Cersei a-t-elle vraiment su que Joffrey était mauvais ?
Ah, Game of Thrones, ce monde si complexe où les relations familiales se mêlent à des intrigues sanglantes et des traîtrises. Si j’avais un sou pour chaque fois que quelqu’un m’a demandé si Cersei sait vraiment que Joffrey est un petit tyran, je pourrais peut-être acheter le trône de fer moi-même (rire). Mais sérieusement, plongeons ensemble dans cette question fascinante, car il y a tellement de couches à explorer ici.
Une mère aveugle ou complice ?
Je me rappelle d’une fois où mes amis et moi avons organisé une soirée marathon à regarder la série. Nous étions tous là, popcorn à la main, émergeant dans le royaume des Lannister, et quelqu’un a lancé la question fatidique : « Cersei savait-elle que Joffrey était mauvais ? » Tout le monde a commencé à débattre, certains soutenant qu’elle l’a toléré, d’autres disant qu’elle l’encourageait même. Dans une certaine mesure, je pense que c’est un mélange des deux.
La psychologie de Cersei
Cersei Lannister représente cette mère toxique, vous voyez. Elle est à la fois protectrice et destructrice. Son amour pour Joffrey est tordu, car elle veut faire de lui le roi idéal et, au fond, elle élève un tyran. N’est-ce pas ironique ? On dirait qu’elle se persuade que les actions de Joffrey reflètent sa propre grandeur. C’est comme si elle ne pouvait pas voir la réalité devant son nez. Joffrey commet des actes d’une cruauté inouïe, mais Cersei, elle, appelle cela de la volonté, comme si c’était quelque chose de positif.
- Par exemple, elle voit sa méchanceté comme une force de caractère, un trait royal.
- Elle ne dénonce jamais ces comportements; au contraire, elle les valide.
- Comme si le fait de ne pas faire preuve d’humanité était un effet secondaire acceptable de régner sur les Sept Royaumes.
Les actions de Joffrey : un réflexe malsain
Joffrey, c’est comme un carrefour entre ce que Cersei désire et son propre reflet. Elle a élevé un enfant qui est, franchement, un petit monstre. Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai été abasourdi par ses actions. Je me souviens particulièrement de la scène où il ordonne l’exécution de Ned Stark. La réaction de Cersei à cela ? Elle est plus préoccupée par son propre statut et par les conséquences politiques que par la moralité de ce qui vient de se passer.
Elle a toujours su, au fond, qui était son fils. Mais elle ne l’admet pas, parce qu’accepter que Joffrey est ce qu’il est aurait signifié affronter ses propres erreurs en tant que mère. Ça me rappelle un professeur que j’avais, qui disait toujours : « Tu peux voir le monde tel que tu veux, mais cela ne change pas la réalité. »
Des scènes clés à retenir
- Rappelez-vous quand Cersei s’offusque des actions de Joffrey à Tommen’s couronnement, tout en feignant l’innocence ? C’est révélateur.
- Il y a aussi le moment où elle dit que Joffrey « ne peut pas être un bon roi » – pourtant, elle ne fait rien pour corriger cela.
- Elle affirme qu’elle est choquée par ses actes, mais c’est presque comique si vous pensez à l’ampleur des abus qu’elle a elle-même encouragés.
Une relation complexe de pouvoir et d’amour
En fait, la dynamique entre Cersei et Joffrey m’a vraiment frappé. Cela me rappelle parfois des relations modernes où les parents veulent tant transmettre leurs rêves à leurs enfants qu’ils en oublient d’évaluer si ces rêves sont vraiment les meilleurs pour eux. Elle a façonné Joffrey pour qu’il soit un roi, un roi d’une cruauté sans précédent, et elle a finalement démuni la moralité de son propre enfant.
Des erreurs de parcours à ne pas oublier
- Il y a eu des moments où Cersei aurait pu avoir un impact positif. Comme lui apprendre l’empathie ? Mais, non. On ne peut pas modifier la nature, n’est-ce pas ?
- Et comment oublier la scène où elle prend la défense de Joffrey face à Tyrion, prouvant encore une fois son aveuglement ?
Sa réticence à voir Joffrey pour ce qu’il est – un tyran avide de pouvoir – en dit long sur elle-même. J’ai souvent pensé à quel point il est essentiel d’accepter les défauts de ses proches et d’apprendre à ne pas justifier leurs atrocités par le biais d’un amour mal placé. On le voit dans la parentalité, dans les amitiés, etc. On n’avance pas en se voilant la face.
Ce que tout cela signifie pour nous
Que retenir de cette analyse ? Eh bien, en substance, il semble que Cersei savait, au fond, que son fils était une menace – pour elle et pour le royaume. Pourtant, elle n’a jamais voulu y faire face. C’est ça, la tragédie. C’était comme un jeu d’échecs où elle pensait qu’elle pouvait sacrifier quelques pièces sans se rendre compte que le roi sur l’échiquier était en danger. Cela m’a permis de réfléchir à mes propres relations et à comment parfois, même en amour, on peut encourager le mal sans vraiment s’en rendre compte.
Un regard sur les autres personnages
Les actions de Cersei influencent aussi d’autres personnages, comme Jaime et Tyrion. Et il serait inégal de ne pas mentionner Margaery, qui est un peu la lumière face à l’ombre de Joffrey. En définitive, tous les personnages sont un écho de la dynamique familiale dysfonctionnelle façonnée par Cersei.
Avez-vous déjà épuisé toutes vos options pour tenter d’éclairer un proche ? C’est ce que beaucoup de gens vivent et qui donne toute cette profondeur à la psychologie de Cersei. Au fond, que vous soyez fan de la série ou non, il y a des leçons à tirer sur la manière dont nos relations familiales peuvent nous affecter. La clé ici, c’est que la connaissance de la malveillance de Joffrey n’a pas amené Cersei à agir – une tristesse que beaucoup d’entre nous connaissent.
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