Jacques Prévost est décédé, ce mercredi, à l’âge de 88 ans. L’homme était une figure en Deux-Sèvres, ancien chef d’entreprise et ancien président des Chamois niortais. C’était une figure du monde économique et du monde sportif en Deux-Sèvres.
Quel est le vrai nom de Daniel Prévost ?
Moucheboume
Quel était le surnom de l’abbé Prévost ?
Vie et œuvre de l’abbé Prévost (1697-1763)
Antoine François Prévost, dit d’Exiles, plus connu sous le nom d’abbé Prévost, l’un des écrivains les plus féconds du XVIIIe siècle, naquit en 1697 à Hesdin, petite ville de l’Artois, où sa famille tenait un rang distingué. Envoyé au collège des jésuites pour y faire ses études, il prit d’abord quelque goût pour la vie religieuse, et commença son noviciat avant l’âge de seize ans.
Mais bientôt rebuté par les rigueurs du cloître, il voulut essayer si la carrière des armes lui offrirait plus de charmes, et quitta l’habit de jésuite pour prendre celui de volontaire. Ce second choix cependant, aussi inconsidéré que le premier, ne le rendit pas plus heureux. Il revint chez les jésuites, qui lui pardonnèrent aisément sa faute, et l’accueillirent même avec tant de bonté, que les douceurs qu’il trouva parmi eux lui tinrent, pendant quelque temps, lieu de de vocation.
Mais l’effervescence de son âge et de son imagination ne lui permirent pas de goûter longtemps cette vie paisible ; pour la seconde fois il s’enfuit du cloître, alla reprendre son rang à l’armée et se livra pendant quelques années à toutes les jouissances qui lui étaient offertes. Enfin, un violent amour trahi étant venu empoisonner ses plaisirs et désenchanter son existence, il se crut de nouveau appelé à l’état religieux et entra chez les bénédictins de Saint-Maur, où l’étude amortit, pendant quelque temps, ses passions, sans les détruire.
Il eut des succès dans l’enseignement et dans la chaire, et fut associé aux immenses travaux de ses confrères à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; mais l’image du monde et des vains plaisirs qu’il avait goûtés se reproduisait trop souvent à son imagination pour qu’il pût vivre en paix dans la solitude.
Pourquoi Peut-on dire que la vie de l’abbé Prévost ressemble à un roman ?
La vie de l’abbé Prévost ressemble à un roman, fertile en rebondissements, voyages, liaisons et ruptures, goût de l’aventure échevelée et recherche du lieu introuvable d’une félicité qui accorderait les droits de la nature, les voies de la providence et les obligations de la société. Il s’engage dans l’armée, qu’il déserte, chez les Jésuites, qu’il abandonne, chez les Bénédictins, qu’il fuit en sautant le mur de l’abbaye. II séjourne à Londres, où il se fait anglican, doit fuir parce qu’il a séduit la fille de son protecteur, mène en Hollande une vie à la fois laborieuse et dissipée, en est bientôt chassé à cause de ses démêlés avec les libraires et de ses dettes, s’attache à une aventurière, Lenki, est poursuivi en Angleterre pour faux, en France pour apostasie. Sa situation se stabilise un peu en 1734, se complique à nouveau et s’apaise enfin en 1742. Dès lors, il se consacre à son labeur d’écrivain, fait un grand nombre de traductions et de compilations. Mais c’est dans les années les plus agitées de sa vie qu’il a composé ses grands romans, et en particulier son chef-d’œuvre, l’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut (1731).
Quel est le mouvement littéraire de l’abbé Prévost ?
Essai biographique, Viroflay, Roger Editeur, 2018
Sur Le Philosophe anglais ou Histoire de Monsieur Cleveland[modifier | modifier le code]
- Philip Stewart, “L’armature historique du Cleveland de Prévost”, Oxford, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century 137 (1975), p. 121–139.
- Philip Stewart, « Prévost et son Cleveland : essai de mise au point historique”, Dix-Huitième Siècle 7 (1975), p. 181–208, en ligne : https://www.persee.fr/doc/dhs_0070-6760_1975_num_7_1_1077
- Philip Stewart, “L’Amérique de l’abbé Prévost : aspects documentaires de Cleveland”, French Review 49 (1976), p. 868–882.
- Philip Stewart, “Sur la conclusion du Cleveland de Prévost : l’influence de la suite apocryphe”, Revue de Littérature Comparée 51 (1977), p. 54–58.
- Paul Pelckmans, Cleveland ou l’impossible proximite, Amsterdam et New York: Rodopi, 2002, 174 p.
- Jean-Paul Sermain (éd.)
Antoine François Prévost
Noms en religion | Abbé Prévost, Abate Prévost |
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Ordres religieux | Ordre de Saint-Benoît, compagnie de Jésus |
Mouvement |
Lumières |
Genre artistique | Roman de mœurs |