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Comment s’appelle le Journal de Michel Onfray ?

by Marine Lamiaux

Front populaire est une revue souverainiste créée en 2020 par le philosophe Michel Onfray et le journaliste et producteur Stéphane Simon. Elle prend la forme d’un mook trimestriel et d’un site internet auxquels contribuent des auteurs, polémistes, essayistes, etc.

Pourquoi lire Michel Onfray ?

Parce que la vie est un état d’urgence. Et que la situation, si on ne fait rien, ne peut qu’empirer. Excessif, Onfray? Oui, sûrement: il pratique (assez gaiement, d’ailleurs) le génie colérique, c’est-à-dire l’art de résister aux modèles dominants. Et alors? Où sont les contre-sens? Les contre-vérités? Les caricatures? Les réductions? Depuis le temps qu’il écrit et qu’il enseigne, les spécialistes des philosophes dont il se réclame auraient eu l’occasion de le contredire, de le rappeler à l’ordre. Ce n’est pas le cas. Voilà la meilleure raison de le lire: ce qu’il écrit n’est, factuellement, pas faux. Et les conclusions auxquelles il arrive (ce fameux hédonisme si mal compris) méritent d’être, à tout le moins, étudiées. Michel Onfray est nécessaire car il nous rappelle ce que les fables officielles (religieuses, philosophiques, morales, politiques, bioéthiques…) tentent de nous faire oublier: il n’existe qu’un monde, celui d’ici-bas, le nôtre. Jouissez-en, il est déjà beaucoup plus tard que vous ne le croyez.

Qui a créé le premier journal en France ?

En France, c’est un médecin qui est à l’origine de la presse écrite. Théophraste Renaudot, docteur du roi Louis XII et journaliste à ses heures perdues, a en effet créé La Gazette en 1631. C’est le premier grand périodique de notre pays à avoir paru régulièrement.

Qui a fondé le premier journal en France ?

La plupart des chercheurs s’accordent à définir la presse écrite sur la base de deux critères : l’utilisation de l’imprimerie (et donc de la presse d’imprimerie, la machine servant à imprimer), grâce à la mise au point de la typographie mobile, vers 1450, par Johannes Gutenberg et, d’autre part, de la périodicité. Ces deux facteurs ne seront réunis pour favoriser la diffusion des nouvelles et de l’information, qu’au tout début du XVIIe siècle.

Toutefois, le développement de la presse écrite est ralenti par l’analphabétisme (suppléé par le crieur public) et le coût prohibitif de l’impression.

Photo représentant un ancêtre de la presse illustré de 1587.

Le premier périodique imprimé au monde, reconnu en tant que tel par l’Association mondiale des journaux, est un hebdomadaire de quatre pages, titré Relation (titre complet : Relation aller Fürnemmen und gedenckwürdigen Historien). Il est lancé à Strasbourg en décembre 1605 par Johann Carolus[2].

Frontispice de l’édition de 1611 du Mercure françois, ancêtre de la presse française édité en France par Jean et Étienne Richer dès 1610.

Sous l’Ancien Régime, faire paraître un journal impliquait avoir obtenu un privilège et une autorisation préalable. C’était le cas notamment du premier grand périodique français, La Gazette : son rédacteur, Théophraste Renaudot, avait obtenu dès 1631 un privilège royal l’autorisant à publier, grâce à l’intervention du cardinal de Richelieu[3].

Les transitons de Molines, ancêtres de la presse locale[modifier | modifier le code]

Les écrits en langue vulgaire (c’est-à-dire dans une autre langue que le latin) sont peu nombreux, et encore moins nombreux à être conservés à la fin du Moyen Âge. Plus rares encore sont ceux qui ont franchi les cinq siècles menant jusqu’à nous. Les archives municipales de Gap détiennent cependant un trésor : les transitons de Molines, des registres familiaux, du nom des chemins de montagne qu’ils « couvraient », écrit par la famille chargée de l’entretien du chemin, qui bien souvent longeait les canaux d’irrigation.

Ces cahiers relatent non seulement les détails sur l’entretien de ces chemins, mais aussi tous les événements s’y étant déroulés.

À la fin du XVe siècle, Lyon a produit le tiers des éditions françaises, soit 1140 environ. Au cours des trente premières années du XVIe siècle, les éditeurs lyonnais produisent 2 500 éditions. Vers 1550, Lyon devient la capitale de l’imprimerie européenne. La rue Mercière et les rues voisines abritent près de 100 ateliers.

Dans une ville qui a déjà connu nombreux troubles sociaux (dont la Grande Rebeyne en 1529), les nombreux compagnons imprimeurs (on en compte presque 800 à Lyon vers le milieu du siècle) étaient connus pour régulièrement troubler l’ordre public. Il est donc fort possible qu’ils aient imprimé des « journaux », qui n’auraient pas été conservés depuis.

Qui écrit le journal ?

L’éditorialiste ne porte pas de signature, puisqu’il résume une opinion collective.

Lorsqu’il rédige des textes, l’éditorialiste cherche a susciter la réflexion, à provoquer le débat et influencer l’opinion publique. Il ne donne pas nécessairement son opinion mais il donne toujours un point de vue. Il va exprimer ses émotions et va tenter de rallier le lecteur à son point de vue.

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L’équipe est complétée par des collaborateurs réguliers des médias qui ne font pas partie du personnel ou des journalistes professionnels, mais qui ont la confiance des médias et coïncident avec sa ligne idéologique. Le véritable processus éditorial commence par le rédacteur en chef, qui est quelque peu dépendant de certains pouvoirs, plus ou moins selon le journal et la situation.

  • Explicatif : dans lequel quelque chose est expliqué, sans opinion évidente.
  • La thèse ou opinion : dans laquelle l’opinion favorable ou défavorable est clairement exprimée.

Un éditorialiste est avant tout un journaliste mais l’éditorialiste est un genre de journalisme spécifique. Il possède sa carte de presse comme tout autre personne travaillant pour la réalisation d’un journal ( photographes de presses, secrétaires de rédaction, iconographes…).

C’est quoi la gauche libertaire ?

Toutefois, le libertarianisme de gauche n’est pas compact et plusieurs visions sont revendiquées : on trouve notamment des mutualistes inspirés par Proudhon, des agoristes réclamant la contre-économie pacifiste, des georgistes/égalitaristes en faveur d’une taxe foncière socialement redistributive ou encore des anarchistes du marché de l’aile gauche en faveur d’une abolition du salariat pour le remplacer par un coopérativisme intégral et volontaire en entreprise.

De nos jours, le libertarianisme de gauche demeure moins représenté que sa variante de droite, surtout connue aux États-Unis. La mouvance est encore peu connue et revendiquée en Europe, ce dernier continent possédant surtout une tradition libertaire ancrée dans le collectivisme et le socialisme radical de longue date (extrême-gauche). En France, un numéro de la revue Raisons Politiques[3] a été consacré au libertarisme de gauche de Michael Otsuka et Hillel Steiner.

  1. ↑ La première expression est beaucoup plus usitée : cf. requête libertarianisme de gauche sur Google Scholar
  2. ↑ Axel Gosseries, « Libertarisme de gauche et hobbesianisme de gauche », Raisons politiques, vol. 23, no 3,‎ 2006, p. 47 (ISSN 1291-1941 et 1950-6708, DOI 10.3917/rai.023.0047, lire en ligne, consulté le 21 février 2023)
  3. ↑ « Libertarisme de gauche », Raisons politiques,‎ 2006 (lire en ligne)
  • Christian Arnsperger et Philippe Van Parijs, Éthique économique et sociale, La Découverte, coll.

Qui critique le Front populaire ?

Toutefois, la fin du Front populaire arrive en avril 1938 lorsque le radical Édouard Daladier succéde à la présidence du Conseil au socialiste Léon Blum, qui démissionne à la suite de son échec dans l’obtention de moyens lui permettant de mettre en place une politique de grandes réformes financières.

Manifestation de la SFIO en réaction à la crise du 6 février 1934. Une pancarte proclame « à bas le fascisme » et des banderoles exigent « le pouvoir au socialisme » et la « dissolution des ligues fascistes » (agence Meurisse, 1934, Paris, BnF). Emblème du parti socialiste SFIO.

C’est en réaction à la journée d’émeutes menée le 6 février 1934 par les ligues (Action française, Jeunesses patriotes, etc.) et d’autres groupes d’anciens combattants que les partis de gauche décident de s’unir contre « le danger fasciste » et les tentatives de l’extrême droite pour établir en France un régime dictatorial équivalent à l’Italie fasciste[3].

Dès le 12 février 1934, un mouvement en faveur d’une unité d’action se dessine lors des manifestations de rue à Paris et en province[4]. Durant ces manifestations, les cortèges communistes et socialistes défilent ensemble sous la pression des militants de chaque parti. Le même jour, la CGT et la CGTU appellent à une journée de grève[5].

Les socialistes et les communistes sont authentiquement convaincus qu’ils viennent de connaître une tentative de coup d’État concerté en vue d’établir un régime autoritaire[6]. Cependant, ils réagissent d’abord en ordre dispersé. À la fois concurrents et adversaires depuis la scission survenue lors du congrès de Tours de la SFIO, qui a vu la formation de la SFIC qui deviendra plus tard le PCF, les deux partis ouvriers peinent à renouer le dialogue. Pour les communistes, qui suivent les orientations de la Troisième Internationale, le capitalisme est entré dans sa « troisième phase » : il va bientôt connaître une période de crise qui le poussera à agresser l’URSS. Lorsque ce conflit, qu’ils pensent inévitable, surviendra, les communistes auront pour tâche de lutter énergiquement contre leur bourgeoisie nationale, quel que soit son bord politique (de ce point de vue, les radicaux ou les républicains-socialistes sont assimilés à la droite et taxés de fascistes). Fondamentalement révolutionnaire, le PCF considère même que le combat doit s’étendre à la SFIO, coupable de contribuer à faire avorter la Révolution en prônant des politiques réformistes[3]. Cetté défiance contre la SFIO remonte également à l’acceptation de l’Union sacrée en 1914 par la SFIO.

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Pour sa part, la SFIO se méfie d’un Parti communiste qui, sous couvert de proposer un front unique, chercherait en réalité à attirer vers lui les militants socialistes en les éloignant de leurs dirigeants[7]. Par ailleurs les socialistes, alliés traditionnels des radicaux, sont en froid avec ces derniers.

Qui est l’extrême gauche en France ?

Parmi les théoriciens de l’extrême-gauche en France, on peut citer : Yvon Bourdet, Cornelius Castoriadis, Yvan Craipeau, Guy Debord, Théodore Dézamy, Boris Fraenkel, Daniel Guérin, Paul Lafargue, Michael Löwy, Mezioud Ouldamer, Maximilien Rubel.

  1. ↑ Selon Serge Cosseron (Dictionnaire de l’extrême gauche, p. 20), le terme sert à qualifier « tous les mouvements se situant à la gauche du Parti communiste ».
  2. ↑ Olivier Piot, L’Extrême gauche, p. 9 : L’expression « extrême gauche » désigne l’ensemble des groupes et organisations politiques qui se situent à gauche de ces deux courants de la gauche française que sont la social-démocratie (PS, Verts, PRG) et le PC. Contrairement à ces partis, mais aussi à certaines tendances de la « gauche radicale » (altermondialisme, José Bové), qui défendent une idéologie réformiste de gestion du capitalisme, les organisations d’extrême gauche prônent le renversement du capitalisme par la révolution.
  3. ↑ Roland Biard, Dictionnaire de l’extrême-gauche de 1945 à nos jours, Belfond, 1978.
  4. ↑ Christine Pina, L’extrême gauche en Europe, Paris, Les études de la Documentation française, 2005.
  5. ↑ Varda Furman et Francis Démier (dir.), Louis Blanc, un socialiste en république, Creaphis éditions, 2005, 224 p. (lire en ligne), « Association et organisation du travail. Points de rencontre entre les néo-babouvistes français et belges et Louis Blanc », p. 197-
  6. ↑ Alain Maillard, Présence de Babeuf : lumières, révolution, communisme : actes du colloque international Babeuf, Amiens, les 7, 8 et 9 décembre 1989, Publications de la Sorbonne, 1994, 334 p. (lire en ligne), « De Babeuf au babouvisme : Réceptions et appropriations de Babeuf aux XIXe et XXe siècles », p. 261-280
  7. ↑ Karl Marx, Sur la Révolution française, Paris, Éditions sociales, 1985, « La critique moralisante et la morale critique… », p. 91
  8. ↑ Michèle Ressi, L’Histoire de France en 1 000 citations : Des origines à nos jours, Éditions Eyrolles, 2011, 519 p. (lire en ligne), p. 258.
  9. ↑ Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002.
  10. ↑ Barta, La Lutte contre la IIe Guerre Impérialiste Mondiale, publié en novembre 1940, portant en sous-titre « Collection IVe Internationale ». Texte et couverture consultables en ligne sur marxists.org.
  11. ↑ a et b Michel Winock, La Gauche en France, Perrin, 2006, p. 356
  12. ↑ Michel Winock, La Gauche en France, Perrin, 2006, p. 363
  13. ↑ Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France. Des débarquements aux villes libérées., Autrement, 2004, p. 68.
  14. De Lénine à Castro, idées reçues sur un siècle de communisme, Romain Ducoulombier, p. 123
  15. ↑ Priestland 2009, p. 292
  16. ↑ Robert Barcia, La véritable Histoire de Lutte Ouvrière, Denoël, 2003.
  17. ↑ Roland Biard, Dictionnaire de l’extrême-gauche de 1945 à nos jours, Belfond, 1978, p. 280-309.
  18. ↑ Christophe Bourseiller, Les Maoïstes, Plon, 1996.
  19. ↑ Hervé Hamon et Patrick Rotman, Génération, t.

Qui est le père de l’anarchisme ?

Illustration du livre Le principe anarchiste de Pierre Kropotkine, 1913. 1er mai 2007, Jakarta, Indonésie. Dans une manifestation à Londres le 9 novembre 2011 : « Dites juste non au gouvernement autoritaire ».

En 1840, dans l’histoire de l’anarchisme, Pierre-Joseph Proudhon est le premier théoricien qui revendique explicitement la qualité d’ « anarchiste ». En 1841, parait en France, le premier journal communiste libertaire, L’Humanitaire[1]. En 1850, Anselme Bellegarrigue publie L’Anarchie, journal de l’ordre. En 1857, Joseph Déjacque crée le néologisme libertaire pour affirmer le caractère égalitaire et social de l’anarchisme naissant[2].

Mouvement international, l’anarchisme est pendant la première moitié du XXe siècle dans certains pays, un mouvement social de masse au travers de l’anarcho-syndicalisme et du socialisme libertaire.

L’anarchisme est souvent défini comme une philosophie politique opposée à l’organisation de la société sous la forme d’un État, considéré comme une institution inutile ou nuisible[3].

L’anarchisme s’oppose radicalement à toute forme d’autorité ou de hiérarchie dans l’ensemble des organisations sociales. Les anarchistes, préconisent une société sans État basée sur l’association libre des individus et leur coopération volontaire grâce à l’autogestion fédérative.

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L’anarchisme moderne est issu de la pensée laïque ou religieuse des Lumières. C’est un mouvement pluriel qui embrasse l’ensemble des secteurs de la société. L’anarchisme est un concept philosophique, mais c’est également « une idée pratique et matérielle, un mode d’être de la vie et des relations entre les êtres qui naît tout autant de la pratique que de la philosophie ; ou pour être plus précis qui naît toujours de la pratique, la philosophie n’étant elle-même qu’une pratique, importante mais parmi d’autres »[4].

En 1928, Sébastien Faure, dans La synthèse anarchiste définit quatre grands courants qui cohabitent tout au long de l’histoire du mouvement : l’individualisme libertaire qui insiste sur l’autonomie individuelle contre toute autorité ; le socialisme libertaire qui propose une gestion collective égalitariste de la société ; le communisme libertaire, qui de l’aphorisme « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » créé par Louis Blanc, veut économiquement partir du besoin des individus, pour ensuite produire le nécessaire pour y répondre ; et l’anarcho-syndicalisme, qui propose une méthode, le syndicalisme, comme moyen de lutte et d’organisation de la société[5]. Depuis de nouvelles sensibilités se sont affirmées, tels l’anarcha-féminisme ou l’écologie sociale.

Pour Vivien Garcia dans L’anarchisme aujourd’hui (2007), l’anarchisme « ne peut être conçu comme un monument théorique achevé. La réflexion anarchiste n’a rien du système. […] L’anarchisme se constitue comme une nébuleuse de pensées qui peuvent se renvoyer de façon contingente les unes aux autres plutôt que comme une doctrine close »[6]

Diogenes par John William Waterhouse.

Pour de nombreux théoriciens de l’anarchisme, l’esprit libertaire remonte aux origines de l’humanité[7].

Quel différence entre la gauche et la droite ?

Clivage droite-gauche classique[1],[2],[3].

En politique, le clivage gauche/droite est une manière de catégoriser les idéologies, les idées, les politiciens ou les partis selon leurs positions politiques et leurs valeurs. L’opposition entre la droite et la gauche structure fortement l’échiquier politique, bien qu’il existe aussi des partis se définissant comme centristes, ou qui revendiquent un dépassement du clivage.

Il est difficile de trouver une définition du clivage qui fonctionne quels que soient le lieu et l’époque, celui-ci changeant avec le temps. Néanmoins, les partisans de gauche accordent généralement beaucoup d’importance aux idées de progressisme et d’égalité, là où la droite valorise la tradition, la hiérarchie et la notion de mérite.

Les notions de droite et de gauche étant détaillées dans des articles dédiés, cet article vise à parler de leur positionnement relatif.

Deux valeurs fondamentales séparent la gauche de la droite d’un point de vue psychologique[4] :

Ces deux valeurs sont liées du fait que les sociétés traditionnelles ont souvent été très hiérarchiques, et que les révolutions et demandes de progrès social sont souvent motivées par une envie d’égalité[5].

Il existe d’autres valeurs très importantes sur lesquelles les partis de droite et de gauche se divisent. Certaines d’entre elles sont liées aux deux valeurs précédentes, tandis que d’autres en sont plus éloignées[6] :

  • La droite prône les valeurs de liberté[7], de libéralisme économique (liberté d’entreprendre), de propriété privée, d’identité nationale[8], d’ordre, de sécurité, d’autorité, de justice (pénale)[9], ou de non-intervention de l’État dans l’économie
  • La gauche favorise les valeurs de liberté[10],[11] (libertés fondamentales, libéralisme des mœurs[12]), de solidarité, d’insoumission, de tolérance, de justice (sociale)[9], de nationalisation des biens communs et des services publics, ou de planification de l’économie
  • Les valeurs de travail, de justice et de liberté sont plus transversales, même si leur sens peut varier selon ceux qui l’utilisent : par exemple, dans le cas de la notion de Justice, la gauche invoque le plus souvent une notion de « Justice sociale », qui demande plus d’égalité, alors que la droite revendique une « Justice pénale », qui punit les criminels

Toutes ces valeurs fluctuent généralement dans l’espace et le temps, et il est compliqué de trouver une définition qui fonctionne quels que soient l’époque et le lieu. Par exemple, si la gauche était anticléricale et que la droite soutenait la religion catholique dans la France du XIXe siècle, cette fracture s’est atténuée, voire a disparu, avec le temps. Le nationalisme, un concept clairement de gauche sous la révolution française, est quant à lui passé à droite à la fin du XIXe siècle[13].

S’il existe des ressemblances entre certaines idéologies de droite et de gauche, les motivations poussant les individus à adhérer à la gauche ou à la droite ne sont généralement pas symétriques[14]. Les croyances et opinions de chaque camp répondent à des besoins psychologiques différents.

 

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