Au sommaire IMAGYNA :
- Les raisons pour lesquelles les gens exploitent la gentillesse des autres sont souvent liées à des motifs personnels et à des comportements acquis.
- Certains exploitent la gentillesse par opportunisme, cherchant à obtenir des avantages sans les mériter.
- La gentillesse peut être exploitée par manque d’empathie, en ne reconnaissant pas les limites ou les besoins des autres.
- La gentillesse est parfois perçue comme une faiblesse à exploiter, utilisant des tactiques de manipulation pour obtenir ce qu’ils veulent.
- La gentillesse peut améliorer notre humeur en activant une zone du cerveau liée aux effets gratifiants et en aidant à soulager la douleur.
- Les personnes ayant des traits de gentillesse et d’altruisme sont plus susceptibles de détecter la souffrance chez autrui et d’adopter un comportement de soutien et de bienveillance.
Pourquoi les gens profitent de la gentillesse des autres ?
Les gens peuvent abuser de la gentillesse pour diverses raisons, souvent liées à des motifs personnels et à des comportements acquis. Certains exploitent la gentillesse des autres par opportunisme, cherchant à obtenir des avantages sans avoir à les mériter ou à les travailler eux-mêmes. Pour d’autres, cela peut découler d’un manque d’empathie ou de compréhension des sentiments des autres, les amenant à ne pas reconnaître les limites ou les besoins des personnes autour d’eux. Il y a aussi ceux qui voient la gentillesse comme une faiblesse à exploiter, utilisant des tactiques de manipulation pour obtenir ce qu’ils veulent. Parfois, les abus de gentillesse sont le résultat d’un manque de conscience de soi ou d’une insensibilité aux conséquences de leurs actions sur les autres.
Pourquoi et comment la gentillesse améliore-t-elle notre humeur ?
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Le cerveau peut montrer quand quelqu’un décide d’être généreux ou de coopérer avec les autres, car une zone du cerveau connue sous le nom de corpus ou striatum est activée. Cette partie du cerveau réagit à des choses qui peuvent avoir des effets gratifiants, comme manger des aliments savoureux. On pense que sa couche est la base biologique de cette chaleur de bons sentiments que nous ressentons lorsque nous sommes gentils. Mais faire un scanner cérébral révèle autre chose tout aussi surprenant : la gentillesse peut aider à soulager la douleur.
Ce sont des traits liés à notre personnalité, poursuit Marie Bayot : dans l’environnement social, les personnes qui ont ces traits de gentillesse et d’altruisme vont plus rapidement, plus efficacement, détecter la souffrance présente chez autrui et adopter un comportement d’écoute, de soutien, de bienveillance. Des différences individuelles existent bien entendu mais la motivation de base de prendre soin serait presque automatiquement présente chez l’humain, avec des nuances importantes : on ne sera pas empathique avec la même force en fonction de la personne, de notre état, de notre niveau d’énergie personnelle, de notre vécu, de la situation. Si l’ADN explique jusqu’à 50% de nos compétences, elles vont évoluer au fil de notre existence et se développer plus et mieux si elles sont stimulées, et valorisées par l’entourage.
La plupart des adultes pensent secrètement que la gentillesse est une vertu de perdants. Mais parler de perdants et de gagnants participe du refus phobique de la gentillesse. Car s’il y a une chose que les ennemis de la gentillesse – et nous en sommes tous aujourd’hui – ne se demandent jamais, c’est pourquoi nous en éprouvons. Pourquoi sommes-nous portés à être gentils envers les autres ? Pourquoi la gentillesse est-elle importante pour nous ? La gentillesse a ceci de particulier que nous savons parfaitement la reconnaître, dans la plupart des situations ; et pourtant le fait de reconnaître un acte de gentillesse le rend plus facile à éviter. Nous savons généralement quoi faire pour être gentil – et reconnaître les occasions où l’on est gentil avec nous et celles où on ne l’est pas. Nous avons généralement les moyens de le faire (nul besoin d’être expert pour cela) et cela nous procure du plaisir. Et pourtant, cela nous perturbe à l’extrême. Il n’y a rien dont nous nous sentions plus régulièrement privés que de gentillesse ; le manque de gentillesse est la maladie de notre époque. “Un signe de santé mentale, écrivait [le psychanalyste britannique] Donald Winnicott en 1970, est la capacité à entrer en imagination dans les pensées, les sentiments, les espoirs et les peurs de quelqu’un d’autre et de laisser ce quelqu’un d’autre en faire autant avec soi.”
- La gentillesse diminue le stress : parce que se montrer aimable et généreux procure un certain plaisir, les gens naturellement altruistes et sympathiques ont un taux de cortisol – l’hormone du stress – inférieur d’environ 20 % par rapport au reste de la population. Un effet favorable aussi au bon fonctionnement de notre système immunitaire, sensible au stress ;
- La gentillesse réduit le risque de dépression : agir gentiment entraîne la production de sérotonine, un neurotransmetteur antidéprime ;
- La gentillesse réduit la douleur : la gentillesse répétée stimule la production d’endorphines, des antalgiques naturels, ce qui se traduit concrètement par moins de douleurs chroniques au quotidien ;
- La gentillesse diminue la tension artérielle : selon Daniel Fessler, directeur du Bedari Kindness Institute à Los Angeles, avoir un comportement centré sur la gentillesse, ou même réfléchir à la manière dont on peut l’être davantage, libère l’ocytocine, une hormone qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins ;
- La gentillesse renforce l’estime de soi : être gentil améliore l’estime et l’image que l’on a de soi, ainsi que la perception qu’en ont les autres. On se sent être une bonne personne, à l’inverse d’un individualiste égocentré, souligne Jacques Lecomte ;
- La gentillesse rend heureux : être coopératif et généreux, active les zones de satisfaction et de récompense dans le cerveau, poursuit le docteur en psychologie. Un remède pour la bonne humeur ! ;
- La gentillesse est communicative : tenir la porte dans le métro, au restaurant ou au bureau… et tous ces petits gestes incitent 60 % des personnes qui ont bénéficié de ce geste à faire de même pour ceux qui suivent, contre 40 % dans le cas contraire, ont démontré les chercheurs en psychologie sociale.
Comment être une personne gentille ?
La gentillesse est une vertu efficace qui se cultive et se transmet facilement. Nourrie de gestes concrets, à la portée de tous, elle exige un peu d’efforts.
Une personne gentille possède certaines qualités relationnelles souvent plus développées que la moyenne. Ensuite, parce que la gentillesse est contagieuse. Des chercheurs ont découvert que lorsque des gens profitent de la gentillesse d’autrui, ils « offrent au suivant » en aidant à leur tour d’autres personnes qui n’étaient pas au départ concernées. Comme si chaque acte de gentillesse crée un effet d’entraînement qui se propage d’une personne à l’autre sans fin visible. Enfin, parce que faire preuve de gentillesse renforce notre estime de nous-même et rallongerait notre espérance de vie.
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