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Comment est Denise Fabre maintenant ?

by Nadia Moulin

Depuis quelques années, la star s’est peu à peu éloignée de la télévision pour se consacrer à une carrière en politique. En 2020, elle figurait en dernière position de la liste de Christian Estrosi lors des élections municipales.

Est-ce que Denise Fabre est Grand-mère ?

Elle est par ailleurs restée proche du couple formé par l’élu et la chroniqueuse de Télématin, se montrant à leurs côtés dans différents événements de la vie niçoise. © Bruno Bebert / BestimageChristian Estrosi, maire de Nice, son épouse Laura Tenoudji et Denise Fabre au traditionnel Lou Festin Nissart à Nice.

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Denise Fabre, saluée par l’équipe de Christian Estrosi

Toutefois, la parenthèse politique de Denise Fabre s’est refermée en février 2020. La septuagénaire avait quitté ses fonctions afin de se consacrer à sa famille, dont ses petits-enfants. Une décision qu’avait commenté Anthony Borré, directeur de campagne de Christian Estrosi dans Nice-Matin, saluant la « formidable ambassadrice » qu’aura été Denise Fabre pour Nice et son maire. « C’était son souhait. Denise a une vie de grand-mère épanouie bien remplie », avait-il ajouté dans les pages du journal local. C’est certainement entourée de sa famille que l’animatrice aura soufflé ses 80 bougies ce 5 septembre.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage

Où vit Denise Fabre actuellement ?

Mais cette fonction parfois harassante, qui contraint à une présence de chaque instant auprès de ses chers administrés, n’a finalement été qu’un petit investissement personnel, comparé à l’enfer que cette grand-mère attentive a vécu cet été !

Pourtant Dieu sait que l’ancienne présentatrice de la Tournée Âge tendre a dû apprendre à s’endurcir au fil de ses années de présence à la mairie niçoise. Elle avait notamment été terriblement marquée par deux événements épouvantables survenus dans sa ville bien aimée où d’ordinaire il fait si bon vivre. D’abord, il y a eu l’attentat du 14 juillet 2016, qui a causé la mort de 86 personnes sur la promenade des Anglais, et dont le procès d’une partie des responsables s’est ouvert lundi 5 septembre, puis celui perpétré en la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption, le 29 octobre 2020, où un sacristain et une paroissienne avaient été sauvagement assassinés.

Au lendemain de ce carnage, cette grande optimiste avait d’ailleurs mis un terme à sa carrière politique et par conséquent à tous ses mandats. Après une vie bien remplie, faite de bonheurs et de drames, elle entendait bien, à 78 ans, pouvoir enfin profiter des siens, de son homme, de ses filles et de ses petits-enfants.

Mais il faut croire que ce choix, s’il lui a donné un plaisir immense, ne lui a pas apporté toute la sérénité et le repos qu’elle imaginait et dont elle avait tant besoin.

Qui était le premier mari de Denise Fabre ?

Denise Fabre, née le 5 septembre 1942 à Nice, est une animatrice radio, présentatrice de télévision et femme politique française.

Après une enfance difficile (problèmes familiaux, placée en pension religieuse et un passage en maison de correction[1]) à Nice, Denise Fabre souhaite devenir hôtesse de l’air, mais, à l’issue d’un concours, elle débute, à l’âge de 19 ans comme télé-speakerine sur les antennes de Télé Monte Carlo. À la même période, elle effectue quelques publicités[1].

À l’âge de 16 ans, elle décroche un petit travail en tant que dame de compagnie pour faire visiter l’arrière-pays niçois à l’épouse d’un couple américain. Pensant que ça ne serait pas intéressant mais que ça ne durerait que quelques semaines, elle accepte. Quand elle rencontre le couple, elle s’aperçoit qu’il s’agit de Walt Disney et son épouse, ce dernier étant à l’époque en repérages sur la côte d’Azur pour un film[1]. À la fin de leur séjour, ceux-ci veulent l’amener avec eux en Amérique mais, étant âgée seulement de 16 ans — (la majorité légale étant alors fixée à 21 ans), sa mère refuse.

À Noël 1963, Denise Fabre arrive à Paris et rejoint la deuxième chaîne de l’ORTF comme télé-speakerine. Parallèlement elle anime l’émission dominicale Télé Dimanche sur la première chaîne, devenant une animatrice reconnue de la télévision française.

En septembre 1971, Pierre Sabbagh devient directeur des programmes de la deuxième chaîne de télévision de l’ORTF et désire que son épouse, Catherine Langeais (speakerine sur la première chaîne), en présente les programmes. Denise Fabre et Catherine Langeais échangent alors leurs postes. Denise Fabre reste sur la première chaîne jusqu’au 5 janvier 1975, date de la fin de l’ORTF et de son démantèlement.

Denise Fabre est en 1971 l’actrice principale d’une série télévisée, Madame êtes-vous libre ?.

Quel est l’âge d’Évelyne Dhéliat ?

Évelyne Dhéliat, est une présentatrice de télévision française, née le 19 avril 1948 à Cologne (Allemagne).

Elle est d’abord speakerine et animatrice sur la première chaîne de l’ORTF devenue TF1. Elle est ensuite présentatrice de météo française de TF1 et LCI depuis 1991.

Son père, originaire de Bordeaux, est directeur commercial et sa mère, allemande[1], tient une parfumerie. Fille unique, elle passe toute son enfance dans le 15e arrondissement de Paris[2].

Entre 1969 et 1970, elle étudie l’anglais à l’université Censier.

Évelyne Dhéliat commence sa carrière en tant que télé-speakerine à l’ORTF en 1968, elle apparaît en 1969 lors de l’émission Chansons et champions, présentée par Guy Lux. Elle a le plus ancien CDI de TF1 (elle officie au poste de speakerine de manière permanente de janvier 1971 jusqu’en 1992, d’abord la première chaîne de l’ORTF devenue TF1 en janvier 1975) dont elle est encore salariée à ce jour.

Elle est, en parallèle, présentatrice sur la première chaîne devenue TF1 en janvier 1975. Elle anime tout d’abord À la bonne heure.

En mars 1980, sur TF1, elle anime les deux demi-finales puis la finale de la présélection française pour le Concours Eurovision de la chanson (le groupe Profil est choisi par les téléspectateurs). Le 19 avril 1980, au Concours Eurovision de la chanson à La Haye aux Pays-Bas, elle annonce, au nom de la délégation française, le passage sur scène du groupe Profil représentant la France avec la chanson Hé, hé m’sieurs dames (en plus de la présentatrice de la soirée, Marlous Fluitsma, chaque pays a fait appel à un introducteur pour annoncer son ou ses candidats à cette édition).

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Quelle speakerine a eu des jumelles ?

Le 5 septembre dernier, Denise Fabre a fêté ses 80 ans. Cette ancienne speakrine des années 60 n’a pas perdu de sa superbe et de sa bonne humeur. Elle s’est retirée de l’écran et de la politique pour se consacrer à ses petits-enfants. Elle a donné naissance à deux jumelles, Élodie et Olivia, lors de son second mariage. Que sont devenues les jumelles de Denise Fabre ? Ont-elles suivi les traces de leur mère connue pour ses fous rires en direct ?

denise fabreDenise FabreSource: Getty ImagesLes jumelles de Denise Fabre

Denise Fabre est connue pour sa carrière de speakrine sur Monte-Carlo, ORTF et TF1. Sa fraicheur et son dynamisme ont apporté du renouveau dans le milieu télévisuel dans les années 60. Elle a quitté sa carrière à la télé dans les années 2000 pour se consacrer à la politique. Denise Fabre travaille alors avec Christian Estrosi de l’UMP. Elle était aussi conseillère municipale jusqu’en 2020 avant de se retirer de la scène politique.

Actuellement, Denise Fabre se consacre à sa famille, et plus particulièrement à ses petits enfants. En effet, depuis 1978, elle est mariée au chef Francis Vandenhende. Ensemble, ils ont deux jumelles nées en 1980 : Élodie Vandenhende et Olivia Vandenhende. En 2022, ses deux jumelles ont 32 ans, elles sont toutes les deux mariées et ont des enfants.

Quelle est la seule amie de Denise au bonheur des dames ?

Pauline Cugnot

Cette gentille vendeuse du rayon des lingeries – rayon ennemi de celui des confections – est la seule amie de Denise lors de son premier séjour au Bonheur des Dames. C’est une jeune femme simple d’origine rurale dont les seules ambitions sont de mener une vie tranquille et d’épouser son fiancé Baugé, lui aussi vendeur. Denise lui prouve sa reconnaissance en empêchant son licenciement quand elle se retrouve enceinte et menacée de renvoi.

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Comment enceinte des jumelles ?

Distinguons d’abord les vrais des faux jumeaux. Lors de la conception de vrais jumeaux, un seul spermatozoïde féconde un seul ovule. L’embryon ainsi formé se divise ensuite en deux pour générer deux bébés qui partagent entièrement les mêmes gènes. Au contraire, pour les faux jumeaux, deux ovules distincts sont fécondés par deux spermatozoïdes différents.

Les scientifiques ne comprennent pas encore très bien les mécanismes favorisant la naissance de vrais jumeaux. À ce jour, on n’a donc pas identifié avec certitude de facteurs maternels ou environnementaux qui pourraient augmenter leur fréquence. La situation est toutefois plus claire pour les faux jumeaux.

Pour concevoir de faux jumeaux, deux ovules doivent se développer pendant un même cycle menstruel. En temps normal, un ovule voit le jour grâce à la maturation d’un follicule à la surface de l’ovaire. C’est une hormone appelée FSH, sécrétée au début du cycle menstruel, qui en déclenche le développement. Lorsque le follicule donne naissance à un ovule, il fabrique en même temps une hormone bloquant la production de FSH. Dans ces conditions, un seul follicule réussira à produire un ovule. Cependant, si la quantité de FSH est trop grande ou si elle demeure élevée trop longtemps, deux ovules pourraient voir le jour.

Comment savoir si on a des jumelles ?

L’important pour que tout se passe bien est qu’ils prennent du poids correctement et continuellement.

La seule façon sûre de détecter une grossesse gémellaire reste l’échographieéchographie, mais même celle-ci est sujette à des erreurs si elle est pratiquée trop tôt dans la grossesse. Une grossesse gémellaire peut être détectée à partir de la 8e semaine par échographie, où les deux embryons peuvent être visualisés. Ensuite, il est recommandé de procéder à cet examen au moins tous les 3 mois, selon l’avis du médecin.

Enfin, l’accouchementaccouchement des femmes qui ont une grossesse gémellaire peut fréquemment arriver avant les 40 semaines.

Comment Appelle-t-on les jumelles ?

Des sœurs jumelles : les chanteuses australiennes The Veronicas. Des jumeaux dizygotes âgés de 7 ans.

Des jumeaux (jumelles au féminin) sont des frères et sœurs qui ont partagé le même utérus au cours d’une même gestation, chez les espèces vivipares (essentiellement mammifères).

Dans le langage courant, on parle de jumeaux pour désigner uniquement une double naissance. En revanche, le terme ne s’applique pas à un nombre supérieur de naissances multiples. Ainsi, des triplés, quadruplés ou encore quintuplés ne sont pas des jumeaux.

La science qui étudie les jumeaux s’appelle la gémellologie[1] (terme inventé par le médecin italien Luigi Gedda (it) en 1952[2]).

Le mot « jumeau » vient du latin gemellus (diminutif de geminus), adjectif et substantif signifiant « jumeau » et, au pluriel (gemelli), « semblables, pareils ». Gemellus a d’abord donné gémel, gémeau (féminin : gémelle) en ancien français (encore présent aujourd’hui dans Les Gémeaux, nom d’une constellation et du signe astrologique associé, faisant référence aux jumeaux Castor et Pollux de la mythologie grecque, et qui se disait en latin Geminī, pluriel de geminus, de la même racine que gemellus), avant de muter en jumel, jumeau (féminin : jumelle), le [e] de la syllabe initiale se modifiant en [ə] puis [y] par labialisation de [e] devant [m].

Dans les parlers gallo-romans, on trouvait les formes gémeau et jumeau dans le Nord de la France ; dans le Sud et le Centre, on avait plutôt le mot besson (de l’occitan besson (en catalan bessó), féminin : bessona), du latin vulgaire bissus, lui-même dérivé de l’adverbe multiplicatif latin bis : « deux fois ». Le mot besson a disparu en français moderne, mais perdure encore en tant que nom de famille occitan, Besson, qui signifie donc à l’origine « (descendant d’un) jumeau ».

La racine latine gemellus a servi à créer les mots « gémellaire », « gémellité », « gémellologie ».

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Jumeaux dizygotes ou « faux » jumeaux ou jumeaux « fraternels »[modifier | modifier le code]

jumeaux dizygotesJumeaux dizygotes.

Cette situation survient lorsque deux ovules fécondés par deux spermatozoïdes nidifient sur les parois de l’utérus. Les deux ovules forment alors deux cellules œufs différentes et les jumeaux ainsi conçus sont dits dizygotes (ce qui est différent d’hétérozygotes). Ils naissent tout de même simultanément, mais leurs gènes ne sont pas identiques. En fait, la parenté génétique entre des jumeaux dizygotes est la même que celle entre deux enfants nés de deux grossesses différentes et ils peuvent donc être de sexes différents.

La prédisposition génétique qui favorise leur venue est à rechercher du côté maternel, puisque le père n’influence en rien la double ovulation originelle.

Les jumeaux dizygotes se développent grâce à deux placentas (ou chorions) séparés, une grossesse de ce type est donc appelée grossesse bichoriale.

Pourquoi Denise est renvoyée ?

Elle se transforme, et Mouret se montre bienveillant envers elle.

La vie est difficile : le travail pénible est physiquement difficile, et Denise a du mal à subvenir aux besoins financiers de ses frères, surtout de Jean, amateur de femmes.

Son amie, Pauline, lui conseille de prendre un amant, mais Denise s’y refuse. Deloche avoue son amour pour elle, mais elle le repousse, ne voulant être que son amie.

20 juillet 1865. Pendant cette saison d’été, il y a beaucoup de licenciements. Les méchantes collègues de Denise prétendent qu’elle a un amant et un enfant (il s’agit en fait de ses deux frères). Grâce à l’aide de son collègue Robineau, Denise passe ses nuits à coudre des cravates. Ils se font finalement renvoyer tous les deux.

Ce chapitre couvre la période de juillet 1865 à juillet 1866.

Denise est fâchée avec son oncle depuis qu’elle a accepté de travailler au Bonheur des Dames. Après son renvoi, elle se retrouve à la rue. Ne pouvant plus payer la pension de Pépé, elle loue une chambre dans la vieille maison de Bourras qui l’emploie en tant que vendeuse, même si son commerce ne fonctionne pas très bien.

En janvier 1866, Robineau, qui vient d’acheter un magasin de quartier, engage Denise. Il s’engage dans une lutte contre le grand magasin et se ruine.

Qui est amoureux de Denise ?

Bien que Jean ne devrait pas lui causer trop de soucis puisqu’il est plus vieux et qu’il a une place chez un ivoirier qui le loge et le nourrit, il s’avère que ses aventures amoureuses sont ce qui cause une grande partie des problèmes de Denise :

Jean continuait à n’être pas raisonnable, il la harcelait toujours de demandes d’argent. Peu de semaines se passaient, sans qu’elle reçût de lui toute une histoire, en quatre pages ; et, quand le vaguemestre de la maison lui remettait ces lettres d’une grosse écriture passionnée, elle se hâtait de les cacher dans sa poche, car les vendeuses affectaient de rire, en chantonnant des gaillardises. Puis, après avoir inventé des prétextes pour aller déchiffrer les lettres à l’autre bout du magasin, elle était prise de terreurs : ce pauvre Jean lui semblait perdu. Toutes les bourdes réussissaient auprès d’elle, des aventures d’amour extraordinaires, dont son ignorance de ces choses exagérait encore les périls. (ABD, p. 329)

Jean n’apprend jamais de ses erreurs et a toujours besoin de plus d’argent pour payer des personnes le menaçant de révéler ses amours aux maris ou aux pères des femmes séduites. S’inquiétant pour son frère, Denise se prive de sommeil pour lui fournir l’argent.

La nuit, de neuf heures à une heure, elle pouvait en coudre six douzaines, ce qui lui faisait trente sous, sur lesquels il fallait déduire une bougie de quatre sous. Mais ces vingt-six sous par jour entretenaient Jean, elle ne se plaignait pas du manque de sommeil, elle se serait estimée très heureuse, si une catastrophe n’avait une fois encore bouleversé son budget. (ABD, 330)

Même si elle tente d’accumuler assez d’argent, Jean a toujours besoin de sommes plus considérables. Il arrive sur le lieu de travail de Denise, alors qu’elle le lui a pourtant interdit, pour lui redemander de l’argent. À ce moment, Denise « se fâch[e], torturée, poussée à bout » (ABD, 369) :

Je ne veux pas savoir. Garde pour toi ta mauvaise conduite. C’est trop vilain, entends-tu !… Et tu me tourmentes chaque semaine, je me tue à t’entretenir de pièces de cent sous. Oui, je passe les nuits… Sans compter que tu enlèves le pain de la bouche de ton frère.

Jean restait béant, la face pâle. Comment ! c’était vilain ? et il ne comprenait pas, il avait depuis l’enfance traité sa sœur en camarade, il lui semblait bien naturel de vider son cœur. Mais ce qui l’étranglait surtout, c’était d’apprendre qu’elle passait les nuits. L’idée qu’il la tuait et qu’il mangeait la part de Pépé, le bouleversa tellement, qu’il se mit à pleurer. (ABD, p. 369-370)

Denise, en tant que « mère » se sacrifiant volontairement pour ses « enfants », ne dit jamais à Jean tout ce qu’elle fait pour lui.

Pourquoi Mouret engagé Denise ?

Source : cbth.wordpress.com

La jalousie de Mme Desforges.

Denise s’en va et Mouret la suit, d’un regard désespéré. Mme Desforges trouve comme stratagème de faire venir Denise chez elle pour retoucher un manteau et de l’insulter en présence de Mouret. Ce dernier ne la voit presque plus et ne vient qu’avec l’appât du baron Hartmann. Comme il s’ennuie chez elle, il vient avec son ami Paul de Vallagnosc. Mouret, après avoir compris que Denise faisait une retouche chez Mme Desforges, s’inquiète de plus en plus. Elle excite la jalousie de Denise et l’insulte. Mouret, après bien des tentatives, y met fin et la console. Mouret rompt enfin avec Mme Desforges. Alors Mouret finit par comprendre après bien des offres de cadeaux que ce qui importe à Denise, ce n’est pas l’argent, mais l’amour. Pour Mouret, c’est bien là le genre de femme qu’il ne connaît pas. En effet, il n’a été habitué qu’à côtoyer des femmes vénales.

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Une fin heureuse.

Mouret est alors obsédé par Denise, au point d’en rêver la nuit. Mouret essaie alors la tactique de l’amitié. Commencent de longues discussions, au cours desquelles Denise lui suggère notamment de créer un orchestre et de faire des mesures pour améliorer la vie des salariés. Bourdoncle excite la jalousie de Mouret en disant qu’elle a plusieurs amants dans le magasin. Mouret profite d’une erreur de Hutin, l’un des soi-disant « amants » de Denise, pour lâcher sa rancune. Hutin est donc pris comme bouc émissaire. Or Hutin est sûr que c’est à cause de Denise. Il se venge en voyant Denise parlant avec Deloche en train de pleurer. Il appelle Bourdoncle qui appelle Mouret. Celui-ci a une explication avec Denise dans le bureau. En réalité celle-ci s’est simplement fait aborder dans l’atelier pour parler du Cotentin. L’explication d’un directeur avec sa vendeuse devient très rapidement une scène de jalousie passionnée. Mouret reproche à Denise ses amants. Elle n’en a aucun et préfère partir de la maison. Mouret, fou amoureux, barricade la porte. Finalement Denise est nommée première d’un rayon de costumes pour enfants. Un jour de grande vente de blanc, Mouret, en voyant Denise s’occuper de ses frères comme de bébés, la demande en mariage. En effet, celui-ci est désemparé par le prochain départ de Denise. Au départ Denise refuse, mais elle finit par accepter.

Conclusions.

On sent tout au long du roman une fascination de Zola pour ce grand magasin, même s’il en fait un monstre engloutissant vendeuses et clientes. Selon lui, le succès des grands magasins, inévitable, est une bonne chose, même s’il s’accompagne de la ruine des autres commerces et de conditions de travail particulièrement dures. Zola applique dans son roman les lois du darwinisme, selon lesquelles les plus forts survivent, tandis que les plus faibles sont appelés à disparaître.

Quel est le salaire de Denise au bonheur des dames ?

Denise, quoique frêle et émotive, survit physiquement et moralement au déracinement, à la misère et aux maltraitances (alors que d’autres jeunes filles ont abandonné ou se sont soumises et ont été déshonorées) : elle est (socialement et) génétiquement résistante (sa longue chevelure symbolise sa résistance et sa pureté ininterrompues depuis sa naissance), développe des capacités d’adaptation (jusqu’à défendre le grand magasin) et attire l’attention du mâle dominant avec lequel elle peut éventuellement procréer, leur croisement étant susceptible d’améliorer le patrimoine génétique de l’espèce (le mot phylogénèse est daté de 1874…). C’est le principe de la sélection naturelle appliqué à l’environnement socio-professionnel (ce que Zola fait dans l’ensemble de ses textes). 6. Le 12 février : chapitres VII et VIII.

  • Chapitre 7 : juillet 1865, après le renvoi, la misère…
    • Trouver un logement, vie sans travail (p. 234-241) : toucher le fond… avant de rebondir, comme on dit maintenant.
    • Employée par Bourras, 40 sous par jour (p. 241-246) : les deux employeurs de Denise sont des emplois par solidarité, pour ne pas dire par pitié, une entraide entre pauvres qui montre le cœur, la gentillesse que les gens modestes, même en difficulté, peuvent avoir entre eux. Ces qualités, que le grand magasin et le milieu des affaires n’ont pas, sont montrées objectivement par Zola, qui ne fait pas lui-même de discours politique ; Denise s’en sortira parce qu’elle a des qualités d’adaptation et de compréhension de ce qui se produit autour d’elle, aussi parce qu’elle est libre et disponible (elle n’a pas déjà un magasin à s’occuper) ; les autres semblent tous incapables de comprendre, de s’adapter, au contraire ils s’enferment dans leurs conceptions obsolètes (parce qu’ils ne parviennent pas à penser qu’elles sont obsolètes) ;
    • Employée chez Robineau, janvier 1866, à 60 francs par mois, Denise défend le (principe du) grand magasin (p. 246-257) : c’est le grand changement du livre, le pivot psychologique et narratif du roman ; les arguments de Denise sont simples, de l’ordre de l’évidence pour elle, mais elle ne cherche pas à les imposer, elle reste modeste et s’affirme ;
    • Avril 1866, printemps, début des opérations immobilières (p. 257-260) : voir les prolepses au chapitres II et III, avec le baron Hartmann.
    • Juillet 1866 – un an après le renvoi, rencontre Denise et Mouret, proposition de réhabilitation, message pour Bourras (p. 260-264) : l’ombre du jardin des Tuileries est, dans la visibilité et l’exposition urbaines, un lieu magique, un moment où les deux personnages peuvent s’exprimer en sentant moins fortement ce qui les sépare ; Mouret découvre une femme, sa personnalité, ses idées, dont la chevelure devient un atout ; Denise reçoit de la considération, des excuses, une promesse de réhabilitation et devient digne de la confiance de Mouret.
    • Opérations et propositions immobilières (p. 264-266).
  • Chapitre 8 : Opérations immobilières…
    • Début des travaux, réconciliation avec Baudu (p. 267-273) : le chapitre est assez familial ; zola veut montrer que le déclin du petit commerce n’est pas seulement un problème commercial, qu’il entraîne la catastrophe dans les vies de chacune des personnes concernée : le manque d’argent, les projets téméraires mais voués à l’échec, la perte de l’estime de soi, la trahison des promesses, etc.
    • Colomban, entre Geneviève et Clara, l’embarras de Denise (p. 273-278) : un cas particulier du déclin…
    • Quartier en travaux, tous les jours et même la nuit, septembre 1866, déclin des petits commerces (p. 278-281)
    • Vente de la maison de Rambouillet, mariage repoussé (p. 281-288) : le mensonge, l’hypocrisie, la tentation s’immiscent dans les relations (qui étaient) stables et les détruisent…
    • Denise quitte Robineau pour retourner bientôt au Bonheur des dames, avec 1000 francs par mois, Bourras résiste, Mouret avec Clara !

Pourquoi Denise repousse Mouret ?

En effet, l’intention de Denise quand elle vient voir Mouret est de quitter son poste de première pour rentrer à Valognes, sa ville natale. « De son air calme », elle précise à Mouret qu’elle « serait venue le remercier pour toutes ses bontés ».

 

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