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Quelle maladie avait Élie Kakou ?

by Judith Ferrier

Alors qu’il était au sommet de sa gloire, l’humoriste Élie Kakou rendait son dernier souffle le 10 juin 1999, à seulement 39 ans. Si le comique était atteint du Sida, il a été emporté par un cancer du poumon : une maladie dont peu de personnes, même son entourage le plus proche, étaient au courant.

Où est mort Élie Kakou ?

En peu de temps, il se fait repérer par un agent artistique. Il enchaîne très vite les représentations, passant par certaines des salles les plus prestigieuses de Paris comme l’Olympia et le Zénith. Le comédien, qui a pris comme nom de scène Élie Kakou, se fait connaître grâce à des personnages hauts en couleur comme L’attachée de presse et, surtout, Madame Sarfati. Son talent lui permet d’être nommé dans la catégorie Meilleur humoriste aux Victoires de la musique en 1995. Fort de son succès, il se lance dans une carrière au cinéma et décroche ainsi l’un des rôles secondaires du film La Vérité si je mens ! en 1997.

Très secret dans sa vie privée, atteint du Sida, il préfère cacher sa maladie au public. Il meurt des suites d’un cancer du poumon le 10 juin 1999.

Qui jouait le rôle de Madame Sarfati ?

Alain Kakou, plus connu sous le nom d’Élie Kakou, est né le 12 janvier 1960 en Tunisie. Avant de devenir l’un des comiques français les plus populaires, Élie Kakou s’engage dans l’armée israélienne et entreprend des études de prothésiste dentaire à Marseille. À la fin des années 1980, l’aventure artistique commence par des performances humoristiques dans un restaurant et dans un village du Club Med. Élie Kakou rejoint ensuite la capitale, bien décidé à entreprendre une carrière d’humoriste. De 1984 à 1991, il fait ses preuves dans de nombreux cafés-théâtres avant d’être à l’affiche de théâtres renommés tels que le cabaret des Halles, le théâtre Déjazet et le Plateau 26. À l’affiche du Point-Virgule pendant huit mois, Élie Kakou fait salle comble. Il incarne des personnages tous plus loufoques les uns que les autres. De scène en scène, de Bobino au Cirque d’hiver en passant par le Zénith et l’Olympia, Élie Kakou enchaîne les spectacles de 1992 à 1997. En parallèle, il apparaît sur le petit écran. Il intègre l’équipe de joyeux lurons de l’émission « La Classe », diffusée sur France 3.

Qui est la sœur d’Élie Kakou ?

Alain Kakou, plus connu sous le pseudonyme d’Élie Kakou, est un comique et acteur franco-tunisien, né le 12 janvier 1960 à Nabeul (Tunisie) et mort le 10 juin 1999 à Paris 11e.

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Alain Kakou[1] est issu d’une famille séfarade. Son père, Joseph, est originaire d’Algérie et issu de la famille des Ouled Kakou (اولاد قاقو) de Souk Ahras. Il est sous-officier dans l’armée française (et apparenté au chanteur Salim Halali)[2] . Sa mère, Suzy, née Valensi, vient de Nabeul et est d’origine juive italienne[3]. Ses parents vivent encore quelques années à Nabeul où Élie Kakou naît, puis émigrent à Marseille dans le quartier du Panier[3]. Il a six frères et sœurs dont Nadine, Danièle et Brigitte[4],[3].

Il effectue sa scolarité au lycée Saint-Charles, à Marseille, où il côtoie Bruno Gilles[5].

Ayant reçu une éducation juive tant dans la cellule familiale que dans son mouvement de jeunesse, l’Hachomer Hatzaïr, il part pour Israël et effectue son service militaire[6].

Il fait ses premiers pas au Club Med[7], puis sur la petite scène du restaurant-cabaret marseillais La Payotte, fondé par le chanteur Joyeux de Cocotier et sa compagne Élisabeth Meissirel. Il suit en parallèle des études de prothésiste dentaire et obtient son diplôme.

Il débute sérieusement au théâtre parisien du Point-Virgule où l’avait repéré sa directrice, Marie-Caroline Burnat[8],[9], et participe deux fois à la soirée des Enfoirés (en 1993 et 1995), apportant à ce spectacle son humour et ses personnages fantaisistes telle l’attachée de presse, toujours prête à dire au public : « Eh ben alors… C’est un spectacle comique : faut rigoler. » Kakou est nommé aux Victoires de la musique en février 1995 dans la catégorie « meilleur humoriste »[10].

Quel est le vrai nom de Élie Semoun ?

Élie Semoun, de son vrai nom Élie Semhoun, est né le 16 octobre 1963 à Antony dans une famille juive d’origine marocaine.

Qui a créé Madame Sarfati ?

» Jenn qui travaille dans la restauration lui propose alors de s’associer pour monter un comedy Club à Paris, le début d’une grande aventure. Madame Sarfati

Madame Sarfati, c’était le personnage fétiche de l’humoriste Elie Kakou, décédé il y a 20 ans. Ce n’était pas du stand up, mais Fary est fan et souhaite lui rendre hommage. « Et puis, Madame Sarfati, elle représente le franc parler mais aussi la générosité méditerranéenne. Quand on a appelé la famille d’Elie Kakou pour demander l’autorisation d’utiliser le nom, c’est avec des larmes de joie qu’on a été accueilli·e·s. »

Boire et manger pendant le spectacle

Le sud, on le retrouve également dans la cuisine. La grande sœur de Jess a participé à l’élaboration des plats qui sont servis au Madame Sarfati. « Beaucoup de choses qu’on a mangées étant petites, des Keftas, des cigares à la Feta, mais aussi des nuggets avec une sauce Mafé auxquels tenaient Fary. » Des assiettes à partager et à déguster sans couverts pour ne pas faire de bruit pendant le spectacle. « Nos serveuses sont des Ninjas », sourit Jennifer. « J’ai fait tout mon recrutement sur les réseaux sociaux et j’ai cherché des vraies personnalités. J’ai vécu aux Etats-Unis un moment, et mon modèle d’accueil, c’est vraiment à l’américaine, ici le client est roi!

Comment s’écrit Élie Semoun ?

Elie Semoun est né le 16 octobre 1963 à Antony (Hauts de Seine) au sein d’une famille juive d’origine marocaine. A 18 ans, il rejoint une compagnie de théâtre, il y rencontre Muriel Robin. Sa carrière d’humoriste commence en 1990 avec Dieudonné. Le duo qui oeuvre contre toutes les formes de racisme connaît un énorme succès. Mais, en 1997, leur collaboration prend fin pour des différends artistiques et financiers. Ils se sont définitivement brouillés depuis, suite aux prises de position politique et antisémite de Dieudonné. Elie Semoun poursuit alors sa carrière en solo avec des sketchs coécrits par Franck Dubosc et Muriel Robin. En 2007, il a soutenu la candidate socialiste Ségolène Royal pour la présidentielle.

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Spectacles, sélection :

  • 1999, Elie et Semoun
  • 2005, Elie Semoun se prend pour qui ?
  • 2008, Merki…!
  • 2012,Tranches de vies

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Filmographie sélective :

  • 1995, Les Trois Frères de Bernard Campan et Didier Bourdon
  • 1999, Love me de Laetitia Masson
  • 2009, Neuilly sa mère ! de Gabriel Julien Laffériere

Discographie :

Lien externe :

Site officiel d’Elie Semoun

Photo © CC Georges Biard.

Biographie de la Documentation de Radio France, février 2011

Qui a fait des sketch avec Élie Semoun ?

», sur https://www.rtl.fr/, 22 février 2016

  • ↑ Aurel, 1980- …, Semoun, Élie, 1963- …, Dubosc, Franck, 1963- … et Impr. Pollina), Si tu es blonde …, vol. 1, Bruxelles/Paris, Jungle, 2004, 48 p. (ISBN 2-87442-017-4 et 978-2-87442-017-7, OCLC 469310409, lire en ligne)
  • ↑ Aurel, 1980- …, Semoun, Élie, 1963- …, Dubosc, Franck, 1963- … et Impr. Pollina), J’suis choooquée …, vol. 2, Bruxelles/Paris, Jungle, dl 2005, 46 p. (ISBN 2-87442-092-1 et 978-2-87442-092-4, OCLC 470405076, lire en ligne)
  • ↑ Semoun, Élie, 1963- …, Rafi, 19..- … scénariste de bandes dessinées. et Impr. PPO graphic), Élie Semoun se prend pour qui?, Bruxelles/Paris, Jungle, dl 2006, 48 p. (ISBN 2-87442-368-8 et 978-2-87442-368-0, OCLC 470718622, lire en ligne)
  • ↑ Semoun, Élie, 1963- …, Kévina, Mikeline, Toufik et les autres : Élie Semoun à l’Olympia, Paris, Fetjaine, impr. 2008, 79 p. (ISBN 978-2-35425-083-6 et 2-35425-083-5, OCLC 471011984, lire en ligne)
  • ↑ Semoun, Élie, 1963-, Je grandirai plus tard : autobiographie, Paris, Flammarion, 223 p. (ISBN 978-2-08-130957-9 et 2-08-130957-2, OCLC 879444066, lire en ligne)
  • ↑ Semoun, Elie., Pelouse interdite, Paris/impr. en Italie, Ulmer, 2018, 189 p. (ISBN 978-2-84138-984-1 et 2-84138-984-7, OCLC 1078664540, lire en ligne)
  • ↑ « Carambar s’offre Élie Semoun », sur strategies.fr, Stratégies.
  • ↑ « Élie Semoun conseille les ados pour Fanta », sur cbnews.fr, CB News.
  • ↑ « Élie Semoun prête sa voix à une campagne de pub pour Lapeyre », sur jeanmarcmorandini.com.
  • ↑ « La voix d’Elie Semoun dans les GPS Tom Tom », sur Autonews, 6 avril 2010 (consulté le 13 septembre 2020)
  • ↑ « GPS : voix d’Élie Semoun pour TomTom », sur turbo.fr, Turbo.
  • ↑ « FERRERO – KINDER BUENO », sur Portfolio (consulté le 13 septembre 2020)
  • ↑ « Elie Semoun recevra le Crystal Comedy Award au FIFCL 2019 ! », sur Festival International du Film de Comédie de Liège, 10 août 2019 (consulté le 13 septembre 2020)
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    Comment est mort le Luron ?

    Thierry Le Luron a le même producteur que Coluche, Paul Lederman, qui plus tard va produire les Inconnus, le célèbre trio qui s’est rencontré dans les années 80.

    Ces trois-là n’ont presque aucun tabou, comme beaucoup d’autres humoristes de cette époque, comme un autre collectif bien connu, les Nuls. On rit de tout, tant que c’est drôle. Tout le monde y passe, et s’ils peuvent se moquer d’eux-mêmes, de ce qu’ils représentent, c’est mieux encore. Les humoristes se censurent ou se font beaucoup moins censurer qu’aujourd’hui. Coluche lui-même n’hésite pas à se moquer du SIDA. Il ne sait pas encore que son ami Le Luron va en mourir.

    La maladie du siècle

    Lorsque Thierry Le Luron décède, on cache dans un premier temps les causes. Personne ne dit qu’il a été victime du SIDA. Car pour beaucoup, c’est un mal honteux. La première personnalité à déclarer publiquement qu’il est atteint de la maladie, c’est l’acteur américain Rock Hudson, lors d’une conférence de presse, le 25 juillet 1985, alors qu’il est hospitalisé à Paris.

    D’autres personnalités sont emportées par la maladie : les pianistes et clavecinistes Yuri Egorov, Scott Ross, Bruno Carette ou encore ce chanteur extravagant Klaus Nomi qui sera l’une des premières célébrités à être fauchées par le virus.

     

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