De 1966 à 1977, elle est mariée à l’acteur Michel Piccoli (1925-2020) et, en 1988, elle épouse Gérard Jouannest (1933-2018).
Qui est Julie la petite fille de Juliette Gréco ?
Juliette Gréco incarne donc la liberté, l’impertinence, la sensualité révolutionnaire, la libération de la femme et de l’esprit, l’ouverture au monde, et la fin des tabous et des idées reçues. Il fallait un sacré talent pour mener pareille carrière. Il fallut un sacré caractère pour ne pas s’y noyer. Juliette Gréco n’est jamais la caricature d’elle-même : elle offre toujours l’image (le modèle) d’une artiste libre.
Une enfance aventureuseJuliette Gréco naît le 7 février 1927, à Montpellier. Son père, d’origine corse, est policier sur la Côte d’Azur, et très absent dans la vie de la fillette. Juliette et sa soeur Charlotte sont élevées dans le bordelais, à Talence, par leurs grands-parents maternels. Leur mère, née Juliette Lafeychine, n’a jamais dissimulé que Juliette est une enfant non désirée, née par accident. « Toutoute » (c’est le surnom de Juliette) grandit dans la réserve et l’introspection. Sa scolarité se déroule dans une austère école religieuse.
En 1936, son grand-père décède, et sa grand-mère ne peut plus assumer seule son éducation. La mère récupère les deux petites filles, et s’installe rue de Seine, à Paris. En 1939, elle est petit rat à l’école de danse de l’Opéra de Paris : sinon elle, du moins sa famille envisage pour son compte une carrière de ballerine. A la déclaration de la guerre, la petite famille retrouve néanmoins un semblant de sécurité en Périgord, dans une belle propriété, La Marcaudie. La maman y vit une passion amoureuse avec Antoinette Soulas (poétesse dont les plaquettes furent préfacées par André Maurois). Juliette mère, donc, engagée dans la Résistance avec le grade de capitaine, est arrêtée le 9 septembre 1943, à Périgueux. La mère et la soeur de Juliette sont déportées. Grâce à son jeune âge, Juliette échappe à la déportation, mais est emprisonnée à Fresnes.C’est sa seule connaissance dans la capitale qui l’héberge à sa libération. Hélène Duc, comédienne (elle s’illustrera dans Les Rois maudits de Josée Dayan), est une amie de sa mère, et son ancien professeur de français, lors d’un séjour à Bergerac. Cette femme de caractère sera célébrée comme Juste parmi les Nations, pour avoir sauvé, avec sa mère institutrice, des dizaines de juifs. C’est auprès d’elle que Juliette découvre l’art dramatique : elle échoue au concours d’entrée au Conservatoire, mais décrochera tout de même quelques figurations à la Comédie-Française (elle fera la vague, dissimulée sous une bâche, dans un Soulier de satin de Paul Claudel, mis en scène par Jean-Louis Barrault !).En 1945, c’est la Libération, et le terme s’applique avec une particulière pertinence aux quartiers de Saint-Germain-des-Prés, et du Quartier Latin, proches de la pension où réside Juliette. La jeune fille découvre simultanément l’effervescence intellectuelle, la liberté de penser et d’agir, et les Jeunesses Communistes. A la libération de sa mère et de sa soeur des camps de concentration, elles retournent en Dordogne.
Quelles sont les origines de Juliette Gréco ?
Elle a vécu la pire des douleurs. En ce mardi 7 février, Juliette Gréco aurait eu 96 ans. De son vivant, la chanteuse a donné naissance à un seul enfant. Sa fille unique, Laurence qu’elle avait rejoint le 23 septembre 2020. « Juliette Gréco s’est éteinte ce mercredi 23 septembre 2020 entourée des siens dans sa tant aimée maison de Ramatuelle. Sa vie fut hors du commun, avait indiqué la famille dans un texte transmis à l’AFP. Elle faisait encore rayonner la chanson française à 89 ans. » En soixante-dix ans de carrière, celle qui avait collaboré avec les plus grands a connu les plus joies les plus pures. Mais également les peines les plus terribles. Pendant l’Occupation, sa mère résistante et sa sœur ont été arrêtées, puis déportées. « Ma sœur ne m’a jamais parlé des camps, je ne lui ai jamais posé de questions. Ma mère en parlait plus volontiers. Je crois qu’une telle douleur sur une toute jeune fille, c’est indicible, ça ne se traduit pas, je crois », confiait-elle tristement à France Culture.
Un épisode très douloureux pour la chanteuse et sa famille.
Comment est morte Juliette Gréco ?
Au Printemps de Bourges, où elle avait lancé « Merci », la chaleur intense régnant sur la scène l’avait mise K.-O. avant qu’elle ne puisse chanter J’arrive, une chanson de Brel qu’elle avait créée en scène en 1971, interpellation effrontée de la mort. En coulisses, après coup, elle était fumasse. Ce qui ne l’empêcha en rien de poursuivre sa route.
Le 7 février 2016, elle fêtait triomphalement son 89e anniversaire au Théâtre de la Ville à Paris, après un concert d’exception donné au Musée du Louvre devant la Victoire de Samothrace. Le 24 mars, elle est victime d’un AVC dans un hôtel à Lyon. Privée de la parole, atteinte par le décès de sa fille Laurence, et celui en mai 2018 de son époux Gérard Jouannest, Juliette Gréco lutta pour récupérer l’intense appétit de vie qui l’a animée dès l’enfance.
Qui était Gréco ? Une sorte d’animal, écrivait François Mauriac dans son Bloc-notes : « Gréco, ce beau poisson maigre et noir, n’a pas besoin de sauce pour passer. Gréco fournit elle-même les câpres ! Noire et blanche, c’est la reine de la nuit. Son personnage est composé avec une science qui ne doit rien au hasard. Qu’elle est belle ! Et peut-être était-elle laide au départ. C’est une statue d’ivoire et de jais. Même les pommettes, on dirait qu’elle les a elle-même modelées. Beaucoup de chanteuses sont interchangeables. Gréco est le chef-d’œuvre unique de Gréco. Elle ne sera jamais prise pour une autre et aucune ne pourra jamais l’imiter. »
Juliette Gréco en quelques dates
7 février 1927 Naissance à Montpellier
1946 « Victor ou les enfants au pouvoir » (pièce de Roger Vitrac)
1951 « Je suis comme je suis » (premier album)
1954 « Quand tu liras cette lettre » (film de Jean-Pierre Melville)
1965 « Belphégor » (feuilleton télévisé)
1966 « La Nuit des généraux » (film d’Anatole Litvak)
1982 « Jujube » (autobiographie, éditions Stock)
2013 « Gréco chante Brel »
23 septembre 2020 Mort à Ramatuelle (Var)
Où habite Juliette Gréco dans l’Oise ?
La chanteuse qui s’est éteinte à 93 ans ce 23 septembre a habité une quarantaine d’années à Verderonne (Oise), près de Creil. De la chanteuse, qui votait dans le village et s’y est mariée avec Michel Piccoli en 1966, les habitants gardent le souvenir d’une dame « discrète » et « sympathique ».
Pourquoi Juliette avait encore son nez ?
Celui-ci était de Polichinelle, Juliette Gréco avait très tôt eu recours à la chirurgie esthétique. « Elle a vraiment vécu des choses absolument invraisemblables. C’était l’égérie de Saint-Germain-des-Prés. La première aussi à avoir fait de la chirurgie esthétique , ce n’était pas courant à l’époque. Elle avait un joli nez pointu, avec beaucoup de raccourcis. C’est ce charme invraisemblable qu’elle aura gardé jusqu’à sa mort. C’était une charmeuse », s’est souvenu sur Europe 1 Maxime Le Forestier juste après son décès.« Trouvant son nez trop fort et trop long », à deux reprises, elle n’avait pas hésité à se payer les services d’un chirurgien pour y remédier. La première opération a lieu à la fin des années 1940, époque où la chirurgie esthétique en était à ses balbutiements. © Zuma Press/BestimageJuliette Gréco en 1958 dans le film « The Roots of Heaven »« Trop c’est trop »
En 1956, rebelote : l’artiste repasse sur le billard, toujours pour son nez. Cette seconde opération avait été payée par l’acteur Eddie Constantine, précise France Dimanche qui indique que « d’autres interventions suivront ».
Pourquoi Juliette fait semblant de mourir ?
Ainsi, la mort accidentelle de Mercutio va-t-elle conduire Roméo à se venger en tuant Tybalt. Du fait du bannissement de Roméo, sa mère meurt. Afin d’échapper au mariage avec Pâris, Juliette feint d’être morte ce qui conduit les deux amoureux à se battre puis Roméo à se suicider. Enfin, c’est au tour de Juliette de se donner la mort.
2- des fonctions symboliques
La mort revêt tantôt des aspects négatifs, tantôt des aspects positifs. En effet, la mort est l’agent de la violence et c’est ce que revendique Tybalt dès la scène d’exposition. Du coup, elle occasionne la souffrance de ceux qui perdent un être cher. A contrario, la mort peut être un moyen de se consoler (c’est le cas pour la mère de Roméo) ou bien de se réconcilier (les deux familles font la paix, réalisant que c’est la haine qui a été responsable de tous les malheurs). Enfin, et c’est ce qui justifie la grande place qui lui est accordée dans l’œuvre, elle est le seul moyen dont dispose les deux amants pour être réunis.
Pourquoi Juliette s’empoisonne ?
Au petit matin.
Avant de quitter Vérone, Roméo a retrouvé Juliette pour une dernière nuit : ils chantent le duo d’amour le plus exalté qui soit – mais doivent se séparer.
Acte 5
Tandis que Capulet, le père de Juliette, prépare les noces de sa fille, Frère Laurent donne à la jeune femme un puissant narcotique qui la fait passer pour morte. A l’arrivée du cortège nuptial, Juliette s’écroule – tout le monde la suppose perdue… Au tombeau, Roméo vient retrouver Juliette, toujours endormie ; désespéré de voir le corps de sa bien-aimée apparemment sans vie, il avale un véritable poison. Juliette se réveille alors de son sommeil, et voyant Roméo agoniser, se perce le sein. Un ultime duo les réunit au seuil de la mort.
Où habite et Juliette Gréco ?
Juliette Gréco s’est éteinte le 23 septembre 2020, à l’âge de 93 ans. Le destin de l’inoubliable interprète de « Sous le ciel de Paris » est indissociable de la capitale. Née à Montpellier, elle disait de Paris qu’elle « l’avait mise au monde ». Un an plus tard, Paris lui rend hommage à travers l’inauguration d’une place à son nom, dans le 6e arrondissement.
Inauguration
En l’honneur de l’artiste, une place porte désormais son nom dans le 6e arrondissement. Située à l’angle des rues de l’Abbaye et Bonaparte, la place a été inaugurée le jeudi 23 septembre 2021.
L’histoire de Juliette Gréco avec la capitale se noue dans la douleur, au cœur de la tragédie de la Seconde Guerre mondiale. Née à Montpellier, Juliette est scolarisée avec sa sœur Charlotte à Montauban, où leur mère résistante participe à une filière d’évasion vers l’Espagne et Gibraltar. Cette dernière est arrêtée en 1943, et les deux sœurs doivent s’enfuir par le premier train pour Paris, sans se douter qu’elles sont suivies par un des agents de la Gestapo de Périgueux.
Elles sont brutalement capturées cinq jours plus tard place de la Madeleine et emmenées au siège de la Gestapo, au 80, avenue Foch.
Quel est le nom de famille de Juliette ?
Quels sont les noms de famille de Roméo et de Juliette ?
Réponse Dans la tragédie Roméo et Juliette de William Shakespeare, Roméo Montaigu et Juliette Capulet s’aiment passionnément malgré la haine que leurs familles se portent mutuellement.
Cette question est liée au quiz suivant
Qui est Juliette Longuet ?
Pétillante, ravissante et infatigable, elle fait la navette entre la France et les Etats-Unis, créant des expériences clients originales pour les marques de luxe, un métier sur mesure pour cette ex-styliste française installée à New York. Juliette est née à Reims il y a tout juste quarante ans. Diplômée d’une école de commerce, arrivée aux Etats-Unis pour bosser chez l’Oréal à Miami, elle débarque quelques années après à Manhattan, décidée à y établir sa marque de vêtements : « On me complimentait sans cesse sur mes tenues, je me suis lancée. » Elle a 25 ans. Epaulée par son petit ami Eduard -directeur d’une agence de mannequins rencontré dès son arrivée-, elle va pendant plus de dix ans et sous la marque Juliette Longuet proposer une mode féminine où les Américaines retrouvent ce « Je ne sais quoi français ». La maison rencontre un vif succès et épaissit son carnet d’adresses.
Juliette épouse Eduard, leurs deux enfants naissent, ils s’installent dans un appartement avec vue imprenable sur Central Park et ouvrent une boutique showroom dans une maison au coeur de l’Upper East Side.
Quel est le vrai nom de Juliette ?
Juliette Noureddine, plus connue sous le nom de scène de Juliette, née le 25 septembre 1962 dans le 17e arrondissement de Paris, est une chanteuse, parolière et compositrice française.
Juliette est la fille de Jacques Noureddine (1933 Boulogne-Billancourt-1988 Glanges) et de Yvonne Breuilh[1].
Le grand-père de Juliette, Lhacène Lucien Noureddine, d’origine kabyle, né en Algérie en 1902, est arrivé en France dans les années 1920. Il intègre la police, devient inspecteur puis commissaire divisionnaire et finalement contrôleur général honoraire de la Sûreté nationale[2] ; son père, Jacques Noureddine, est saxophoniste[3]. Sa grand-mère paternelle est originaire du Limousin, tout comme ses grands-parents maternels, qui étaient agriculteurs[4],[5].
Sa grand-mère institutrice la pousse à faire du piano. Elle grandit à Suresnes (Hauts-de-Seine), rue Roger-Salengro, voie dont elle tirera le titre d’une chanson ; elle étudie au collège Émile-Zola[6]. Juliette fait ses débuts à Toulouse et Auch, son père ayant été nommé à l’Orchestre du Capitole alors qu’elle avait 13 ans[7].
Après avoir passé son adolescence dans une institution religieuse, puis s’être essayée à la faculté de lettres et ensuite de musicologie, elle se produit dans les bars et les restaurants toulousains comme pianiste ou accompagnée d’un accordéoniste interprétant Jacques Brel ou Édith Piaf[7],[8].
En 1985, puis en 1986, elle est présente aux Découvertes du Printemps de Bourges[7], festival représentant de jeunes talents. En 1989, elle y fait la première partie de Gilbert Laffaille. Après une tournée en Allemagne, elle fait la première partie de Jean Guidoni en 1990. C’est à cette occasion qu’elle rencontre l’écrivain et parolier Pierre Philippe, qui va devenir l’auteur des textes de nombreux titres de ses premiers albums. Elle gagne un concours de la chanson française à l’occasion d’un festival à Sarrebruck[9].
Juliette (chanteuse)
Naissance | 25 septembre 1962 Paris |
---|---|
Nom de naissance |
Juliette Noureddine |
Pseudonyme | Juliette |
Nationalité | française |
Activités | Auteure-compositrice-interprète, artiste d’enregistrement |
Pourquoi Juliette est triste ?
Roméo Montaigu et Juliette Capulet sont amoureux, mais leurs deux familles sont rivales depuis des générations. Alors que son père la destine à un mariage forcé, Juliette décide d’avaler un narcotique, se faisant passer pour morte. Roméo la trouve avant son réveil, et se suicide de tristesse. Voyant Roméo agoniser, elle se tue également.
Cette tragique histoire d’amour constitue une des pièces les plus jouées de Shakespeare, qui a du succès même du vivant du dramaturge.
Elle sera aussi revisitée et adaptée dans de nombreux films : Shakespeare in love (1998), Romeo + Juliette (1996), West Side Story (1961), Romeo and Juliet (2013)…
Plusieurs sources d’inspiration
En fait, ce chef-d’œuvre shakespearien s’inspire lui-même d’histoires préexistantes. On peut noter Novella novamente ritrovata de l’italien Luigi da Porto, qui se serait inspiré de sa propre vie, étant tombé amoureux de sa cousine sur fond de tensions entre les clans. Toutefois, son histoire ressemble aussi beaucoup à un conte antérieur, Mariotto e Ganozza, de Masuccio Salernitano. Parallèlement, en 1562, Arthur Brooke publie The Tragical History of Romeus and Juliet, qu’il aurait traduit de Romeo e Giulietta de Matteo Bandello, auteur du XVe siècle. Enfin, en 1582, Palace of Pleasure, de William Painter, reprend les éléments de l’histoire pour un texte en prose.
Pourquoi Juliette meurt ?
Alors que Juliette vient de s’unir secrètement à Roméo, elle apprend que son père veut la marier à un autre. Elle boit un philtre qui donne l’illusion qu’elle est morte, afin d’échapper au mariage forcé. Roméo devait être prévenu du stratagème et venir chercher Juliette pour s’enfuir avec elle, mais le message n’arrive pas jusqu’à lui. Ayant entendu que Juliette était morte, il se précipite au caveau.
ROMÉO. – Ah ! chère Juliette, pourquoi es-tu si belle encore ? Dois-je croire que le spectre de la Mort est amoureux et que l’affreux monstre décharné te garde ici dans les ténèbres pour te posséder ?… Horreur ! Je veux rester près de toi, et ne plus sortir de
ce sinistre palais de la nuit1
cette chair lasse du monde2
… (
Tenant le corps embrassé
.) Un dernier regard, mes yeux ! bras, une dernière étreinte ! et vous, lèvres, vous, portes de l’haleine, scellez par un baiser légitime un pacte indéfini
avec le sépulcre accapareur3
!
Pourquoi Juliette est morte ?
Ainsi, la mort accidentelle de Mercutio va-t-elle conduire Roméo à se venger en tuant Tybalt. Du fait du bannissement de Roméo, sa mère meurt. Afin d’échapper au mariage avec Pâris, Juliette feint d’être morte ce qui conduit les deux amoureux à se battre puis Roméo à se suicider. Enfin, c’est au tour de Juliette de se donner la mort.
2- des fonctions symboliques
La mort revêt tantôt des aspects négatifs, tantôt des aspects positifs. En effet, la mort est l’agent de la violence et c’est ce que revendique Tybalt dès la scène d’exposition. Du coup, elle occasionne la souffrance de ceux qui perdent un être cher. A contrario, la mort peut être un moyen de se consoler (c’est le cas pour la mère de Roméo) ou bien de se réconcilier (les deux familles font la paix, réalisant que c’est la haine qui a été responsable de tous les malheurs). Enfin, et c’est ce qui justifie la grande place qui lui est accordée dans l’œuvre, elle est le seul moyen dont dispose les deux amants pour être réunis.
Pourquoi l’amour de Roméo et Juliette est impossible ?
En somme, l’intérêt de la pièce n’est pas dans sa fin mais dans les moyens mis en œuvre pour y parvenir.
1. Un amour impossible
a. La mauvaise étoile
Le sort de Roméo et de Juliette est fixé par une volonté qui les dépasse, celle des astres, autre nom pour désigner le Destin ou la Fatalité. Le chœur du prologue du premier acte déclare : « Deux amants prennent vie sous la mauvaise étoile ».
b. Effets d’annonce et pressentiments
• Roméo : un héros prédisposé à l’amour malheureux L’amour de Roméo pour Juliette peut apparaître comme le perfectionnement de son amour pour Rosaline : le registre est le même mais le premier amour est éphémère et le fait d’un amant inconstant, tandis que le second incarne l’absolu. • La perspicacité de Juliette Juliette, dès le début de son amour, est accablée de pressentiments. I, 5 : « Mon tombeau, je le crains, sera mon lit de noces. » III, 5 : « Ô mon dieu ! J’ai une âme de pressentiment. » IV, 3 : « J’ai une frayeur froide » • Le vœu de frère Laurent On assiste à la séparation de l’humain et du divin : s’il est porteur de la parole divine, l’ecclésiastique ne reste qu’un homme.