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Pourquoi fait-on un transfert amoureux ?

by Judith Ferrier
Pourquoi fait-on un transfert amoureux

Ou pour le dire autrement, l’amour de transfert, ainsi que l’amour tout court, résultent de la passion d’ignorance, soit un ne rien vouloir savoir du manque à être structural qui est à l’origine de la demande d’amour et qui est incomblable par définition.
On ne peut le comprendre qu’en interrogeant ce que l’amour de transfert – comme tout amour – comporte de tromperie. La tromperie de l’amour  

L’amour est trompeur parce qu’aimer c’est vouloir être aimé. Ou dit autrement, en aimant l’autre, c’est nous mêmes que nous aimons.

Cependant, cela ne se traduit pas forcément dans les faits par une attirance sexuelle ou amoureuse. Le transfert peut s’exprimer à travers l’admiration, l’attachement, la confiance ou une forme d’idéalisation du psychanalyste. Cela peut aussi se traduire par des sentiments « négatifs » comme le rejet, la méfiance, l’agressivité… L’expression « transfert amoureux » est donc réductrice et trompeuse.
La rencontre amoureuse ne déroge pas à cette loi du transfert affectif et trouve généralement sa source à travers les résurgences œdipiennes. L’admiration et l’idéalisation éprouvée pour la Personne convoitée (le conjoint, son professeur, une amie…) font régulièrement l’objet de réminiscences inconscientes au regard du premier objet d’amour : à savoir son parent du sexe opposé.            
La relation d’amour s’inscrit par la suite dans un temps où le désir se veut plus en phase avec le réel, en la reconnaissance de ce que l’Autre n’est pas tout à fait comme il avait été perçu aux origines de la rencontre.            
Mais si l’amour de transfert résulte d’un leurre, il peut virer à la haine, lorsque l’analysant s’aperçoit qu’il n’obtiendra pas la complétude qu’il attendait. Autant dire que le transfert mobilise ces trois passions de l’être que sont l’amour, la haine et l’ignorance. Rien d’étonnant à cela puisque la question sous-jacente à toute demande d’analyse est bien « que suis-je ? ».

Quand le transfert fait souffrir

Bonjour, et je vous remercie beaucoup pour les réponses que vous pourrez m apporter. Ma question est celle-ci : pourquoi la situation de transfert fait elle autant souffrir? Me concernant je suis très sujette aux transferts sur les personnes en position de soin et d autorité avec moi. Là en l occurrence avec mon psychiatre que je vois depuis un an.

Il existe trois types de transfert :

  • Positif
  • Négatif
  • Sexualisé

Bien que le transfert soit généralement un terme pour le domaine de la santé mentale, il peut se manifester dans votre vie quotidienne lorsque votre cerveau essaie de comprendre une expérience actuelle en examinant le présent à travers le passé et à votre détriment, en limitant l’entrée de nouvelles informations.

Le transfert est multicouche et complexe

Le transfert peut parfois être un obstacle à la thérapie, car le patient peut ressentir la tentation de couper complètement la relation, ou peut devenir maussade et renfermé pendant les séances, ce qui entrave la progression du traitement.

Travailler à travers les sentiments transférés est une partie importante de la thérapie. La nature du transfert peut fournir des indices importants sur les problèmes du patient. Le traitement de la situation peut aider à résoudre des conflits profondément enracinés dans la psyché du patient.  Transfert positif

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Le transfert peut être une bonne chose. 

Votre thérapeute peut aussi faire l’expérience du transfert Dans la théorie psychanalytique, le transfert se produit lorsqu’un patient projette des sentiments sur quelqu’un d’autre, en particulier une personne rencontrée dans l’enfance ou sur son thérapeute. Fréquemment évoqué en référence à la relation thérapeutique, l’exemple classique du transfert sexuel est celui de tomber amoureux de son thérapeute. 

Tout le monde utilise le transfert, que ce soit en thérapie cognitive, comportementaliste… Ainsi la relation médecin-patient est en partie fondée sur ce transfert. Par sa personnalité et par le savoir qu’on lui prête sur nous-mêmes, nous effectuons un transfert sur le médecin.

Comment reconnaître contre-transfert

Le contre-transfert indique, avec précision, à l’analyste interprète ce qu’il doit interpréter, quand et comment le faire, de même qu’il peut brouiller sa compréhension du matériel par des rationalisations et des points obscurs. La fonction d’objet dépendra également à chaque instant, en bien ou en mal, du contre-transfert.
Le contre-transfert de l’analyste est un instrument d’investigation de l’inconscient du patient ». Autrement dit, en analysant son propre contre-transfert, le thérapeute met à jour ce que l’attitude du patient suscite chez lui et, par extrapolation, ce que le patient génère comme réaction chez les autres.
Heinrich Racker définit ainsi le contre-transfert : « Tout comme l’ensemble des images, des sentiments et des pulsions de l’analysant envers l’analyste, en tant qu’ils sont déterminés par son passé, est appelé névrose de transfert, de même l’ensemble des images, des sentiments et des pulsions de l’analyste envers l’analysant, en tant qu’ils sont déterminés par son passé (comprenant son analyse), est appelé contre-transfert, et son expression pathologique pourrait être désignée comme névrose de contre-transfert[1].» Pour certains, quand l’analyste cite le ‘contre-transfert’ serait une indication de pulsions sadiques, déterminant de que le sujet sous analyse quitte immédiatement l’analyse.
Mais le contre-transfert se révèle par la suite un outil majeur pour l’analyste : à partir de ces vécus émotifs, l’analyste peut comprendre dans quelle position le met l’analysant, l’analyse du transfert étant le point central de la thérapie[3].

Le précédent article à propos du transfert (voir ici) appelle immanquablement dans son sillage son concept-frère, le contre-transfert.

Définition du contre-transfert

Pour faire simple, le contre-transfert est la réaction inconsciente du thérapeute (ou accompagnant, guide spirituel…) face au transfert de son patient (ou élève, disciple…) à son égard.

Comment se libérer d’un transfert

Temps de lecture: 4 min En psychanalyse, le transfert est la projection de sentiments ou de désirs de la personne en analyse sur une tierce personne, celle-ci étant généralement son analyste. Ainsi, le patient ou la patiente reproduit un sentiment connu ainsi que des émotions familières, envers la personne qui l’écoute.

Qu’est ce que le transfert en psychanalyse ?

Le transfert est le moteur de tout travail analytique. Il consiste à déplacer sur la personne de l’analyste les affects vécus et ressentis durant l’enfance.

Selon le Vocabulaire de la psychanalyse par Laplanche et Pontalis, le transfert désigne le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation établi entre eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique. Il s’agit là d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué.
La différence entre le transfert ordinaire qui fera ressentir le thérapeute comme sympathique ou non et le transfert analytique tient surtout à l’utilisation et l’interprétation que l’analyste va en faire en rendant de plus en plus conscientes les affects positifs ou négatifs qui le composent et qui sont ressentis à l’égard du psychanalyste.
Elle y évoque des réactions physiologiques des thérapeutes relevant du contre-transfert:«Peuvent se présenter soudain dans la cure, du côté de l’analyste, des moments plus ou moins brefs de malaise, de fatigue, d’altération de la notion du temps des séances, d’angoisse, d’inhibition à interpréter ou à penser, des rêves de transfert, des actings, un dévouement excessif, compassionnel, etc., moments qui mettent les analystes en danger.
Par le transfert, le psychanalyste se trouve comme répondant au lieu d’un autre dont il révèle au patient (à des fins thérapeutiques ou de formation) l’importance dans la genèse de ses virtualités relationnelles et des possibilités de son être à un moment donné. Cette mise en lumière rend possible l’inclusion dans le tissu psychique conscient des matériaux frappés par le refoulement.
Dans Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Lacan avance que : « l’analyste doit attendre le transfert pour commencer à donner l’interprétation[3] ». S’il doit l’attendre c’est qu’il n’est pas forcément là dès le départ. Pour que le transfert ait lieu, il faut que le sujet croit que le symptôme qui le fait souffrir veut dire quelque chose qui concerne son désir inconscient.

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Comment liquider le transfert

Les actions peuvent inclure un changement de limites, comme permettre aux sessions de se prolonger ou prendre vos appels entre les sessions, ou s’ils semblent chercher des occasions de vous toucher délibérément. Que signifient contre-transfert et transfert ?

  Le transfert se produit lorsque les sentiments du client pour quelqu’un d’autre sont redirigés vers le thérapeute.

Cela implique plus que de simplement reconnaître l’attrait du client pour le thérapeute et peut conduire à un comportement inapproprié de la part du client qui viole les limites thérapeutiques. Le transfert est considéré comme une étape essentielle de la psychanalyse. Le contre- transfert se produit lorsque le thérapeute réagit au client et peut résulter du transfert du client.
Le transfert et le contre-transfert sont des sujets essentiels sur lesquels le thérapeute doit informer le client. Exemples de contre-transfert

  Le contre-transfert se produit de diverses manières, notamment :

  1. Partager trop d’informations : Le thérapeute peut commencer à partager des informations extrêmement personnelles avec trop de détails.

Ainsi, le transfert repose sur deux principes essentiels :

  • Le savoir que le patient suppose au psychothérapeute : il est persuadé que son thérapeute connaît les réponses aux questions qu’il se pose ;
  • Le fait de rejouer à nouveau des relations passées avec certaines personnes : le thérapeute l’aide à analyser ces relations pour les comprendre.

Caractéristiques du transfert en psychologie

Le transfert constitue l’ensemble des réactions verbales et non verbales qu’exprime une personne envers son thérapeute.Ce dernier l’aide à prendre du recul sur ces réactions afin de les comprendre et de les analyser pour mieux se connaître.

Le thérapeute (au sens large du terme) n’ayant généralement pas été formé spécifiquement à traiter la question du transfert, il est d’autant plus important qu’il soit conscient des probables transferts à son égard dans le chef de ses patients et apprenne à les gérer ; que ce soit pour les limiter ou pour s’en servir comme levier thérapeutique.La gestion du transfert en vue de sa limitation La raison pour laquelle le patient a entamé une thérapie n’a pas nécessairement de lien immédiat avec ses réactions affectives mises à jour à l’occasion de son transfert.
Notre article vous donne toutes les pistes pour mieux le comprendre. Transfert en psychologie : définition

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En psychologie, le transfert est donc le déplacement d’un sentiment ou d’une émotion ressenti par le patient envers son psychothérapeute.

Qui a peur du contre-transfert

L’apparition de cette notion obligea les analystes sensibles à ce mouvement à se préoccuper de « ce que le patient me fait éprouver » et à différencier cet éprouvé de ce que d’habitude on appelle « contre-transfert » qui est, d’ailleurs, inconscient par nature.  
Transfert, contre-transfert et contre-identification projective dans la technique analytique – Editions d’Ithaque – Psychanalyse (Ils sont modérés par nos soins et rédigés par des clients ayant acheté l’ouvrage)Donnez votre avis Dernières parutions dans la collection Psychanalyse : Dernières parutions sur le même thème :
Il mène, de ce point de vue, une réflexion à partir du constat que « les interprétations ont souvent pour but de nier l’angoisse qui a surgi chez l’analyste, du fait que la situation lui est inconnue et qu’il la ressent ainsi comme dangereuse » (p. 53).  
Ce que le patient met dans l’analyste ne fait généralement pas partie des objets internes personnels que l’analyste a pu reconnaître comme siens au cours de ses analyses, et c’est ce qui différencie ce qui est du ressort de l’identification projective de ce qui appartient au contre-transfert.   Comme le souligne Assan, Grinberg insiste sur le caractère positif et utile de la contre-identification projective.
Il observe que l’analyste, s’il parvient à accueillir les identifications projectives de l’analysant sans les évacuer, se trouve confronté à des moments de micro-dépersonnalisation, des moments où il ne se reconnaît pas lui-même, des moments de trouble ou d’effacement de la pensée consciente, qui précèdent l’apparition de points de vue et de sens nouveaux.
Cherchant à clarifier « l’ensemble des réponses de l’analyste au transfert de l’analysant », Racker a décrit en détail les mécanismes mis en jeu quand l’analyste introjecte les conflits internes du patient sous forme d’identifications partielles et transitoires. Bien sûr, cette notion soulève bien des questions.
L’analyste a maintenant pour objectif de se laisser envahir et guider par les identifications projectives de l’analysant, en les considérant comme une communication non verbale inconsciente essentielle au processus analytique, et à les vivre avec lui pour ensuite pouvoir élaborer patiemment ces projections ; puis en restituer quelque chose de digeste et de créatif à l’analysant.

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