt des suites d’un cancer du poumon le 10 juin 1999.
Qui jouait le rôle de Madame Sarfati ?
C’est une rue coincée entre le palais Longchamp et l’avenue des Chartreux. La rue Lacépède (4e). Où l’on passe sans savoir qu’un des plus célèbres Marseillais du siècle passé y a vécu. Elie Kakou ou Madame Sarfati pour les connaisseurs. L’artiste méritait bien que son nom soit immortalisé, à un moment où on commémore le 20e anniversaire de sa mort, survenue le 10 juin 1999. C’est chose faite depuis hier grâce à la volonté de la famille, de Marine Pustorino, maire des 4e-5e, et de Bruno Gilles, sénateur, admirateur et… « contemporain » de l’artiste qu’il connut sur les bancs du lycée Saint-Charles. « Il était observateur des gens et des situations, soulignait le candidat à la mairie de Marseille. Il a vraiment fait une superbe carrière. C’était un bosseur avec le goût du mime, des déguisements et des caricatures, mais qui savait rester respectueux.
Qui est la sœur d’Élie Kakou ?
Alain Kakou, plus connu sous le pseudonyme d’Élie Kakou, est un comique et acteur franco-tunisien, né le 12 janvier 1960 à Nabeul (Tunisie) et mort le 10 juin 1999 à Paris 11e.
Alain Kakou[1] est issu d’une famille séfarade. Son père, Joseph, est originaire d’Algérie et issu de la famille des Ouled Kakou (اولاد قاقو) de Souk Ahras. Il est sous-officier dans l’armée française (et apparenté au chanteur Salim Halali)[2] . Sa mère, Suzy, née Valensi, vient de Nabeul et est d’origine juive italienne[3]. Ses parents vivent encore quelques années à Nabeul où Élie Kakou naît, puis émigrent à Marseille dans le quartier du Panier[3]. Il a six frères et sœurs dont Nadine, Danièle et Brigitte[4],[3].
Il effectue sa scolarité au lycée Saint-Charles, à Marseille, où il côtoie Bruno Gilles[5].
Ayant reçu une éducation juive tant dans la cellule familiale que dans son mouvement de jeunesse, l’Hachomer Hatzaïr, il part pour Israël et effectue son service militaire[6].
Il fait ses premiers pas au Club Med[7], puis sur la petite scène du restaurant-cabaret marseillais La Payotte, fondé par le chanteur Joyeux de Cocotier et sa compagne Élisabeth Meissirel. Il suit en parallèle des études de prothésiste dentaire et obtient son diplôme.
Il débute sérieusement au théâtre parisien du Point-Virgule où l’avait repéré sa directrice, Marie-Caroline Burnat[8],[9], et participe deux fois à la soirée des Enfoirés (en 1993 et 1995), apportant à ce spectacle son humour et ses personnages fantaisistes telle l’attachée de presse, toujours prête à dire au public : « Eh ben alors… C’est un spectacle comique : faut rigoler. » Kakou est nommé aux Victoires de la musique en février 1995 dans la catégorie « meilleur humoriste »[10].
Quel était le nom de scène de Alain Kakou ?
Alain Kakou, plus connu sous le nom d’Élie Kakou, est né le 12 janvier 1960 en Tunisie. Avant de devenir l’un des comiques français les plus populaires, Élie Kakou s’engage dans l’armée israélienne et entreprend des études de prothésiste dentaire à Marseille. À la fin des années 1980, l’aventure artistique commence par des performances humoristiques dans un restaurant et dans un village du Club Med. Élie Kakou rejoint ensuite la capitale, bien décidé à entreprendre une carrière d’humoriste. De 1984 à 1991, il fait ses preuves dans de nombreux cafés-théâtres avant d’être à l’affiche de théâtres renommés tels que le cabaret des Halles, le théâtre Déjazet et le Plateau 26. À l’affiche du Point-Virgule pendant huit mois, Élie Kakou fait salle comble. Il incarne des personnages tous plus loufoques les uns que les autres. De scène en scène, de Bobino au Cirque d’hiver en passant par le Zénith et l’Olympia, Élie Kakou enchaîne les spectacles de 1992 à 1997. En parallèle, il apparaît sur le petit écran. Il intègre l’équipe de joyeux lurons de l’émission « La Classe », diffusée sur France 3.
Qui a créé Madame Sarfati ?
» Jenn qui travaille dans la restauration lui propose alors de s’associer pour monter un comedy Club à Paris, le début d’une grande aventure. Madame Sarfati
Madame Sarfati, c’était le personnage fétiche de l’humoriste Elie Kakou, décédé il y a 20 ans. Ce n’était pas du stand up, mais Fary est fan et souhaite lui rendre hommage. « Et puis, Madame Sarfati, elle représente le franc parler mais aussi la générosité méditerranéenne. Quand on a appelé la famille d’Elie Kakou pour demander l’autorisation d’utiliser le nom, c’est avec des larmes de joie qu’on a été accueilli·e·s. »
Boire et manger pendant le spectacle
Le sud, on le retrouve également dans la cuisine. La grande sœur de Jess a participé à l’élaboration des plats qui sont servis au Madame Sarfati. « Beaucoup de choses qu’on a mangées étant petites, des Keftas, des cigares à la Feta, mais aussi des nuggets avec une sauce Mafé auxquels tenaient Fary. » Des assiettes à partager et à déguster sans couverts pour ne pas faire de bruit pendant le spectacle. « Nos serveuses sont des Ninjas », sourit Jennifer. « J’ai fait tout mon recrutement sur les réseaux sociaux et j’ai cherché des vraies personnalités. J’ai vécu aux Etats-Unis un moment, et mon modèle d’accueil, c’est vraiment à l’américaine, ici le client est roi!
Quel est le vrai nom de Élie Semoun ?
Élie Semoun, de son vrai nom Élie Semhoun, est né le 16 octobre 1963 à Antony dans une famille juive d’origine marocaine.
Comment s’écrit Élie Semoun ?
Elie Semoun est né le 16 octobre 1963 à Antony (Hauts de Seine) au sein d’une famille juive d’origine marocaine. A 18 ans, il rejoint une compagnie de théâtre, il y rencontre Muriel Robin. Sa carrière d’humoriste commence en 1990 avec Dieudonné. Le duo qui oeuvre contre toutes les formes de racisme connaît un énorme succès. Mais, en 1997, leur collaboration prend fin pour des différends artistiques et financiers. Ils se sont définitivement brouillés depuis, suite aux prises de position politique et antisémite de Dieudonné. Elie Semoun poursuit alors sa carrière en solo avec des sketchs coécrits par Franck Dubosc et Muriel Robin. En 2007, il a soutenu la candidate socialiste Ségolène Royal pour la présidentielle.
Spectacles, sélection :
- 1999, Elie et Semoun
- 2005, Elie Semoun se prend pour qui ?
- 2008, Merki…!
- 2012,Tranches de vies
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Filmographie sélective :
- 1995, Les Trois Frères de Bernard Campan et Didier Bourdon
- 1999, Love me de Laetitia Masson
- 2009, Neuilly sa mère ! de Gabriel Julien Laffériere
Discographie :
Lien externe :
Site officiel d’Elie Semoun
Photo © CC Georges Biard.
Biographie de la Documentation de Radio France, février 2011
Où est mort Thierry Le Luron ?
Martine Simon-Le Luron, La vie est si courte, après tout. Retrouvailles avec Thierry, 2013.
- ↑ p. 85.
- ↑ p. 61.
- ↑ p. 47.
- ↑ p. 65.
- ↑ p. 135.
- ↑ p. 84.
- ↑ p. 90.
- ↑ p. 233.
- ↑ p. 155.
- ↑ p. 156.
- ↑ p. 157.
- ↑ p. 158.
- ↑ p. 159.
- ↑ p. 161.
- ↑ p. 163.
- ↑ p. 168.
- ↑ p. 170.
- ↑ a et b p. 22.
- ↑ p. 24.
- ↑ p. 55.
- ↑ p. 26.
- ↑ p. 21.
- ↑ p. 42.
- ↑ p. 40.
- ↑ p. 18.
- ↑ p. 19.
- ↑ p. 36.
- ↑ p. 27.
- ↑ p. 31.
- ↑ p. 35.
- ↑ p. 173.
- ↑ p. 183.
- ↑ p. 153.
- ↑ p. 203.
Autres références
- ↑ Institut national de la statistique et des études économiques, « Fichier des décès – années 1980 à 1989 » [zip], sur insee.fr.
- ↑ a b c et d Laurent Delahousse, « Thierry Le Luron, la solitude d’une vie », émission Un jour, un destin, 11 décembre 2013.
- ↑ « Article et documents sur le groupe », sur thierryleluron.net.
- ↑ a et b Un palais de contes de fée, L’Illustré, 28 décembre 1977.
- ↑ Thierry le Luron, une histoire vraie, 2016, Edwige Saint-Eloi.
- ↑ Télé 7 Jours n°1366, semaine du 2 au 8 août 1986 (Thierry Le Luron y est en couverture en tenue de jogging assis sur une moto Honda), page 95 : « Il a débuté le 10 octobre 1969 sur la scène de « L’Oasis » de Calais, un petit cabaret, pour quinze jours, nourri, logé et payé 12,50 F par spectacle (il en donnait deux par soir) ».
- ↑ « Thierry Le Luron – Le Barbier de Séville », sur INA (consulté le 2 mars 2015).
- ↑ Thierry le Luron, le rire pour oublier, 2016, Patrice Guerin.
- ↑ Thierry Le Luron. La vérité sur sa mort, Paris Match, 27 février 2013.
- ↑ Thierry Le Luron, le miroir d’une époque.
- ↑ Thierry Le Luron, le rire pour oublier, 2016, Patrice Guerin.
- ↑ (fr) « Générique Rody le petit Cid », sur coucoucircus.org.
- ↑ https://www.cerclerenaissance.info/contact, Prix Renaissance des arts.
- ↑ « Thierry Le Luron « Le Pen attention danger » », sur Ina (consulté le 18 mars 2015).
- ↑ « Thierry Le Luron « L’emmerdant c’est la rose » », sur Ina (consulté le 18 mars 2015).
Qui faisait madame c’est reparti ?
Elie Kakou : Madame Sarfati et sa fille Fortunée – Vidéo Dailymotion.
Qui a créé Madame Sarfati Comedy Club ?
Par Laura B., Julie M. · Publié le 5 décembre 2019 à 14h47
Voici venir un joli Comedy Club dans la capitale, Madame Sarfati, dont le créateur n’est autre que l’humoriste Fary. Un Comedy Club décoré par JR et dont on ne connaît jamais la programmation à l’avance….
Après Fary l’humoriste, Fary le metteur en scène, voici Fary le patron d’un Comedy Club. L’humoriste a ouvert en 2019 son Comedy Club, Madame Sarfati.
Les moins jeunes auront tout de suite capté la référence : le nom du Comedy Club de Fary rend bien évidemment hommage à Elie Kakou, le premier artiste qui a donné envie à Fary de monter sur scène.
Imaginé par Fary, Madame Sarfati est un Comedy Club à l’anglo-saxonne qui met, bien sûr, le stand-up en avant. Mais, contrairement à d’autres clubs déjà ouverts, ce n’est pas un lieu où les débutants viennent tester leurs premières vannes, mais bien un lieu où le public voit des humoristes confirmés en création.
Quelle est la cause de la mort d’Élie Kakou ?
Alain Kakou, plus connu sous le pseudonyme d’Élie Kakou, est un comique et acteur franco-tunisien, né le 12 janvier 1960 à Nabeul (Tunisie) et mort le 10 juin 1999 à Paris 11e.
Alain Kakou[1] est issu d’une famille séfarade. Son père, Joseph, est originaire d’Algérie et issu de la famille des Ouled Kakou (اولاد قاقو) de Souk Ahras. Il est sous-officier dans l’armée française (et apparenté au chanteur Salim Halali)[2] . Sa mère, Suzy, née Valensi, vient de Nabeul et est d’origine juive italienne[3]. Ses parents vivent encore quelques années à Nabeul où Élie Kakou naît, puis émigrent à Marseille dans le quartier du Panier[3]. Il a six frères et sœurs dont Nadine, Danièle et Brigitte[4],[3].
Il effectue sa scolarité au lycée Saint-Charles, à Marseille, où il côtoie Bruno Gilles[5].
Ayant reçu une éducation juive tant dans la cellule familiale que dans son mouvement de jeunesse, l’Hachomer Hatzaïr, il part pour Israël et effectue son service militaire[6].
Il fait ses premiers pas au Club Med[7], puis sur la petite scène du restaurant-cabaret marseillais La Payotte, fondé par le chanteur Joyeux de Cocotier et sa compagne Élisabeth Meissirel. Il suit en parallèle des études de prothésiste dentaire et obtient son diplôme.
Il débute sérieusement au théâtre parisien du Point-Virgule où l’avait repéré sa directrice, Marie-Caroline Burnat[8],[9], et participe deux fois à la soirée des Enfoirés (en 1993 et 1995), apportant à ce spectacle son humour et ses personnages fantaisistes telle l’attachée de presse, toujours prête à dire au public : « Eh ben alors… C’est un spectacle comique : faut rigoler. » Kakou est nommé aux Victoires de la musique en février 1995 dans la catégorie « meilleur humoriste »[10].
Qui a fait des sketch avec Élie Semoun ?
», sur https://www.rtl.fr/, 22 février 2016
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