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Pourquoi Frédéric Mitterrand Porte-t-il une casquette ?

by Judith Ferrier

Invité sur le plateau de CNews le 14 avril 2023, Frédéric Mitterrand avait expliqué porter une casquette pour cacher ses cheveux tombés lors de sa chimiothérapie. « Je n’ai pas envie qu’on voie que je suis malade, donc je suis un peu moins malade quand j’ai ma casquette.

Qui était Frédéric Mitterrand par rapport à François Mitterrand ?

«On ne devient pas directeur de la Villa Médicis pour bénéficier d’un statut, au demeurant très prestigieux, mais pour accomplir un travail exaltant et complexe qui implique une grande ouverture d’esprit et le sens de la mesure face à des equilibres délicats, en y consacrant tout son temps, sa réflexion et son énergie. Cela va de soi, mais méritait peut-être d’être rappelé.»

Frédéric Mitterrand, né le 21 août 1947 à Paris, est écrivain, producteur-réalisateur de cinéma, animateur d’émissions de télé et organisateur de manifestations culturelles. Fils de l’ingénieur Robert Mitterrand, il est le neveu de François Mitterrand (Président de la République de 1981 à 1995) et Jacques Mitterrand (Général de l’Armée de l’Air). Frédéric Mitterrand fréquente le Lycée Janson de Sailly. Il est licencié d’histoire et de géographie de la faculté de Nanterre et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. Il exerce par la suite le métier de Professeur d’histoire, géographie et économie à l’Ecole active bilingue de Paris de 1968 à 1971 .

Cinéphile passionné, Frédéric Mitterrand entame une carrière de gérant de salles de cinéma. Il dirige de 1971 à 1986 les salles de cinéma d’Art et Essai Olympic Palace, Entrepôt et Olympic-Entrepôt avant de se lancer dans une nouvelle carrière de producteur, réalisateur et animateur d’émissions de télévision. Il réalise de nombreuses émissions cinéphiles ou séries documentaires sur les grands destins du XXe siècle.

Qui est le frère de François Mitterrand ?

Robert Mitterrand, né le 22 septembre 1915 à Jarnac et mort le 9 décembre 2002 à Paris, est un ingénieur français. Il est le frère aîné du président de la République François Mitterrand (1916-1996) et du général Jacques Mitterrand.

Robert Mitterrand naît le 22 septembre 1915 dans la ville charentaise de Jarnac, au sein d’une famille bourgeoise catholique et conservatrice. Son grand-père paternel était chef de gare à Jarnac, fils d’un éclusier du canal de Berry (à Audes dans le département de l’Allier), et un catholique pratiquant. Sa grand-mère paternelle était limousine, d’une famille de petits fonctionnaires originaires de Séreilhac près de Limoges.

Son père Joseph, né à Limoges, était ingénieur de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans, puis en 1919 s’installa à Jarnac pour reprendre la direction de la vinaigrerie de son beau-père, devenant plus tard président de la fédération nationale des syndicats de fabricants de vinaigre. Sa mère, Yvonne Lorrain, issue d’une famille de tradition républicaine, était la fille de Jules Lorrain, négociant en vins et eaux de vie et conseiller municipal de Jarnac (et petit-neveu par alliance du ministre Léon Faucher).

Robert est le cinquième sur une famille de huit enfants. Il a trois frères, Jacques (1918-2009), général d’armée aérienne ; Philippe (1921-1992), exploitant agricole et ancien maire de Saint-Simon en Charente, et François (1916-1996), président de la République.

Qui est l’inventeur de la casquette ?

Casquette au logo de Wikipédia.

La casquette est un couvre-chef de tissu, cuir ou matière synthétique, pourvu d’une visière, à la mode depuis le début du XIXe siècle, très appréciée des jeunes et des sportifs pour son aspect léger et pratique. La visière diminue l’éblouissement.

Étudiant de l’université d’Erlangen en 1822.

En 1571 en Angleterre, une loi est promulguée imposant le port d’un couvre-chef pour tous les hommes le dimanche, sauf pour les enfants de moins de six ans et les aristocrates ; tout contrevenant se confronte à une amende de 17 pence. Au fil des siècles, ce couvre-chef en tweed devient un symbole de classe sociale, les bourgeois et les aristocrates portant pour leur part des chapeaux de meilleure facture. En 1895, l’homme politique travailliste James Keir Hardie pose sur son affiche de campagne avec une casquette, provoquant un scandale qui l’amène à être hué à la Chambre des communes[1].

En Allemagne au XIXe siècle, la casquette, forme réduite du shako de l’armée prussienne, devient emblématique des étudiants nationalistes des Burschenschäfte. Au cours du siècle, elle se généralise parmi les étudiants et écoliers de toute l’Europe.

Elle est très en vogue au XIXe siècle pour les uniformes de travail (chauffeur, portier, concierge, gardes de sécurité, chef de train, etc.)[2].

Dès les premières lignes de son roman Madame Bovary, Gustave Flaubert en affuble son personnage du jeune Normand Charles Bovary pour sa première entrée en classe. La description de cette « coiffure composite » est très détaillée pour un résultat assez ridicule.

La casquette devient aussi un attribut des voyageurs et randonneurs. Celle de Sherlock Holmes, en tweed beige, comporte une visière et un couvre-nuque.

Amedeo Modigliani, Garçon assis avec une casquette, huile sur toile, 1918 Paysan turc en 2006.

Pourquoi porter une casquette gavroche ?

En ce qui concerne la manière de porter votre casquette, c’est à vous de décider en fonction de votre style : Sur le côté, bien enfoncée sur la tête, un peu en arrière ou bien droite. Des milieux populaires aux titis parisiens Concentrons-nous maintenant sur son histoire car si elle est un accessoire de mode incontournable, la casquette gavroche jouit d’une histoire assez riche. Dérivée du béret auquel on coud une visière, la casquette a d’abord été l’apanage des ouvriers et des milieux populaires aux début de la révolution industrielle.

Dérivé du béret, cet accessoire de mode est devenu aujourd’hui incontournable

A Paris, la Gavroche est alors la casquette qui couronnaient les têtes pour aller à l’usine ou pour profiter d’une promenade. Aux Etats-Unis, elle est l’accessoire phare des marchands de journaux, aussi appelé « newsboy ». La gavroche tire son nom du jeune personnage des Misérables de Victor Hugo. Cette casquette est libre et joyeuse, parfois rebelle, simple et polyvalente. Elle suit le dessein de votre look et revalorise votre dégaine. Par la suite, ce modèle est adopté par les milieux plus aisés, dont les membres l’arboraient dans leurs loisirs sportifs. Ce couvre-chef change est alors maintenant associé à un style raffiné et élégant.

Quelle est la meilleure marque de casquette au monde ?

Von Dutch est sans doute, dans son style, la meilleure marque de casquette. Meilleures marques de casquettes Von DutchMeilleures marques de casquettes Von DutchVon Dutch, une image Rock

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5 – Goorin Bros – l’originalité

Vous avez envie de vous différencier ? Nous avons trouvés ce qu’il vous faut. Goorin Bros est à la base une marque de chapeau qui est présente dans ce milieu depuis une centaine d’années. Cette marque s’est lancée dans les casquettes en proposant des modèles originaux, de qualité et possédant une forme qui change des casquettes classiques de baseball. C’est une marque qui commence à se faire connaître avec ses casquettes puisque des personnes comme Lionel Messi, Luis Suarez ou Neymar en possèdent une. A la différence des marques de casquettes que nous avons cités précédemment, Goorin Bros n’utilise pas d’affiliations avec des clubs sportif ou ne met pas son logo en gros sur la casquette. Ils se différencient par le fait qu’ils ont choisi de mettre différents animaux comme un coq, un raton laveur ou même un ours, ce qui amène une petite touche personnelle à la marque, qui ne met pas son logo en avant. Ils ont fait le choix de se faire reconnaître d’une manière différente, et ça, j’achète (comme dirait Jean Marc Généreux). Alors si vous cherchez à vous différencier des autres, si vous cherchez une casquette de qualité, si vous aimez l’originalité et si vous en avez marre d’acheter les mêmes marques à chaque fois, orientez vous vers Goorin Bros.

Pourquoi garder l’autocollant sur la casquette ?

Les grands couturiers s’y sont tous essayés et la marque Suprême garni le crâne de toutes les générations.pexels thgusstavo santana 2774292 scaledpexels thgusstavo santana 2774292 scaledLa casquette, accessoire suprême de génération en générationpexels the happiest face 804121 scaledpexels the happiest face 804121 scaledLa casquette façon Basket ballpexels nappy 936118pexels nappy 936118Sur le coté ! Et pourquoi pas ?Faut-il retirer l’autocollant de sa casquette ?

Si la casquette est un véritable phénomène de mode, 2 camps s’affrontent quant à l’autocollant présent sur la visière. Les puristes vous expliqueront que cet autocollant certifie que votre casquette est authentique et que c’est « stylé ». Cette « coutume », nous vient des US tout comme la casquette et les rappeurs. Cela cautionnerait votre coté Bad Boy/Girl… Alors, à la rédaction on préfère largement assumer la casquette sans cet autocollant et on phone de le retirer. Et ce, d’autant que si vous portez votre casquette régulièrement, la visière deviendra vite vintage et mode, se patinant avec le soleil et la pluie et … la partie où se situe l’autocollant non. Le jour où il se décollera, bonjour les dégâts pour votre look et adieu le fashion. La réponse est donc OU PAS, ou CERTAINEMENT PAS.

En conclusion, il existe autant de casquettes que de manière de porter cet accessoire intemporel et unisexe, et ce quel que soit votre âge.

Comment s’appelle la casquette des vieux ?

Pour un look rétro-chic, les plus jeunes générations désignent souvent la casquette plate par l’appellation « béret » ou « béret-casquette ». En réalité le béret est un chapeau rond et souple, circulaire, sans bord et sans visière.

Qui fut le dernier Premier ministre de François Mitterrand ?

Revue d’histoire, no 7,‎ juillet 1985, p. 178 (ISSN 0294-1759, DOI 10.2307/3769948)

  • ↑ Jacques Amalric, « Chirac délivré du sortilège Mitterrand », sur Libération.fr, 8 mai 1995 (consulté le 18 mars 2020)
  • ↑ Pierre Favier, La décennie Mitterrand. 2, Les épreuves : 1984-1988, Editions Points, dl 2016, cop. 1991 (ISBN 978-2-7578-5799-1 et 2-7578-5799-1, OCLC 941084320)
  • ↑ Pierre Favier, La décennie Mitterrand. 3, Les Défis (1988-1991), Editions du Seuil, 1996 (ISBN 2-02-019103-2 et 978-2-02-019103-6, OCLC 36098707)
  • ↑ « Biographie : Michel Rocard, ex-Premier ministre et théoricien de la « deuxième gauche » », sur Outre-mer la 1ère (consulté le 18 mars 2020)
  • ↑ « Michel Rocard, trois ans au pouvoir », sur Les Echos, 4 juillet 2016 (consulté le 18 mars 2020)
  • ↑ « Michel Rocard et François Mitterrand, deux frères ennemis », sur Europe 1 (consulté le 18 mars 2020)
  • ↑ Michel Martin-Roland, La décennie Mitterrand, Seuil, ©1990-©1999 (ISBN 2-02-014427-1, 978-2-02-014427-8 et 2-02-010329-X, OCLC 23766971, lire en ligne)
  • ↑ a b c et d Pierre Favier, La décennie Mitterrand. 4, Les déchirements (1991-1995), Ed. du Seuil, 1999 (ISBN 2-02-029374-9, 978-2-02-029374-7 et 2-02-014427-1, OCLC 41340549)
  • ↑ Florent Barraco, « Chirac-Balladur : amis de trente ans, ennemis de printemps », sur Le Point, 23 mars 2017 (consulté le 18 mars 2020)
  • ↑ « François Fillon nommé premier ministre », La Croix,‎ 17 mai 2007 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 18 mars 2020)
  • ↑ Michèle Cotta, Le Rose et le Gris: Prélude au quinquennat de François Hollande, Fayard, 17 octobre 2012 (ISBN 978-2-213-67536-7, lire en ligne)
  • ↑ TNS SOFRES, L’État de l’opinion 2016, Editions du Seuil, 7 avril 2016 (ISBN 978-2-02-121244-0, lire en ligne)
  • ↑ Aquilino Morelle, L’abdication, Grasset, 11 janvier 2017 (ISBN 978-2-246-85530-9, lire en ligne)
  • ↑ Delphine Dulong, Premier ministre, CNRS, 10 novembre 2021 (ISBN 978-2-271-13890-3, lire en ligne)
  • ↑ Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça…, Stock, dl 2016, ©2016 (ISBN 978-2-234-07548-1 et 2-234-07548-3, OCLC 962027116)
  • ↑ « Edouard Philippe, le député-maire Les Républicains du Havre, est nommé Premier ministre », sur Franceinfo, 15 mai 2017 (consulté le 3 juillet 2020)
  • ↑ Virginie Calmels, J’assume, Humensis, 14 mars 2018 (ISBN 979-10-329-0278-3, lire en ligne)
  • ↑ Olivier Faye, « Élections municipales : Édouard Philippe candidat au Havre, mais sans intention de quitter Matignon », sur Le Monde, 31 janvier 2020
  • 20 Minutes avec l’AFP, « Édouard Philippe a donné la démission du gouvernement au président de la République », sur 20 Minutes, 3 juillet 2020
  • ↑ Public Sénat avec l’AFP, « Jean Castex est nommé Premier ministre », Public Sénat, 3 juillet 2020
  • ↑ France Info, « Remaniement : découvrez la liste des 31 ministres du gouvernement Castex », France Télévisions, 6 juillet 2020
  • ↑ « Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il choisi Jean Castex pour Matignon ?
  • Qui a succédé au président François Mitterrand ?

    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

    François Mitterrand (1991).

    La seconde présidence de François Mitterrand dure du 21 mai 1988 au 17 mai 1995.

    Bien qu’il sache, depuis novembre 1981, qu’il est atteint d’un cancer de la prostate (les bulletins de santé, régulièrement publiés à la suite d’une promesse électorale, sont mensongers), François Mitterrand annonce le 22 mars 1988 sa candidature à l’élection présidentielle pour un second mandat de 7 ans.

    Après un premier tour où il devance avec 34,1 % des voix ses deux concurrents de droite, Jacques Chirac et Raymond Barre, il est réélu le 8 mai, avec 54,02 % des voix contre son premier ministre de cohabitation, Jacques Chirac.

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    Il nomme alors Premier ministre Michel Rocard et dissout l’Assemblée nationale.

    En mai 1991, Édith Cresson succède à Michel Rocard et 10 mois plus tard, celle-ci, impopulaire, doit céder la place à Pierre Bérégovoy. L’année 1992 est marquée également par l’annonce officielle du cancer de François Mitterrand.

    En mars 1993, il doit faire face à une deuxième cohabitation à la suite de la victoire de la droite aux élections législatives. Édouard Balladur forme un nouveau gouvernement.

    Le 1er mai, Pierre Bérégovoy se suicide.

    L’année 1994 est marquée par la sortie du livre de Pierre Péan sur la jeunesse de François Mitterrand et par la révélation de l’existence de sa seconde famille et de sa fille naturelle Mazarine Pingeot.

    Le 8 mai 1995, Jacques Chirac est élu président de la République.

    Les élections législatives anticipées de juin 1988 débouchent sur une assemblée nationale sans majorité absolue pour les coalitions gouvernementales. La droite RPR-UDF est battue, et le Front national ne sauve qu’un seul de ses députés (Yann Piat). Le groupe socialiste et apparentés n’obtient cependant qu’une majorité relative alors que les communistes refusent toute alliance gouvernementale.

    Pour faire voter leurs lois, les gouvernements socialistes successifs seront alors contraints de trouver des alliances sur leur gauche (avec le parti communiste) ou sur leur droite chez les éléments centristes de l’opposition, rassemblés dans l’Union du centre (UDC, groupe parlementaire autonome issu de l’UDF). Cette politique d’ouverture au centre se manifestera par l’entrée au gouvernement de personnalités de l’UDF comme Jean-Pierre Soisson et Jean-Marie Rausch, centristes comme Michel Durafour ou Olivier Stirn ou de la société civile comme Alain Decaux et (brièvement) Léon Schwartzenberg.

    Politique intérieure Politique intérieure

    • Affaire Péchiney-Triangle : Roger Patrice Pelat, ami de François Mitterrand, et des membres d’un cabinet ministériel, sont impliqués.
    • Élections municipales : le PS obtient sa meilleure implantation dans les villes de plus de 20 000 habitants depuis sa création.

    Pourquoi Mitterrand a choisi Chirac ?

    Jacques Chirac affirme à Mitterrand : « Ce soir, je ne suis pas le Premier ministre et vous n’êtes pas le président de la République. Nous sommes deux candidats, à égalité. […] Vous me permettrez donc de vous appeler Monsieur Mitterrand » ; le chef de l’État répond alors avec sarcasme : « Mais vous avez tout à fait raison, monsieur le Premier ministre ».

    Le 8 mai 1988, le président sortant est réélu avec 54,02 % des voix. Sa stratégie d’épuisement de la droite a fonctionné et lui a permis de revenir en grâce aux dépens de Jacques Chirac. Fort de cette légitimité retrouvée, Mitterrand nomme Michel Rocard à Matignon. Ce dernier défend un moment l’idée de conserver l’Assemblée élue en 1986 et de gouverner par compromis en tendant la main vers le centre. Mais devant le refus de l’UDF d’opérer un tel rapprochement, Mitterrand décide de dissoudre l’Assemblée nationale dans la foulée. Les élections législatives de juin 1988 donnent une majorité relative au PS avec 275 sièges, tandis que l’alliance RPR-UDF n’en obtient que 271 : c’est la fin de la première cohabitation.

    1. ↑ a et b Gilles Champagne, L’essentiel du droit constitutionnel (T. 2 Les institutions de la Ve République)., Paris, Éditions Gualino, août 2016 (16e édition)., 192 p. (ISBN 978-2-297-05418-8), p. 65
    2. ↑ « Une première sous la Ve République : la cohabitation de 1986-1988 | Vie publique », sur www.vie-publique.fr (consulté le 2 mars 2020)
    3. ↑ (en) « Mitterrand Vetoes 4 Choices by Chirac for New French Cabinet », Los Angeles Times, 20 mars 1986.
    4. ↑ Constitution Française du 4 octobre 1958 : texte intégral en vigueur, Paris, Les éditions du Journal Officiel., septembre 2016, 70 p. (ISBN 978-2-11-010318-5), p. 12/13
    5. ↑ INA, « Message de François Mitterrand, lu par Jacques Chaban-Delmas. », sur Ina.fr, 8 avril 1986 (consulté le 18 octobre 2019)
    6. ↑ Jean-Marie Mayeur, La vie politique sous la Troisième République : 1870-1940, Paris, Éditions du Point, avril 1984, 447 p. (ISBN 978-2-02-006777-5), p. 60/61
    • Georges Saunier (dir.), Mitterrand, les années d’alternance. 1984-1986 et 1986-1988, éd. Nouveau Monde, 2019.
    • Gilles Champagne, L’essentiel du droit constitutionnel, (T.2 Les institutions de la Ve République), Éditions Gualino, 16e éditions. Septembre 2016.

    Qui a succédé à Bérégovoy ?

    Le suicide de Pierre Bérégovoy le 1er mai 1993 à Nevers (Nièvre), est un événement politique majeur du second septennat de François Mitterrand. Il survient un mois après qu’il a quitté son poste de Premier ministre à la suite de la défaite de la gauche lors des élections législatives.

    Après une chute de la popularité des socialistes durant les gouvernements de Michel Rocard et d’Édith Cresson, le président Mitterrand nomme un militant socialiste de longue date et ancien ministre des Finances, Pierre Bérégovoy, Premier ministre. Son objectif est de remonter la barre et inverser la tendance baissière avant les élections législatives françaises de 1993. Seulement, le chômage augmente et dépasse les trois millions de sans-emplois, et Pierre Bérégovoy est accusé par le Canard enchaîné d’avoir bénéficié d’un prêt à 0 % d’un million de francs pour acheter son appartement parisien. Chutant dans les sondages, les législatives de mars 1993 se concluent par une victoire écrasante de la droite, et François Mitterrand nomme Édouard Balladur au poste de Premier ministre en remplacement de Bérégovoy[1].

    Pierre Bérégovoy se considère, dans le mois qui précède et les jours qui suivent l’élection, responsable de la déroute de la gauche, incriminant également la politique du franc fort menée par Mitterrand. L’accusation publique qu’il considère comme injuste le heurte. Il tombe dans une dépression en février 1993, il confie à son proche collaborateur Olivier Rousselle son envie de « disparaître » en affirmant que « si je disparaissais, ça arrangerait tout le monde. Ce serait l’acte fondateur fort qui permettrait de tout laver »[2] ; à son avocat Patrick Maisonneuve, il dit vouloir « partir très loin » et lui demande de s’occuper de ses enfants s’il venait à mourir[3].

    Sa dépression est accentuée par le groupe socialiste à l’Assemblée, qui, laminé, considère sa politique comme responsable de la défaite[1]. Alerté le 30 avril par Michel Charasse qui craint que l’ancien Premier ministre ne se suicide, le Président demande qu’on lui organise un déjeuner avec Bérégovoy dans la semaine du mois de mai[2].

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    Un mois après avoir quitté Matignon, Pierre Bérégovoy souffre d’une dépression que sa réélection à la députation ne permet pas de combler[4]. Le vendredi 30 avril, comme chaque fin de semaine, il prend le train pour rejoindre la commune dont il est maire depuis les élections municipales de 1983, Nevers. Le 1er mai 1993, jour de la Fête du Travail, il reçoit une délégation syndicale dans son bureau, puis va déjeuner en famille à Pougues-les-Eaux chez sa sœur, avant d’assister à une épreuve de canoë-kayak sur la Loire[2].

    Une fois ses devoirs d’élu accomplis, Pierre Bérégovoy se fait conduire à l’écart de la ville, le long des berges du canal de la Jonction, où il apprécie aller marcher le week-end[5]. Il demande à son chauffeur et à son garde du corps de le laisser seul.

    Qui était au pouvoir en France de 1981 à 1995 ?

    François Mitterrand
    Illustration. François Mitterrand en 1988.

    Comment s’appelait la fille cachée de François Mitterrand ?

    Mazarine Pingeot, officiellement Mazarine Marie Mitterrand Pingeot depuis 2016 à l’état civil, née le 18 décembre 1974 à Avignon, est une écrivaine française. Elle est professeur agrégée et docteure en philosophie et enseigne actuellement à l’université Paris-VIII à Saint-Denis et à Sciences Po Bordeaux. Elle est par ailleurs chroniqueuse sur des sujets culturels et administratrice de l’institut François-Mitterrand[2].

    Auteure de nombreux romans, Mazarine Pingeot aborde régulièrement les thèmes de la famille, de la maternité et de l’enfance dans son œuvre[3].

    Elle est la fille de François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995, et d’Anne Pingeot, historienne de l’art. En 1994, la révélation au grand public de la deuxième famille du président de la République en exercice et de l’existence de Mazarine, sa fille cachée, alors que leur existence était jusque là un secret de Polichinelle, a fait l’objet d’une très large couverture médiatique.

    Fille adultérine de François Mitterrand et d’Anne Pingeot[4],[5], Mazarine Marie Pingeot effectue sa scolarité à l’école Saint-Benoît et au lycée Henri-IV à Paris. En septembre 1994, elle intègre l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud. Agrégée de philosophie en juillet 1997[6], Mazarine Pingeot enseigne à Aix-Marseille Université[7], puis au lycée Colbert du 10e arrondissement de Paris, et à l’université Paris-8 en tant que professeure agrégée.

    Elle est reconnue par François Mitterrand par acte notarié reçu par Maître Alain Medioni, notaire à Paris, le 25 janvier 1984, au domicile des Badinter, rue Guynemer, l’acte authentique étant tapé à la machine à écrire par Élisabeth Badinter[8],[9]. Jean-Edern Hallier aurait tenté, dès 1982, de dévoiler la paternité de Mazarine[10],[11] puis veut publier, en mars 1984, L’Honneur perdu de François Mitterrand, un brûlot qui, au départ, devait d’ailleurs s’appeler Mitterrand et Mazarine

    Pourquoi Danielle Mitterrand n’est pas enterré avec son mari ?

    C’est aussi à Cluny qu’elle a rencontré durant la guerre un certain capitaine « Morland » , alias François Mitterrand, recherché par la Gestapo.

    Toutefois, si à première vue ce choix peut surprendre, il s’explique toute simplement par le fait qu’il n’y a plus de « place » dans le caveau familial de Jarnac.

    Ce dont se souviennent les fidèles de l’ancien président de la République contactés par SudOuest.fr, qui rappellent que, c’est, entre autres, l’une des raisons pour lesquelles François Mitterrand ne souhaitait pas se faire inhumer à Jarnac .

    On s’en souvient l’homme du 10 mai 1981 avait fait le choix de se faire inhumer sur le site du mont Beuvray , dans le massif du Morvan, véritable haut-lieu de l’histoire gauloise où Vercingétorix fut déclaré chef des Gaules face à l’envahisseur romain.

    Une dernière volonté qui, à l’époque, avait provoqué une véritable fièvre médiatique. La presse assurant alors que la famille Mitterrand avait fait l’acquisition d’une parcelle d’un are située en haut de cette montagne sacrée. Une parcelle que les expertises situaient, en outre, sur le territoire de l’ancienne circonscription de la Nièvre dont François Mitterrand a été longtemps député.

    Qui a révélé l’existence de Mazarine ?

    Mazarine et Anne Pingeot lors des funérailles de François Mitterrand

    C’est dans une clinique à Avignon que Mazarine voit le jour le 18 décembre 1974. En 1984, François Mitterrand la reconnaît. Et c’est dix ans plus tard que les Français font connaissance avec sa fille cachée, dans les colonnes de « Paris Match », qui révèle l’existence de la fille naturelle du Président. En janvier 1996, la jeune femme de 22 ans assiste avec sa mère à l’enterrement de François Mitterrand à Jarnac. En 2005, celle qui est devenue journaliste publie « Bouche cousue », où elle revient sur ses souvenirs d’enfance.

    Qui occupe actuellement le château de Souzy-la-briche ?

    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

    Le château et domaine de Souzy-la Briche est une résidence de villégiature de la République française. Elle est située dans la commune française de Souzy-la-Briche, dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Anciennement affecté au président de la République, il est mis en 2007 à l’usage du Premier ministre français.

    Le domaine est situé en bordure du village de Souzy-la-Briche avec une entrée principale entre la Grande rue et la rue des Roches. Ce village se situe dans la région du Hurepoix, à 39 km au sud-ouest de Paris, entre Étampes et Arpajon.

    C’est la plus récente résidence présidentielle puisqu’elle a été léguée en héritage en 1972 par le banquier Jean-Jacques Simon et sa femme Renée à l’usage du Premier ministre, à charge pour l’État d’entretenir leurs sépultures et d’affecter le lieu « à la plus haute autorité de l’exécutif »[1].

    Initialement, les époux Simon souhaitaient que la demeure soit attribuée au Premier ministre ; de nouvelles dispositions testamentaires en 1972, acceptées par l’État en 1974, indiquent que la demeure doit être affectée au président de la République.

    Château de Souzy-la-Briche
    Propriétaire actuel République française
    Destination actuelle Résidence secondaire du Premier ministre français
    Coordonnées 48° 31′ 38″ nord, 2° 08′ 49″ est
    Pays France

    Qui est Jean balenci ?

    – Nous sommes tous des Africains –

    Fraternelle, tolérante, bienveillante, mais rigoureuse ! / [email protected] / Après la disparition des dinosaures, voici l’encyclopédie biographique, contemporaine et filiative de l’Homo erectus.

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