Jean-Marie Le Pen ([ ʒɑ̃maʁi ləpɛn]), né le 20 juin 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), est un homme politique français.
Qui est le père de Jordan bardella ?
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Quel est le métier de Florian Philippot ?
Florian Philippot, né le 24 octobre 1981 à Croix (Nord), est un homme politique français.
Inspecteur de l’administration, se réclamant du gaullisme et du souverainisme, il soutient Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle de 2002.
En 2011, il adhère au Front national (FN) et devient rapidement un influent conseiller de Marine Le Pen, qui le nomme directeur stratégique de sa campagne présidentielle de 2012. Devenu vice-président du FN, il s’impose comme la personnalité frontiste la plus présente dans les médias et concourt à l’exclusion du fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen.
Après avoir été battu aux élections législatives de 2012 en Moselle et aux élections municipales de 2014 à Forbach, il est élu député européen lors des élections de 2014 dans la circonscription Est, ainsi que conseiller régional aux élections de 2015 en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (devenue ensuite région Grand Est).
Aux élections législatives de 2017, une nouvelle fois, il ne parvient pas à faire son entrée à l’Assemblée nationale, alors que l’extrême droite obtient une dizaine de députés. Dans les mois qui suivent, tandis que sa ligne « sociale-souverainiste » et son influence au sein du FN suscitent une opposition croissante en interne, il quitte la formation et fonde son propre parti, Les Patriotes (LP).
Dès lors, il accumule les échecs électoraux : il n’est pas réélu au Parlement européen en 2019 (sa liste ayant obtenu 0,6 % des suffrages), échoue au scrutin municipal de 2020 à Forbach, puis perd son dernier mandat électif à l’occasion des élections régionales de 2021 dans le Grand Est. Parallèlement, son audience augmente à nouveau avec son opposition aux mesures de restrictions prises contre la pandémie de Covid-19.
Il annonce son intention d’être candidat à l’élection présidentielle de 2022, avant de se retirer deux mois avant le scrutin, n’ayant reçu qu’un parrainage d’élus sur les 500 nécessaires. Aux élections législatives qui suivent, il échoue à nouveau à devenir député de la Moselle.
Son père, Daniel Philippot, en 2017.
Florian Philippot est le fils d’un directeur d’école primaire publique[1], Daniel Philippot, et d’une institutrice, Marion Dondaine[2]. Le couple vote pour François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981 avant de se rapprocher de la droite les années suivantes[3]. Daniel Philippot est nommé directeur de la section du collectif d’enseignants « Racine » du Nord-Pas-de-Calais-Picardie par Marine Le Pen en octobre 2015[4], et est élu conseiller régional des Hauts-de-France en décembre 2015. Il quitte le FN pour rejoindre Les Patriotes à sa création, en 2017[5].
Son frère, Damien Philippot, diplômé de l’ESCP Europe et de l’IEP de Paris, travaille à l’Institut français d’opinion publique (Ifop) jusqu’en 2016[6],[7],[8], en tant que directeur des études politiques, puis, selon les sources, chargé des stratégies d’entreprise au département opinion ou directeur adjoint du département opinion[8],[9]. Il est présenté en 2016 comme un « conseiller occulte » ou « officieux » de Marine Le Pen[10],[11],[12].
Quel métier faisait Jean-marie Le Pen ?
src= »//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/52/JM_Le_Pen_22092007.jpg/220px-JM_Le_Pen_22092007.jpg »> Jean-Marie Le Pen en 2007.
Jean-Marie Le Pen ([ ʒɑ̃maʁi ləpɛn][a]), né le 20 juin 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), est un homme politique français.
Qui est la première femme de Jean-marie Le Pen ?
Pierrette Le Pen, née Lalanne le 10 septembre 1935 à Aire-sur-l’Adour (Landes), est la première épouse de Jean-Marie Le Pen (1960-1987) et la mère de Marie-Caroline, Yann et Marine Le Pen.
Fille d’un négociant en vin de la bourgeoisie landaise, Pierrette Lalanne épouse en premières noces l’imprésario Claude Giraud[1]. Dans les années 1960, elle travaille brièvement comme mannequin[2],[3].
Pierrette Lalanne rencontre Jean-Marie Le Pen en 1958, lors d’une soirée de gala. Elle l’épouse, en secondes noces, le 29 juin 1960 à la mairie du 8e arrondissement de Paris.
Ils ont trois filles, Marie-Caroline, Yann et Marion Anne Perrine, dite Marine[4]. Pierrette Le Pen accompagne à l’époque son mari dans ses activités politiques[5]. Leurs intimes sont l’héritier Hubert Lambert — lequel leur léguera sa propriété cossue au sein du parc de Montretout, à Saint-Cloud — ou Jean-Marie Le Chevallier, directeur de cabinet de Jean-Marie[2].
En 1972, elle demande une première fois le divorce[6].
Début 1984, elle rencontre le journaliste Jean Marcilly (it), chargé d’écrire une biographie de Jean-Marie Le Pen[n 1] à l’occasion des élections européennes, et qui s’installe à Montretout pour rédiger son ouvrage. Le 10 octobre 1984, elle quitte subitement avec lui le domicile familial.
Elle intente ensuite un procès à son époux, avec comme avocat Gilbert Collard. Leur séparation est fortement médiatisée, alors que les deux époux polémiquent par voie de presse : Pierrette Le Pen accuse entre autres son époux d’antisémitisme. Ses trois filles publient un communiqué dans lequel elles affirment leur solidarité avec leur père et accusent leur mère de se répandre en calomnies.
Interrogé par Playboy, Jean-Marie Le Pen, qui refuse de payer une pension alimentaire à son épouse, déclare : « si elle a besoin d’argent, elle n’a qu’à faire des ménages »[7].
Quel est le salaire mensuel de Marine Le Pen ?
Présidentielle : Marine Le Pen touche toujours son indemnité de présidente du RN
La candidate d’extrême droite a cédé les rênes du parti à Jordan Bardella, mais perçoit encore 5 000 euros mensuels pour ce poste, révèle « Libération ».
Par LePoint.fr Publié le 04/02/2022 à 14h22 – Modifié le 04/02/2022 à 16h42
Marine Le Pen n’est plus présidente du Rassemblement national (RN), mais elle continue de percevoir la rémunération affiliée à ce poste. Soit 5 000 euros mensuels, révèle Libération. Le quotidien rappelle que cette somme s’ajoute à ses émoluments en tant que députée du Pas-de-Calais et conseillère régionale, qui s’élèvent à 8 400 euros brut.
Pourtant, la candidate d’extrême droite a quitté son poste le 12 septembre dernier pour se consacrer exclusivement à la campagne présidentielle. « Je me mets à la disposition des Français », avait-elle déclaré à l’époque. C’est Jordan Bardella qui assure depuis la fonction de président par intérim du parti fondé par Jean-Marie Le Pen.
Poste qu’il assure bénévolement. « Je ne touche pas un euro du Rassemblement national », confirme, auprès de nos confrères, l’eurodéputé, qui est donc rémunéré par le Parlement européen.
Qui est la fille de Marion Maréchal-le Pen ?
Qui était le bras droit de Jean-marie Le Pen ?
Bruno Mégret, né le 4 avril 1949 à Paris, est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Après avoir été membre du Rassemblement pour la République (RPR), puis présidé son propre mouvement, les Comités d’action républicaine (CAR), il rejoint dans les années 1980 le Front national (FN), dont il devient l’un des principaux dirigeants. Après sa rupture avec Jean-Marie Le Pen en 1998, il fonde le Mouvement national républicain (MNR), parti d’extrême droite.
Bruno Mégret est le fils du haut fonctionnaire Jacques Mégret et de Colette Constantinides[note 1]. Il est l’aîné d’une famille de quatre enfants dont il est le seul garçon.
À Bruxelles, où son père est en poste aux Communautés européennes, Bruno Mégret est scolarisé à l’école européenne[note 2]. De retour à Paris, il est pensionnaire à l’Institut catholique Bossuet[note 3] et inscrit en seconde au lycée Louis-le-Grand avant d’y être admis en classe préparatoire.
Reçu à l’École polytechnique[note 4] en 1969, il en sort dans la « botte[note 5] » et intègre le corps des ponts et chaussées[note 6].
Diplômé de l’Institut des hautes études de Défense nationale, capitaine de réserve de l’arme blindée et cavalerie, il a été élève officier de réserve de l’École de cavalerie de Saumur (incluant un stage commando à Quélern, puis deux mois en garnison en Allemagne à Offenbourg). Il a ensuite passé huit mois à Laon comme sous-lieutenant au 6e régiment de cuirassiers.
En 1974, ses études en France terminées, il part, muni d’une bourse, pour les États-Unis où il passe une année à l’université de Californie à Berkeley. Il en revient avec un diplôme de Master of Science.
Chargé de mission au Commissariat général du Plan en 1975 et 1976[note 7], il est affecté à l’aménagement du territoire lors de la préparation du VIe plan[note 8].
Nommé à la direction départementale de l’équipement de l’Essonne en 1977[note 9], il est ensuite conseiller technique au cabinet du ministre de la Coopération de 1979 à 1981, puis directeur adjoint des infrastructures et des transports à la préfecture de la région Île-de-France jusqu’en 1986. Mis en disponibilité, il rejoint son corps d’origine deux ans plus tard, après sa défaite aux élections législatives. Jusqu’en juin 1989, où il est élu député européen, il est chargé de mission au conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD)[1].
Rassemblement pour la République (1975-1982)[modifier | modifier le code]
Dès 1975, il adhère au Club de l’horloge, un cercle de réflexion créé par de hauts fonctionnaires qui entendent élaborer une riposte intellectuelle au socialisme. Il adhère ensuite au Rassemblement pour la République (RPR)[note 10] via les réseaux de Charles Pasqua[note 11] et devient presque immédiatement membre du comité central du RPR. En 1981, lorsque François Mitterrand est élu, il se présente aux élections législatives au nom du RPR dans les Yvelines contre Michel Rocard qu’il met en ballottage.
Bruno Mégret
Fonctions | |
---|---|
Conseiller municipal de Marseille | |
Biographie | |
Date de naissance | 4 avril 1949 |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Quelle est la nationalité de Jordan bardella ?
Jordan Bardella, né le 13 septembre 1995 à Drancy (Seine-Saint-Denis), est un homme politique français.
Membre du Rassemblement national depuis 2012, il devient assistant parlementaire en 2015. Il est porte-parole du parti de 2017 à 2019, membre de son bureau national depuis 2018, ainsi que directeur national de Génération nation (anciennement Front national de la jeunesse). Il est conseiller régional d’Île-de-France depuis 2015.
Aux élections européennes de 2019 en France, âgé de 23 ans, il conduit la liste du RN, qui arrive de peu en tête du scrutin. Élu député européen, il devient dans la foulée deuxième vice-président du parti. Il est sans succès tête de liste aux élections régionales de 2021 en Île-de-France.
Il est ensuite nommé premier vice-président du RN par Marine Le Pen, assurant ainsi la fonction de président du parti par intérim durant la campagne présidentielle de celle-ci en 2022. Le 5 novembre 2022, lors du congrès du RN, il est élu président du parti face à Louis Aliot.
Jordan Bardella naît le 13 septembre 1995 à Drancy, en Seine-Saint-Denis[4].
Enfant unique, il est le fils d’un patron de PME, Olivier Bardella (1968-), et d’une agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (ATSEM), Luisa Bertelli-Mota (1962-)[5],[6],[7].
Il est issu d’un foyer d’origine italienne[8],[9]. Sa famille maternelle quitte le triangle industriel italien dans les années 1960[10]. Sa grand-mère paternelle (Réjane Mada) est aussi en partie issue de l’immigration, avec un père algérien d’ethnie kabyle (Mohand Seghir Mada) venu en France dans les années 1930 pour travailler comme manœuvre dans le bâtiment à Villeurbanne[11].
Il grandit dans sa ville natale, dans une cité HLM[12],[13]. Plus tard, il assurera « représenter l’origine modeste et la fibre sociale » au sein des dirigeants FN[14].
Après avoir obtenu un baccalauréat économique et social avec la mention très bien au lycée privé Jean-Baptiste-de-La-Salle à Saint-Denis[13], il étudie en licence de géographie à l’université Paris-Sorbonne, où il milite à l’Union nationale inter-universitaire (UNI), dont il dit être parti au bout de quelques mois[15]. Il arrête ses études sans obtenir de diplôme, indiquant préférer se consacrer à la politique[16],[17],[18].
Il entretient durant un temps une relation avec Kerridwen Chatillon, fille de Frédéric Chatillon[19]. À partir de 2020, il est en couple avec Nolwenn Olivier, nièce de Marine Le Pen, fille de Marie-Caroline Le Pen (sœur aînée de Marine Le Pen) et de Philippe Olivier. Devenu ainsi un habitué de la propriété familiale de Montretout, il est accusé d’être favorisé au sein du RN en raison de son appartenance à la famille Le Pen[20].
Il se définit comme agnostique[3].
En 2012, à l’âge de 17 ans, Jordan Bardella adhère au Front national[21],[22],[23]. Il indique avoir pris sa carte « pour Marine Le Pen plus que pour le Front national »[24].
Quel âge a Marie Le Pen ?
Jean-Marie Le Pen |
Jean-Marie Le Pen en 2007. |
Qui est le leader du Front National ?
Rassemblement national | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Jordan Bardella |
Fondation | 5 octobre 1972 (FN)1er juin 2018 (RN) |
Scission dans | MNR (1999)PDF (2009)CJ (2016)LP (2017) |
Siège | 114 bis rue Michel-Ange75016 Paris |
Fondateurs | Jean-Marie Le PenPierre Bousquet (†)François Brigneau (†)Roger Holeindre (†)Pierre Durand (†)Alain RobertAlain Jamet |
Vice-présidents | Louis AliotDavid RachlineHélène LaporteEdwige DiazJulien SanchezSébastien Chenu |
Trésorier | Kévin Pfeffer |
Porte-paroles | Philippe BallardCaroline ColombierGaëtan DussausayeLaurent JacobelliAndréa KotaracJean-Lin LacapelleJulien OdoulMathilde Paris |
Mouvement de jeunesse | Rassemblement national de la jeunesse |
Slogan | « L’alternance c’est nous », « C’est maintenant et avec nous ! » ou « l’urgence c’est l’alternance »[1],[2] |
Journaux proches | National-Hebdo (1984-2008)Flash (2008-2011) |
Positionnement | Extrême droite[3],[4],[5] |
Idéologie | Nationalisme[6]National-populisme[7],[8]Conservatisme social[9] National-conservatisme[10]Opposition à l’immigration[11]Nationalisme économique[12]Populisme de droite[9],[13],[14]Anti-mondialisation[15],[16]Protectionnisme[9]Souverainisme[17]Euroscepticisme[18] |
Affiliation nationale | Rassemblement bleu Marine(2012-2017) |
Affiliation européenne | Parti Identité et démocratie |
Adhérents | 50 000 (revendiqués, 2023)[19]20 000 (estimés, 2019) |
Couleurs | Bleu, blanc et rouge |
Site web | rassemblementnational.fr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Marine Le Pen (RN) |
Parlement européen | Marco Zanni (ID) |
Représentation | |
Députés | |
Députés européens | |
Conseillers régionaux | |
Conseillers départementaux | |
Maires de communes de plus de 30 000 habitants | |
modifier |
Le Rassemblement national (RN) — Front national (FN) jusqu’en 2018 — est un parti politique français d’extrême droite présidé par Jean-Marie Le Pen (1972-2011), Marine Le Pen (2011-2021) puis Jordan Bardella (depuis 2021).
Le Front national émerge dans le paysage politique français au cours des années 1980, notamment lors des élections législatives de 1986. Candidat à l’élection présidentielle à cinq reprises, Jean-Marie Le Pen parvient à accéder au second tour du scrutin de 2002 face à Jacques Chirac, à la surprise générale dans un régime où domine le bipartisme. En 2017 puis en 2022, Marine Le Pen parvient également au second tour de l’élection présidentielle. La même année, avec 88 députés à l’Assemblée nationale, le RN obtient le meilleur résultat de son histoire.
La plupart des observateurs politiques situent le RN à l’extrême droite de l’échiquier politique, mais ses représentants récusent en général cette appartenance pour lui préférer d’autres qualificatifs ou proposer d’autres façons d’envisager l’axe gauche-droite. Ce débat est récurrent depuis la « dédiabolisation » du parti dans les années 2010 à 2020 sous la présidence de Marine Le Pen. Au niveau européen, il est membre du Parti Identité et démocratie.
Rassemblement national
Présentation | |
---|---|
Président | Jordan Bardella |
Fondation |
5 octobre 1972 (FN) 1 er juin 2018 (RN) |
Scission dans | MNR (1999) PDF (2009) CJ (2016) LP (2017) |
Siège | 114 bis rue Michel-Ange 75016 Paris |
Quel est l’âge de Michael Jordan ?
Michael Jordan a fêté ses 60 ans ce vendredi 17 février 2023. L’ancien joueur des Chicago Bulls est toujours considéré par beaucoup comme le plus grand joueur de basket de l’histoire, près de 20 ans après la fin de sa carrière.
Quel est l’âge de Monsieur Le Pen ?
Jean-Marie Le Pen |
Jean-Marie Le Pen en 2007. |
Qui est le deuxième mari de Marine Le Pen ?
Candidate à l’élection présidentielle 2022, Marine Le Pen est actuellement célibataire. Une situation amoureuse qui n’a pas toujours été ainsi. La femme politique a en effet eu plusieurs relations et s’est même mariée à deux reprises. La première fois avec Franck Chauffroy, le père de ses trois enfants, de 1997 à 2000, puis avec Eric Lorio, de 2002 à 2006. Ce dernier avait rencontré la tante de Marion Maréchal au début des années 2000, lors de son premier divorce. Il a lui aussi travaillé au Front National puisqu’il était secrétaire national ainsi que conseilleur régional du Nord-Pas-de-Calais. Il a également été le chef de cabinet de Carl Lang.
Né en 1964 à Verdun, Eric Lorio se tenait à ses côtés lorsqu’elle remporta les élections européennes en 2004. Face aux tensions de la vie politique, ils finirent par divorcer après quatre ans d’union. Il s’est par la suite éloigné du parti de son ancienne épouse et n’a plus fait de politique. Dans le livre Dans la peau de Marine Le Pen, sorti en 2012, une amie de Marine Le Pen avait fait quelques confidences à propos du couple.
Qui est l’épouse de Jean-marie Le Pen ?
Elle attaque en justice le ministère des Armées à ce sujet en 2018[90]. Marion Maréchal au gala des 40 ans du FN.
Marion Maréchal-Le Pen est membre du bureau politique du FN à partir de 2012,[72] et secrétaire de la fédération FN de Vaucluse de 2012 à 2016[91],[92].
Au congrès du Front national de novembre 2014, elle arrive première du vote des militants pour le comité central du parti, devançant, avec 80 % des suffrages, Louis Aliot (76 %), Steeve Briois (70 %) et Florian Philippot (69 %), qui est régulièrement présenté comme son rival[93]. Elle n’intègre pas le bureau exécutif, la plus haute instance du parti, refusant « que Marine Le Pen se fasse reprocher le fameux « Front familial » comme on entend si souvent de façon injuste » — eu égard à la présence de Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen. Elle explique également ce choix par le refus de la présidente du FN de constituer des vice-présidences politiques, qui avaient fait l’objet de son intérêt[94]. Dans le nouvel organigramme du FN, rendu public par Marine Le Pen en février 2015, ses soutiens sont marginalisés au profit de ceux de Florian Philippot[95],[96].
En juillet 2016, elle relance la Fête des Bleu-blanc-rouge (BBR), dont la dernière édition avait eu lieu en 2006, avec un « rassemblement BBR Grand Sud » au Pontet sur la « thématique médiévale »[97],[98]. L’événement attire environ 1 500 militants et une centaine d’élus FN[98], ainsi que Marine Le Pen, alors que la presse évoque des tensions entre elle et Marion Maréchal-Le Pen[99]. À cette occasion, elle assure n’avoir « jamais renié la filiation politique avec Jean-Marie Le Pen » et vouloir « instaurer, à long terme, cette tradition de fête populaire autour des neuf fédérations du Grand Sud »[98]. L’historienne Valérie Igounet considère qu’en reprenant l’intitulé « BBR », « Marion Maréchal Le Pen prolonge donc la tradition FN tout comme son grand-père »[97].
Invoquant un agenda chargé, elle décline la proposition de Marine Le Pen de jouer un rôle important dans l’organigramme de sa campagne présidentielle de 2017, et en particulier le poste de porte-parole ; elle intègre le conseil stratégique avec peu de soutiens, contrairement à Florian Philippot[72],[100],[101].
Florian Philippot, rival de Marion Maréchal-Le Pen au sein du FN.
Pendant la campagne présidentielle, elle tient de nombreuses réunions publiques, mais celles-ci ne sont pas relayées par l’appareil du FN[102]. Marine Le Pen lui refuse par ailleurs une invitation de France 2 dans L’Émission politique[103] et la qualifie publiquement de personne « assez raide » et « inexpérimentée »[104],[105],[106]. Alors que les vues de Florian Philippot sont privilégiées au sein du parti depuis 2012[107],[108],[109], la ligne libérale-conservatrice défendue par Marion Maréchal-Le Pen apparaît majoritaire au sein de l’électorat frontiste[110].