Véronique Kantor est la fille du Dr Stéphane Kantor, chirurgien, et d’Andrée Catherine Cathelin Kantor.
Qui est le frère de Marius Colucci ?
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Romain Colucci, né en 1972, est le fils aîné de l’humoriste français Michel Colucci dit Coluche et de Véronique Kantor. Il a un frère cadet, l’acteur Marius Colucci, né en 1976.
Il a participé à L’Atelier 256, magazine artistique bimensuel de Jacques Chancel sur France 3, en qualité d’assistant réalisation.
Après la mort de son père, il a entamé avec son frère et sa mère une longue bataille judiciaire à l’encontre de Paul Lederman, l’ancien imprésario de son père, qu’ils soupçonnent de les avoir spoliés des droits audiovisuels des sketchs de leur père et mari. La cour d’appel de Paris leur a donné raison en février 2017[1], condamnant le producteur à verser à la famille plus de 400 000 euros d’arriérés de redevances pour une série de 12 sketchs[2].
Peu présent dans les médias, il déclare à l’occasion d’une interview « Je défends la mémoire de mon père et son héritage, ça me suffit »[3]. Il est administrateur des Restaurants du cœur[4].
- Coluche, le dictionnaire version non censurée, un abécédaire élaboré à partir de centaines d’heures d’écoutes d’émissions télé et radio.
Qui est Coluche mort ?
Michel Colucci, dit Coluche, est un humoriste et comédien français, né le 28 octobre 1944 à Paris 14e et mort le 19 juin 1986 à Opio (Alpes-Maritimes).
Fils d’un immigré italien et d’une Française, Michel Colucci grandit à Montrouge. Il adopte le pseudonyme « Coluche » à l’âge de 26 ans, au tout début de sa carrière. Revendiquant sa grossièreté mais, selon lui, « sans jamais tomber dans la vulgarité », Coluche donne très tôt un style nouveau et sarcastique par sa liberté d’expression au music-hall, en brocardant notamment les tabous et valeurs morales et politiques de la société contemporaine. En 1975, il devient célèbre en parodiant un jeu télévisé : Le Schmilblick.
Avant 1976, il occupe des rôles de second plan au cinéma avant de camper des personnages plus centraux, comme dans L’Aile ou la Cuisse, puis de tenir le haut de l’affiche durant les années 1980, essentiellement pour des comédies. En 1977, il passe à la réalisation en réalisant Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine avec Marc Monnet. Il connaît de grands succès avec Inspecteur la Bavure (1980), Le Maître d’école (1981), Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982), Banzaï (1983), La Femme de mon pote (1983) ou encore La Vengeance du serpent à plumes (1984). En 1984, il obtient un César du meilleur acteur pour son rôle dramatique dans Tchao Pantin de Claude Berri.
Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position sociales, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 1981 avant de se retirer, à la suite de pressions et de menaces. Jouissant d’une énorme popularité et très apprécié du public, il fonde en 1985 l’association Les Restos du cœur, relais d’aide aux plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans un accident de moto en ayant percuté un camion.
Michel Colucci naît le 28 octobre 1944, à la maternité Notre-Dame de Bon Secours dans le XIVe arrondissement de Paris[1]. Il a une sœur aînée, Danièle, née en 1942. Leur mère, Simone Bouyer dite Monette (1920-1994), est employée chez le fleuriste Baumann, boulevard du Montparnasse[2]. Leur père, Onorio Colucci, né à Casalvieri (région du Latium) en Italie[N 1], est peintre en bâtiment[3]. Ce dernier, né le 29 novembre 1916, meurt le 31 octobre 1947, à 30 ans, d’une poliomyélite et son épouse doit élever seule ses deux enfants. Délaissés par la belle-famille (à l’exception notable de Maria, la mère d’Onorio qui passe encore les voir)[4], Monette, Danièle, future épouse de René Metge, et Michel vivent ensemble dans une pièce et une cuisine. Bien qu’elle renonce à son métier de fleuriste pour élever ses enfants, Monette retrouve quelques petits emplois qu’elle doit parfois cumuler pour obtenir un salaire de misère[2]. Souffrant d’une grave scoliose, elle doit suivre des traitements à Berck lors d’un été où elle emmène ses enfants.
Quel âge aurait Coluche aujourd’hui ?
Le conducteur du camion qui a tué Coluche sort de son silence
« Une longue affaire qui dure depuis trente ans », a confié Albert Ardisson au journaliste qui l’a retrouvé.
Source Sipa Media Michel Colucci, alias Coluche (photo d’archives datant de 1981). © SIPA/BENAROCH Publié le 28/06/2013 à 21h00 – Modifié le 29/06/2013 à 09h35
C’est l’histoire d’un mec dont la disparition brutale a fait couler beaucoup d’encre. Vingt-sept ans après son dernier souffle, Coluche continue d’être honoré. Et sa mort de faire débat. Mais l’homme qui conduisait le camion qui a percuté Michel Colucci n’y a jamais participé, s’étant muré dans le silence, du moins vis-à-vis des médias, depuis ce mois de juin 1986. Ce vendredi, alors que le carrefour du Piol à Opio, dans les Alpes-Maritimes, lieu du tragique accident, a été rebaptisé rond-point Coluche en l’honneur de l’humoriste disparu, Albert Ardisson est sorti de sa réserve. Aujourd’hui âgé de 75 ans, il a répondu pour la première fois depuis toutes ces années au journaliste venu l’interroger.
Qui est Frédérique Fayles-Bernstein ?
Jeune, elle avait déjà un passif sentimental chargé puisqu’elle venait de divorcer de Gilbert Cohen-Scali.
Aujourd’hui âgée de 61 ans, Frédérique Fayles-Bernstein est l’épouse du journaliste, homme de télévision et ancien président du Festival de Cannes, Pierre Lescure, avec qui elle a adopté une fille au Vietnam en 1999, Anna-Rose. Dans L’Instant de Luxe, il s’était confié sur l’adoption de leur enfant : « Ma femme est allée découvrir l’enfant un jour de janvier 1999. Elle est restée quatre mois là-bas pour toutes les démarches qui se sont passées sans problème avec les autorités vietnamiennes.«
Avant cette dernière idylle brutalement achevée, Coluche a été l’époux de Véronique Kantor, étudiante qui se rêve journaliste. Le couple s’est marié en 1975, a eu deux enfants – Romain, 50 ans, et Marius, 46 ans – et divorcera en 1981.
Quel âge a Marius Coluche ?
Il a bien pensé à faire des implants mais trop coûteux, trop douloureux, trop contraignants. Pourquoi forcer la nature? Marius Colucci, 40 ans cet automne, se dégarnit et aucun produit miracle n’a pu y remédier. Comme son père Coluche . Le comédien apparaît ces jours-ci en guest dans la série Capitaine Marleau*. Et il n’est pas surpris qu’on lui parle de son paternel. « Je sais que je n’y couperai pas, ça intéresse beaucoup les rédacteurs en chef et les producteurs de cinéma, les réalisateurs moins, ils cherchent d’abord des comédiens. »
Premier rôle au cinéma à 13 ans
Le fils de Coluche avait 10 ans à la mort de son père. Trois ans après, Gérard Mordillat lui offrait son premier rôle au cinéma, dans Cher Frangin. Quelques films et beaucoup de téléfilms ont suivi dont la série Les Petits Meurtres d’Agatha Christie. « Avant de tourner, dit cet amateur de Buster Keaton et de Peter Ustinov, je laisse tout pousser : barbe, cheveux, pour donner le plus de chances à mes personnages.
Quelle est la cause de la mort de Coluche ?
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Coluche, l’accident est un livre d’investigation écrit par Jean Depussé et Antoine Casubolo, publié en 2006, traitant de l’accident de moto qui a entraîné le décès de l’acteur-humoriste Coluche le 19 juin 1986. Jean Depussé enquête et décide d’évoquer ses recherches auprès d’Antoine Casubolo, qui continuera l’enquête. Jean Depussé meurt d’un cancer quelques semaines avant la parution de l’ouvrage[1].
Le 19 juin 1986, Coluche circule à moto entre Cannes et Opio, sur une route qu’il connaît bien, accompagné de deux amis également à moto, Ludovic Paris et Didier Lavergne[2]. Le trajet s’étendrait de 16 h 15 — heure du départ de Coluche de Cannes — à 16 h 35, heure de son décès sur la route d’Opio. Il percute un camion qui, arrivant en face de lui, lui coupe la route pour tourner à gauche, sur une route de la commune de Grasse, situé en fin de ligne droite, au croisement de la route de Cannes et du chemin du Piol à Opio[3].
D’après les recherches menées par les auteurs, Coluche, trublion politique, aurait été assassiné par les « services spéciaux ».
Qui a été la dernière compagne de Coluche ?
Cette dernière est décédée le 24 mai 2015 à Berlin à l’âge de 76 ans. Après leur idylle, Pierre Lescure a partagé la vie de la romancière française Katherine Pancol puis avec l’actrice Catherine Deneuve ainsi que Nathalie Baye. À partir de 1996, il est devenu l’époux de Frédérique Fayles-Bernstein, qui a été la dernière compagne de l’humoriste Coluche. Ils ont adopté une petite fille prénommée Anna.Vidéo du jour
Pierre Lescure s’était confié sans détour sur son épouse dans les colonnes de Gala en 2012. « C’est quelqu’un qui ne passe pas inaperçu. Même exubérante dans la manière de se vêtir, elle a toujours eu quelque chose de réservé dans l’attitude et de sombre dans le regard », avait-il déclaré et d’ajouter : » Je crois qu’elle porte en elle le sens du tragique. Mais ce n’est pas du tout triste, au contraire, c’est magnifique ». Planet vous propose de les découvrir en photos dans notre diaporama.
Pierre Lescure et son épouse lors des Globes de Cristal en 2007.
Où a habité Coluche ?
IL Y A d’abord eu « l’Histoire d’un mec », le film sur Coluche, qui a failli ne pas sortir comme prévu aujourd’hui à cause des attaques de son ancien producteur (voir en pages Spectacles). A Paris, dans le XIV e , le débat est tout autre mais c’est encore autour de l’humoriste que la polémique a lieu.
Le problème : la maison que Coluche habita rue Gazan (XIV e ), dans le quartier Montsouris, les douze dernières années de sa vie va être partiellement transformée en appartements.
Ce pavillon en brique rouge abrite dans son jardin un atelier d’artiste ainsi que des hangars. Du temps de Coluche, ces locaux transformés en salle de jeux et de gym avaient coutume d’être utilisés pour des fêtes dont les riverains se souviennent encore. Aujourd’hui, ces bâtiments sont amenés à disparaître.
Qui a eu l’accident avec Coluche ?
L’accident a été fatal puisqu’il se trouvait face à un camion de trente-huit tonnes, chargé en gravas.
Albert Ardisson, le nom du conducteur impliqué dans l’accident, avait réagi au micro de France 3 Côte d’Azur le jour même. Auprès de nos confrères, le chauffard expliquait s’être « engagé » sur la voie et assurait ne « pas [avoir] vu » Coluche avant de le percuter. « Il a débouché. Je l’ai vu quand il a tapé là. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise d’autre ? Il allait vite, très vite », avait-il lancé. Par la suite, il avait gardé le silence pendant des années, avant de sortir du silence auprès du Petit Niçois, en juin 2013, vingt-sept ans après le drame. Il revenait alors sur cet épisode « très grave » de son existence, qui aurait provoqué chez lui une dépression. « Une longue affaire qui dure depuis trente ans », ajoutait le retraité Albert Ardisson, alors âgé de 75 ans au moment de l’entretien.
Qui est le chauffeur du camion qui a tué Coluche ?
Sans casque, il meurt sur le coup et plonge le pays tout entier dans un chagrin immense. En 2013, un scoop est publié dans un quotidien local, Le Petit Niçois : le journaliste Olivier Porri-Santoro dévoile le visage de l’homme qui a tué par accident Coluche. Le chauffeur routier qui conduisait le poids lourd qui a percuté la star française de 41 ans, avait accepté de répondre au question du reporter. Albert Ardisson était alors âgé de 75 ans et faisait part de son désarroi quant au drame qui l’a hanté et continue de le faire.
Albert Ardisson est un retraité ordinaire, amateur de pétanque, arrière-grand-père. Pour lui, c’est « une longue affaire qui dure depuis trente ans » et qui le hante. Ce n’est pas évident de porter le poids de la mort d’un homme adulé dans tout le pays. À tel point que depuis le drame, ce chauffeur de poids-lourd a basculé dans la dépression nerveuse. Il essayait de trouver des moyens de détourner le sujet, comme prétendre qu’il était le père du présentateur Thierry Ardisson pour couper court aux questions sur le drame de 1986.
Qui roulait avec Coluche ?
Il n’en dira pas plus sur la supposée vitesse de Coluche.
Ayant vécu l’accident, le conducteur du semi-remorque vient infirmer la thèse de Jean Depussé et Antoine Casubolo, qui insinuaient dans le livre Coluche, l’accident (2006), aux éditions Privé, que sa mort n’était pas un accident. Ils posaient alors plusieurs questions autour de l’accident et soulignaient ses incohérences, ou encore, l’absence de témoignages de témoins.
Au moment de sa mort, Coluche s’était présenté à l’élection présidentielle de 1981. Fort d’un 16% d’intentions de vote dans les sondages, il inquiétait les partis de tous bords. On lui avait alors conseillé de ne pas se présenter. Après ces pressions et l’assassinat de son régisseur, René Gorlin, Coluche avait retiré sa candidature.
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Où se trouve la tombe de Coluche ?
Un simple coup d’oeil suffit donc souvent à dater une tombe.Chapelle funéraire ou simple dalle, avec ou sans signe religieux, monumentale ou modeste, prenez le temps de les regarder et de lire les noms et les épitaphes.
Au fil des pas et des mots, des destins se racontent…
Une étoile et beaucoup d’artistes
Michel Colucci, dit Coluche (1944-1986), homme d’humour et de cinéma cher au coeur des Montrougiens, repose dans la 66e division. Toujours fleurie, sa tombe se repère facilement. Mais ici, Coluche est bien « entouré » car le cimetière de Montrouge est la dernière demeure de nombreuses autres personnalités.Citons Michel Audiard (1920-1985), dialoguiste, scénariste et réalisateur. Son nom reste lié aux répliques cultes des Tontons flingueurs ou Les Barbouzes. Cécile Aubry (1928-2010), dont les séries télévisées Belle et Sébastien ou encore Polly ont fait rêver bien des enfants. Plus éloignés dans le temps, Eugénie Buffet (1866-1935) surnommée « La Cigale des tranchées », ou encore Marguerite Verdier (1909-1973) dite Lina Marguy connue pour sa chanson Ah !
Quelle âge à Marius ?
Il y a des moments où, quelle que soit l’attitude du corps, l’âme est à genoux. »
Marius a été notamment incarné au cinéma et à la télévision par :
- François Rozet, 1925, version de Henri Fescourt
- Jean Servais, 1934, version de Raymond Bernard
- John Beal, 1935, version de Richard Boleslawski
- Aldo Nicodemi, 1948, version de Riccardo Freda
- Cameron Mitchell, 1952, version de Lewis Milestone
- Giani Esposito, 1958, version de Jean-Paul Le Chanois
- François Marthouret, 1972, version TV de Marcel Bluwal
- Christopher Guard, 1978, version de Glenn Jordan
- Frank David, 1982, version de Robert Hossein
- Hans Matheson, 1998, version de Bille August
- Enrico Lo Verso, 2000, version TV de Josée Dayan
- Eddie Redmayne, 2012, version de Tom Hooper
- Josh O’Connor, 2018, version dans l’adaptation d’Andrew Davies pour la BBC
- ↑ a et b Tome III. Marius – Livre III : Le grand-père et le petit-fils – Chapitre 4. Fin du brigand.
- ↑ Le grand-père Gillenormand fait exprès d’épeler le nom de l’empereur en l’italianisant et, dans le texte, Hugo fait dire à Gillenormand dans son face à face avec Marius lors de leur affrontement : « C’étaient tous des bandits qui ont servi Robespierre ! Tous des brigands qui ont servi Bu-o-na-parté ! » (Tome III. Marius – Livre III : Le grand-père et le petit-fils – Chapitre 8. Marbre contre granit)
- ↑ « L’abaissé », c’est le peuple.
- ↑ a et b Tome III. Marius – Livre VI : La conjonction de deux étoiles – Chapitre 1. Le sobriquet : Mode de formation des noms de famille.
- ↑ Située dans le 6e arrondissement de Paris, à proximité du Jardin du Luxembourg, ne pas confondre avec la rue de l’Ouest d’aujourd’hui située dans le 14e arrondissement de Paris.
- ↑ Ils ont déménagé pour s’installer rue Plumet, une autre des trois maisons que Jean Valjean a louées dans Paris pour pouvoir changer de domicile rapidement, se sachant toujours recherché par Javert.
- ↑ Le jeu de mots d’Hugo est l’abrégé de « fabulateur en tout. »
- ↑ Rue située près des Invalides.
- ↑ Celle d’Éponine, mais il ne la reconnaît pas.
- ↑ Tome IV. L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis – Livre V : Dont la fin ne ressemble pas au commencement – Chapitre 4. Un cœur sous une pierre.
Quel est le métier de Marius ?
Marius est l’un des plus grands généraux de la République romaine. Élu sept fois consul, il fut le chef du parti des « populares ».
Ce fut lui qui constitua une armée de métier en ouvrant le recrutement à l’ensemble des citoyens de la République. Suite à cette mesure, un culte se développa autour du général, alimenté par les œuvres des artistes et écrivains de l’époque. Le philosophe Plutarque narra les exploits du consul dans son ouvrage Les vies des hommes illustres.
Un jeune soldat ambitieux
Marius est né en 151 avant J.-C. à Arpinum dans une famille de plébéiens. Très tôt, il se tourne vers la carrière des armes. En 133 av. J.-C., il vainc les Espagnols à Numance sous les ordres de Scipion Émilien.
Ses faits d’armes le font connaître dans toute la République, facilitant son entrée dans le monde politique. Marius a également l’avantage d’être soutenu par une importante famille de plébéiens, les Caecilii Metelli.
Élu tribun de la plèbe en 119 av. J.-C., Marius met en avant son milieu social d’origine. Cette forme de démagogie se révèle efficace : le peuple romain s’identifie à lui.
Marius poursuit son ascension : en 116 av. J.-C.
Quel est le vrai nom de Marius ?
L’objectif de cette émission audio disponible sur toutes les plateformes en ligne de Podcast est d’ouvrir au grand public les portes d’un univers d’ordinaire plutôt secrets, dans le but de donner à réfléchir à des questions qui nous concernent tous, qu’elles soient politiques, géopolitiques, économiques ou plus largement sociétales.
Cette semaine, nous partons du côté de Marseille pour rencontrer le plus célèbre des anciens commandos marine : Alain Alivon, alias Marius. Figure emblématique du commando de Montfort, il se fait connaître du grand public à travers la télévision puis le cinéma, où il incarne un militaire dans le film « Forces Spéciales ».
Présentation
Alain Alivon, 57 ans, est originaire du sud de la France. Marié, il est papa d’un enfant de 8 mois. Son surnom de Marius lui a été donné lors de son stage commando élémentaire. « Vous perdez du temps ! » est sa phrase fétiche aux commandos, lui qui prône le mouvement et a pour devise « un être vivant est un être qui agit. »
La vocation militaire était loin d’être une évidence, et Marius avoue que son entrée dans la Marine résulte d’un « concours de circonstance. » En effet, sa jeunesse est ternie d’actes de petite délinquance et de plusieurs gardes à vue. Lors de son dernier passage au poste, un inspecteur de police le confronte et lui explique qu’il arrive à un moment crucial de sa vie où il doit faire un choix : soit il continue sur cette mauvaise voie et ne l’attendent que la prison ou la mort, soit il prend les devant sur son service militaire (qu’il n’avait pas encore fait) et s’engage pour partir « très longtemps et très loin. » Pour une fois, le jeune Alain suit ce conseil, et se rend à la caserne proche pour y exécuter son service militaire. Dans le cadre d’un service volontaire long, l’engagé peut choisir son arme ; le jeune homme opte pour la Marine, comme son père décédé l’avait fait. Il annonce au recruteur vouloir une spécialité « qui bouge » et se retrouve ainsi chez les fusiliers marins pour une période de deux ans. A leur arrivée, les jeunes recrues font face aux cadres, qui exigent qu’ils laissent dans des caisses tout ce qu’ils avaient d’illicite (drogue, armes, matraques, lacrymo…). « Une fois que vous avez passé ce couloir, vous êtes à nous, vous appartenez à l’institution », préviennent les instructeurs. Marius se souvient avoir regardé avec curiosité l’intérieur des caisses, « déjà remplies de toute sorte de choses », avant d’y ajouter son propre Arminius 22 (une arme de poing) en pensant à cette chance qu’il devait saisir de recommencer sa vie. Son entrée dans l’armée est alors une « révélation, raconte-il. Je vois la lumière, j’ai envie de rester dans l’institution.
Comment Marius Quitte-t-il les barricades ?
A peine, est-il sorti, que Jean Valjean est arrêté par Javert qui attendait justement Thénardier derrière la grille.
Jean Valjean accepte de se constituer prisonnier à condition que Javert l’aide à ramener Marius, toujours évanoui, chez son grand-père. Jean Valjean demande ensuite à Javert une ultime faveur : se rendre chez lui. Javert accepte. il l’accompagne rue de l’Homme-Armé, mais au lieu d’attendre sa victime, il disparaît. Depuis que Jean Valjean lui a sauvé la vie en ne le fusillant pas sur la barricade, Javert est bouleversé. Il découvre que les forçats peuvent être généreux. Ses schémas manichéens s’effondrent. Il ne supporte pas cette remise en question et va se jeter dans la Seine.
Pendant trois mois Marius se bat contre la mort. M. Gillenormand, son grand-père, le veille affectueusement. Trop heureux, lorsque son petit-fils est enfin rétabli, M. Gillenormand accepte même son mariage avec Cosette. Cosette, elle reçoit, de Jean Valjean, une dot de près de 600 000 francs, la totalité du trésor que M. Madeleine, alors maire de Montreuil sur Mer avait caché dans une clairière près de Montfermeil.
Le repas de noces a lieu dans les éclatants salons de M. Gillenormand. Tandis qu’en cette fin de soirée, Cosette et Marius, enfin seuls, goûtent » à ce grand bonheur sur lequel veillent les anges », Jean Valjean, se retrouve seul dans sa chambre. Il passe la nuit à pleurer, face à la valise, où il avait soigneusement gardé les vêtements de petite fille de Cosette.
A nouveau, il connaît un douloureux dilemme. Doit-il avouer à Marius, sa véritable identité , doit-il garder ce trop lourd secret ? Le lendemain, il a pris sa décision. Il avoue à Marius, qu’il est un ancien forçat et que Cosette n’est pas sa fille.
Marius est bouleversé par cet aveu. Il permet à Jean Valjean de continuer à voir Cosette. Mais très vite, il va éprouver de la répulsion pour cet ancien forçat et demandera au vieillard d’espacer ses visites puis de rompre tout contact avec Cosette.
Cosette, éblouie par son bonheur commence à oublier celui qui l’a élevée. Privé de sa « fille » adorée, Jean Valjean sombre dans le silence et la solitude Il tombe gravement malade et va mourir, seul, dans sa petite chambre. Ce qui anéantit, c’est la perspective de mourir sans revoir Cosette. C’est alors que l’on frappe à la porte. C’est Marius et Cosette qui d’un même cri appellent Jean Valjean : Père.
Marius a enfin pu découvrir toutes les qualités de l’ancien forçat. C’est lui qui l’a sauvé sur les barricades, et qui l’a ramené chez son grand-père, lui encore qui a laissé la vie sauve à Javert. Et tous ces gestes ont été accomplis avec la plus grande des discrétions.
Les deux jeunes époux se jettent aux pieds du vieil homme et le supplient de venir vivre avec eux.
Quelle est l’origine de Marius ?